|   |  
     |  
  
 
   
    |   |  
     |  
  
 
   
      
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
  
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
  
  
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
  
        
  
      Retour 
haut de page  | 
    Base de données à usage des professeurs  
      Cette base de données appartient à Learn French at Home et est à usage exclusif 
        des professeurs de cette école de langues. 
      Articles  
      Histoires et poèmes 
      Chansons  
      Images 
      Fiches techniques 
      Exercices 
      Sites web       
      Vidéos 
       
       Audio 
      Movies and Movie Talks  
      Langage professionnel 
      Préparation aux examens 
       
      Jeux de rôle  
      Le coin des branchés 
      Enfants 1 (sites généraux, jeux, vidéos, vocabulaire,  
        grammaire et phonétique) 
      Enfants 2 (chansons, contes, comptines et histoires courtes) 
       
      ****** 
      Sommaire des chansons  
       
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 
  Divers :  
  - Alors on chante : Un site web très sympa et animé, avec les chansons classées par thèmes, recommandé par Agathe, une des profs de Learn French at Home. 
  - Un site web avec beaucoup de ressources pour travailler à partir de chansons  
  - Les Restos du Coeur   
   
  Chants de Noël : 
  - "Petit Papa Noël " 
  - "Mon beau sapin" 
     
     Chanteurs et groupes : 
    - 350 célébrités : "Et demain ?" 
    - 45 chanteurs : La tendresse" 
  - Abd al Malik : "C'est du lourd"  
  - Constance Amiot : "Rendez-vous de novembre"  
  - Louise Attaque : "Sortir de l'ordinaire" 
  - Jean-Louis Aubert : "Les plages"  
  - Charles Aznavour :  
  .....
  "La Bohème"  
  ..... "For Me Formidable" 
  - Barbara :  
  ....."L'Aigle noir"  
  ....."Dis, quand reviendras-tu ?" 
  - Gilbert Bécaud : "C'est en septembre" 
  - Ben l'Oncle Soul : "Soulman"   
  - Benabar :  
  .....
  "Le dîner"   
  ....."Paris by night"   Avec des blancs à remplir 
  - Berry : "Demain"   
  - Bigflo & Oli :  "Dommage"  
  - Benjamin Biolay: 
  ....."Comment est ta peine ?" 
....."Confettis"  
- Jane Birkin: "Fuir le bonheur" 
  - Boulevard des Airs et Vianney : "Allez reste" 
  - Georges Brassens :  
    - "Je me suis fait tout petit"   
  - "Les amoureux des bancs publics"   
  - Jacques Brel : 
  ..... 1."Les vieux" 
  ..... 2. "Le plat pays" 
  - Patrick Bruel : "Place des grands hommes"  
  - JJ Bullett : "Moi aussi je suis Charlie "  
  - Francis Cabrel :  
  ..... 1. "C'est écrit"  
  ..... 2. "Hors saison"  
  ..... 3. "Je l'aime à mourir"  
  ..... 4. "Samedi soir sur la terre"  
  - Calogero :  
    - "Le monde moderne" 
    - "On fait comme si" 
      - "Si seulement je pouvais lui manquer"   
  - Claudio Capéo : "Un homme debout" 
  - Camille : "Paris"   
  - Julien Clerc :  
  ..... 1. "Ce n'est rien"  
  ..... 2. "Hôtel des Caravelles"  
  ..... 3. "Ma préférence à moi"  
  - Michel Delpech : "Chez Laurette" 
  - Julien Doré : "Nous" 
  - Benoît Dorémus :  
  ..... 1. "Bilan carbone"  
  ..... 2. "Rien à te mettre"  
  - Céline Dion : "Pour que tu m'aimes encore"   
  - Cowboy fringants :  
  .....1. "Les Etoiles filantes" 
  .....2.  "Rue des souvenirs"   
  - Thomas Dutronc :  
  .....1. "J'aime plus Paris"   
  .....2. "Qui je suis" Avec des blancs à remplir et des questions 
  - Stéphane Eicher : "Déjeuner en paix"   
  - Mylène Farmer : "Appelle mon numéro"  
  - Jean Ferrat : "Aimer à en perdre la raison"  
  - Léo Ferré : "Chanson d'automne"  
  - Maxime Le Forestier : "San Francisco"  
  - Serge Gainsbourg : 
  ..... 1. "Je suis venu te dire que je m'en vais"  
  ..... 2. "Le serpent qui danse"  
  - Jean-Jacques Goldman : "Tout était dit" 
  - Grand corps malade : 
  ..... 1. "Je suis Charlie "  
  ..... 2. "A Montréal" Avec des questions 
  ..... 3. "Effets secondaires" 
  ..... 4. "Mesdames" 
  ..... 5. "Roméo kiffe Juliette"  
  ..... 6. Saint Denis"  
  ..... 7. "Un verbe"   
  ..... 8. "Les voyages en train"   
  ..... 9 (avec Louane). "Derrière le brouillard" 
  - Kendji Girac : "Les yeux de la mama" 
  - La Grande Sophie : 
  ..... 1. "Les bonnes résolutions"  
  ..... 2. "On savait"  
  - Grégoire :  
  ..... 1. "Rue des étoiles"  
  ..... 2. "Toi + Moi"  
  - Jean-Baptiste Guégan : "Merci" 
  - Arthur H : "La boxeuse amoureuse"   
  - Johnny Hallyday :  
  ..... 1."L'envie" 
  ..... 2."L'idole des jeunes" 
  - Bilal Hassani : "Roi" 
  - Hoshi : "Amour censure" 
  - Joyce Jonathan : "Ca ira"  
  - Patricia Kaas: "Mademoiselle chante le blues"  
  - Kaolin : "Partons vite"  
  - Kids United :  
  ..... 1. "Tout le bonheur du monde", (voir aussi Sinsemilia) Avec des blancs à remplir 
  ..... 2. "On écrit sur les murs" 
  - Bernard Lavilliers : "Les Mains d'or"  
  - Marc Lavoine : 
  1. "Dis-moi que l'amour" 
  2. "Paris" 
  - Renan Luce :  
  ..... 1."Camelote" Avec des blancs à remplir et des questions 
  ..... 2."Je suis une feuille"  
  ..... 3. "La lettre"  
  ..... 4. "Les voisines"  
  - Clara Luciani: "Mercy" 
  - Madame Monsieur : "Ma soeur" 
  - Christophe Maé : "On s'attache"  
  - Mentissa : "Et Bam"  NEW 
  - Mika : "Elle me dit"  
  - Eddie Mitchell: "La dernière séance" 
  - Yves Montand : 
  ..... 1."A bicyclette"  
  ..... 3."Rappelle-toi Barbara"  
  ..... 3. "Sous le ciel de Paris"  
  - Georges Moustaki : "Le promeneur"  
  - JP Nataf : "A mon ami d'en haut"  
  - Yannick Noah: "Le même sang"   Avec des blancs à remplir  
  - Pascal Obispo : 
  ..... 1."Millésime"  
  ..... 2."Mourir demain"  
  - Pascal  Obispo, Florent Pagny et Marc Lavoine :  "Pour les gens du secours"   
  - Florent Pagny : "Savoir aimer"  
  - Gérald de Palmas : "Elle danse seule"  
  - Pep's : "Liberta"  
  - Vanessa Paradis : "La Seine"  
  - Pierre Perret: "Lily"   
  - Michel Polnareff : "Lettre à France"  
  - Noé Preszow: "Que tout's danse" 
  - Renaud :  
  ..... 1. "Les bobos" 
  ..... 2. "Docteur Renaud Mister Renard "  
  ..... 3. "Manhattan Kaboul"  
  ..... 4. "Mistral Gagnant"  
  - Gaëtan Roussel: "Crois-moi !" 
  - Zaho de Sagasan : "La symphonie des éclairs" 
  - Stéphane Sanseverino : 
    ..... 1. "Frida"  
      ..... 2. "Maigrir" 
      - Santa : "Popcorn salé" 
  - Gauvain Sers :  
  ..... 1. "En quarantaine" 
  ..... 2. "Pourvu" 
  .... 3. "Y'a plus de saisons" 
  - Sinsemilia : "Tout le bonheur du monde" (voir aussi : Kids United)  Avec des blancs à remplir 
  - Alain Souchon :  
  ..... 1. "Et si en plus y'a personne" 
  ..... 2. "Foule sentimentale"  
  ..... 3. "Parachute doré"  
  ..... 4. "Presque" 
  - Stromae : 
  ....."Alors on danse"  
  ...."Santé" 
  - Tal : "On avance"  
  - Trois Cafés Gourmands: "On t'emmène"  
  - Tryo :  
    - "Charlie"  
      - "Greenwashing" 
        - Vianney : "Pas là" 
          - Laurent Voulzy : "My Song of You" 
  - Zaz :  
  ..... 1. "Je veux" 
  ..... 2. "On ira"  
  - Zazie : "Je suis un homme"   
  |  
    
  
    Retour 
      haut de page 
        
       
      
  | 
    Chansons 
      Yves Montand  : "Sous le ciel de Paris"  
      Sous le ciel de Paris  
        S'envole une chanson  
        Elle est née d'aujourd'hui  
        Dans le coeur d'un garçon  
        Sous le ciel de Paris  
        Marchent les amoureux  
        Leur bonheur se construit  
        Sur une air fait pour eux  
        Sous le pont de Bercy  
        Un philosophe assis  
        Deux musiciens, quelques badauds  
        Puis des gens par milliers  
         
        Sous le ciel de Paris  
        Jusqu'au soir vont chanter  
        L'hymne d'un peuple épris  
        De sa vieille Cité  
        Prés de Notre-Dame  
        Parfois couve un drame  
        Oui, mais à Paname  
        Tout peut s'arranger  
        Quelques rayons du ciel d'été  
        L'accordéon d'un marinier  
        L'espoir fleurit  
        Au ciel de Paris  
         
        Sous le ciel de Paris  
        Coule un fleuve joyeux  
        Il endort dans la nuit  
        Les clochards et les gueux  
        Sous le ciel de Paris  
        Les oiseaux du Bon Dieu  
        Viennent du monde entier  
        Pour bavarder entre eux  
        Et le ciel de Paris  
        A son secret pour lui  
        Depuis vingt siècles il est épris  
        De notre île Saint-Louis  
         
        Quand elle lui sourit  
        Il met son habit bleu  
        Quand il pleut sur Paris  
        C'est qu'il est malheureux  
        Quand il est trop jaloux  
        De ses millions d'amants  
        Il fait gronder sur eux  
        Son tonnerre éclatant  
        Mais le ciel de Paris n'est pas longtemps cruel...  
        Pour se faire pardonner, il offre un arc-en-ciel...  
         
        https://youtu.be/LACZU05vmbk 
      Questions sur la chanson :  
      1) Quel est le sujet de la chanson ?  
      2) Que signifie : "Leur bonheur se construit 
        Sur un air fait pour eux" ?  
      3) Que veut dire "Paname"  ?  
      4) Qui sont "les clochards et les gueux" ?  
      5) Connaissez-vous Paris ? Cette chanson vous paraît-elle bien décrire la ville ? 
      6) Connaissez-vous une chanson sur la capitale de votre pays ?  
         | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
         
      
  | 
    Renan Luce : "La lettre" 
      J'ai reçu une lettre 
  Il y a un mois peut être 
  Arrivée par erreur 
  Maladresse de facteur 
  Aspergée de parfum 
  Rouge à lèvres carmin 
  J'aurais dû cette lettre 
  Ne pas l'ouvrir peut être 
  Mais moi je suis un homme 
  Qui aime bien ce genre de jeu 
  (Je) veux bien qu'elle me nomme 
  Alphonse ou Fred, c'est comme elle veut 
  C'est comme elle veut…  
      Des jolies marguerites 
  Sur le haut de ses “i” 
  Des courbes manuscrites 
  Comme dans les abbayes 
  Quelques fautes d'orthographe 
  Une légère dyslexie 
  Et en guise de paraphe 
“Ta petite blonde sexy”  
      Et moi je suis un homme 
  Qui aime bien ce genre de jeu 
  (Je) n'aime pas les nonnes 
  Et j'en suis tombé amoureux 
  Amoureux  
      Elle écrit que dimanche 
  Elle s'ra sur la falaise 
  Où j'l'ai prise par les hanches 
  Et que dans l'hypothèse 
  Où j'n'aurais pas le tact 
  D'assumer mes ébats 
  Elle choisira l'impact 
  Trente mètres plus bas  
      Et moi je suis un homme 
  Qui aime bien ce genre d'enjeu 
  (Je) ne veux pas qu'elle s'assomme 
  Car j'en suis tombé amoureux 
  Amoureux  
      Grâce au cachet de la poste 
  D'une ville sur la Manche 
  J'étais à l'avant-poste 
  Au matin du dimanche 
  L'endroit était désert 
  Il faudra être patient 
  Des blondes suicidaires 
  Il n'y en a pas cent  
      Et moi je suis un homme 
  Qui aime bien ce genre d'enjeu 
  (Je) veux battre Newton 
  Car j'en suis tombé amoureux 
  Amoureux  
       Elle surplombait la Manche 
  Quand je l'ai reconnue 
  J'ai saisi par la manche 
  Ma petite ingénue 
  Qui ne l'était pas tant 
  Au regard du profil 
  Qu'un petit habitant 
  Lui f'sait sous le nombril  
      Et moi je suis un homme 
  Qui aime bien ce genre 
  d'enjeu  
      (Je) veux bien qu'il me nomme 
  Papa - s'il le veut 
  S'il le veut 
      https://youtu.be/7Vv5sDQ9aFU        
      Album "Repenti", © 2007 Barclay  
      Questions sur la chanson :  
      1. A votre avis, qui a envoyé cette lettre ?  
      2. Est-ce que l'expéditeur connaît la personne qui a reçu cette lettre ?  
      3. Est-ce que courrier était intentionnel ?  
      4. Comment réagit le narrateur ?  
      5. Que va-t-il faire?  
    6. Où va-t-il ? Que découvre t-il ?   | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
        Retour 
haut de page 
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
        Retour 
haut de page 
     | 
    Jean-Louis Aubert : "Les plages" 
      Sur toutes les plages du monde  
  Sur toutes les plages y a des mômes  
  Qui font signe aux bateaux  
  Sur toutes les plages de tous les coins  
  Y a des mômes qui tendent la main  
  Aux navires de passage  
   
  Et si pour toi, là bas c'est l'paradis  
  Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis  
  C'est ici hum ! C'est ici  
   
  Sur toutes les plages de toutes  
  les mers  
  Sur toutes les plages y a des mômes  
  Qui tournent le dos à leur mère  
  Sur toutes les plages, tous les pontons  
  Sur toutes les plages y a des p'tits garçons  
  Qui fixent l'horizon, l'horizon  
   
  Et si pour toi, là bas c'est l'paradis  
  Dis-toi qu'dans leur p'tite tête  
  l'paradis  
  C'est ici oui ! C'est ici  
   
  Qui veut les prendre à bord  
  Pourquoi pas eux d'abord !  
  Ils sauront être forts  
  Et dans leur cœur pas de remords  
  Non, aucun remords  
   
  Et par un beau matin  
  Y'en a un plus malin  
  ou y'en a un plus fou  
  ou peut-être un plus beau  
  Qui prendra le bateau  
  Pour le je-ne-sais-où  
  Pour le soleil ou pour les sous  
   
  Dans tous les ports du monde  
  Dans tous les ports y a des vieux qui débarquent 
  Et qui vont sur les plages s'asseoir près des vieilles barques  
  Et si pour eux, la vie c'était pas l'paradis  
  Dis-toi que dans leur vieille tête l'paradis maintenant 
  C'est ici, c'est ici  
       Sur toutes les plages y a des vieux 
  Qui regardent les mômes 
  Tendre la main aux bateaux  
      Album Premières prises  
      https://youtu.be/GSsjIgGFi8E 
      Questions sur la chanson :  
1. Quel est le sujet de la chanson ?  
      2. De quoi rêvent les mômes (enfants) qui regardent les bateaux ?  
      2. Que signifie : 
"Et si pour toi, là bas c'est l'paradis  
  Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis c'est ici ?"  
      2. Pourquoi ces enfants veulent prendre le bateau ?  
      3. Pourquoi des “vieux” viennent sur les plages ou dans les ports ?  
    4. Quel est la conclusion de la chanson ?           | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
          
        
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
        Retour 
haut de page 
        | 
    Abd al Malik : "C'est du lourd" 
      Un "slam" intéressant pour travailler l'écoute et la 
compréhension du Français car le texte est parlé (et non chanté) sur une
 musique douce.  
      Je m'souviens, maman qui nous a élevés toute seule, nous 
réveillait pour l'école quand on était gamins, elle écoutait la radio en
 pleurant notre pain, et puis après elle allait au travail dans le 
froid, la nuit, ça c'est du lourd.  
       Ou le père de Majid qui a travaillé toutes ces années de ses 
mains, dehors, qu'il neige, qu'il vente, qu'il fasse soleil, sans jamais
 se plaindre, ça c'est du lourd.  
      Et puis t'as tous ces gens qui sont venus en France parce 
qu'ils avaient un rêve et même si leur quotidien après il a plus 
ressemblé à un cauchemar, ils ont toujours su rester dignes, ils n'ont 
jamais basculé dans le ressentiment, ça c'est du lourd, c'est violent.  
       Et puis t'as tous les autres qui se lèvent comme ça, tard dans
 la journée, qui se grattent les bourses, je parle des deux, celles qui 
font référence aux thunes, du genre “ la fin justifie les moyens ” et 
celles qui font référence aux filles, celles avec lesquelles ils 
essaient de voir si y'a moyen, ça c'est pas du lourd.  
       Les mecs qui jouent les choses zerma devant les blocs deal, un
 peu de coke, de temps en temps un peu de ke-cra (crack) et disent “ je 
connais la vie moi monsieur ! ”, alors qu'ils connaissent rien, ça 
c'est pas du lourd.  
       Moi je pense à celui qui se bat pour faire le bien, qu'a mis 
sa meuf enceinte, qui lui dit j't'aime, je vais assumer, c'est rien, 
c'est bien, qui va taffer des fois même pour un salaire de misère, mais 
le loyer qu'il va payer, la bouffe qu'il va ramener à la baraque, frère,
 ça sera avec de l'argent honnête, avec de l'argent propre, ça c'est du 
lourd.  
       Je pense aussi à ces filles qu'on a regardé de travers parce 
qu'elles venaient de cités, qu'ont montré à coup de ténacité, de force, 
d'intelligence, d'indépendance, qu'elles pouvaient faire quelque chose 
de leur vie, qu'elles pouvaient faire ce qu'elles voulaient de leur vie,
 ça c'est du lourd. 
         
  Mais t'as le bourgeois aussi, genre emprunté, mais attention je 
n'généralise pas, je dis pas que tous les bourgeois sont condescendants,
 paternalistes ou totalement imbus de leur personne, je veux juste dire 
qu'il y a des gens qui comprennent pas, qui croient qu'être français 
c'est une religion, une couleur de peau, ou l'épaisseur d'un 
portefeuille en croco, ça c'est bête, c'est pas du lourd , c'est…  
       La France elle est belle, tu le sais en vrai, la France on 
l'aime, y'a qu'à voir quand on retourne au bled, la France elle est 
belle, regarde tous ces beaux visages qui s'entremêlent.  
       Et quand t'insultes ce pays, quand t'insultes ton pays, en 
fait tu t'insultes toi-même, il faut qu'on se lève, faut qu'on se batte 
dans l'ensemble, rien à faire de ces mecs qui disent “ vous jouez un 
rôle ou vous rêvez ”, ces haineux qui disent “ vous allez vous réveiller
 ”, parce que si on est arrivé, si on est arrivé à faire front avec nos 
différences, sous une seule bannière, comme un seul peuple, comme un 
seul homme, ils diront quoi tous ?  
      C'est du lourd, du lourd, un truc de malade…  
      http://www.dailymotion.com/video/xc7irz_abd-al-malik-c-est-du-lourd-clip-of_music?GK_FACEBOOK_OG_HTML5=1 
              
      Questions sur le slam :  
      1) Quelle est la signification de "C'est du lourd" ?   
      2) Que veut dire "pleurer notre pain" ?  
      3) Qui sont les personnages décrits dans la chanson ?  
      4) Que signifie "regarder de travers" ?  
    5) Que veut dire "retourner au bled" ?           | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
          
        
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
          
        Retour 
haut de page 
                                                                        
                                                                        
                                    | 
    Serge Gainsbourg : "Je suis venu te dire que je m'en vais"  
        Je suis venu te dire que je m'en vais 
  et tes larmes n'y pourront rien changer 
  comme dit si bien Verlaine “ au vent mauvais ” 
  je suis venu te dire que je m'en vais  
        Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures 
  tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure 
  des adieux à jamais 
  oui je suis au regret 
  de te dire que je m'en vais 
  oui je t'aimais, oui, mais  
        Je suis venu te dire que je m'en vais 
  tes sanglots longs n'y pourront rien changer 
  comme dit si bien Verlaine “ au vent mauvais ” 
  je suis venu te dire que je m'en vais  
        Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures 
  tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure 
  des adieux à jamais 
  oui je suis au regret 
  de te dire que je m'en vais 
  car tu m'en as trop fait  
        Je suis venu te dire que je m'en vais 
  et tes larmes n'y pourront rien changer 
  comme dit si bien Verlaine “ au vent mauvais ” 
  je suis venu te dire que je m'en vais  
        Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures 
  tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure 
  des adieux à jamais 
  oui je suis au regret 
  de te dire que je m'en vais 
  oui je t'aimais, oui, mais  
        Je suis venu te dire que je m'en vais 
  tes sanglots longs n'y pourront rien changer 
  comme dit si bien Verlaine “ au vent mauvais ” 
  je suis venu te dire que je m'en vais  
        Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures 
  tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure 
  des adieux à jamais 
  oui je suis au regret 
  de te dire que je m'en vais 
  car tu m'en as trop fait  
        https://youtu.be/--BTGqJmhow  
        Questions sur la chanson :          1) Quel est le sujet de la chanson ?  
        2) Que signifie : "tu blémis à présent qu'a sonné l'heure" ?  
        3) Qui était Verlaine ?  
        4) Que veut dire "tu sanglotes" (sangloter) ?  
        5) Est-ce que l'orateur va finalement rester ou partir ?  
        6) A la fin que signifie "je m'en vais car tu m'en a trop fait" ?  
           | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
          
         
      
  | 
    "Mon beau sapin"  
        Mon beau sapin roi des forêts  
  Que j'aime ta verdure !  
  Quand part l'hiver, bois et guérets,  
  Sont dépouillés de leurs attraits.  
        Mon beau sapin roi des forêts  
  Tu gardes ta parure.  
  Toi que Noël planta chez nous  
  Au saint anniversaire,  
  Joli sapin comme ils sont doux,  
  Et tes bonbons et tes joujoux,  
  Toi que Noël planta chez nous  
  Par les mains de ma mère.  
        Mon beau sapin roi des forêts  
  Que j'aime ta verdure !  
  Quand part l'hiver, bois et guérets,  
  Sont dépouillés de leurs attraits.  
        Mon beau sapin tes verts sommets  
  Et leur fidèle ombrage,  
  De la foi qui ne ment jamais,  
  De la constance et de la paix, 
  Mon beau sapin  
  tes verts sommets 
  M'offrent la douce image.  
        Mon beau sapin roi  
  des forêts  
  Que j'aime ta verdure !  
  Quand part l'hiver, bois et guérets,  
  Sont dépouillés  
  de leurs attraits.  
        https://youtu.be/7f2g2HfjSbc  
        Questions :          1) Connaissez-vous ce chant de Noël d'origine allemande ("O Tannenbaum" en allemand) ? 
        2) Quels sont les mots que vous ne connaissez pas ? 
        3) Considérez-vous que le sapin est le roi de la forêt ? 
        4) Pourquoi utilise-t-on le sapin comme l'arbre que l'on décore pour Noël ? 
        5) Dans votre pays, décore-t-on des sapins pour les fêtes de fin d'année ?  
           
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
    Retour 
haut de page 
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
    Retour 
haut de page 
      
      
      
      
      
      
      
    Retour 
haut de page  | 
    Grand corps malade : "A Montréal"  
       Comme j'suis quelqu'un d'pas compliqué  
J'écris des textes sur c'que j'vois  
Alors assis dans un café  
J'regarde la vie autour de moi  
Derrière la vitre il fait bien jour  
Et y'a du vent dans les arbres  
J'regarde le speed auprès des tours  
Et mes toasts au sirop d'érable  
J'me suis levé bien avant 7h  
C'est un exploit temporaire  
Habituellement ça m'ferait trop peur  
Mais j'suis en décalage horaire  
J'apprécie mon nouveau réel  
J'ai fait voyager mon moral  
Je sens qu'la journée sera belle  
Me revoici à Montréal  
On m'a dit qu'ici l'hiver est dur  
Alors j'suis venu au printemps  
Six mois dans l'froid c'est la torture  
Si j'peux éviter, j'aime autant  
Mais ce matin l'ciel est tout bleu  
Et j'sens qu'mon cœur est tout blanc  
J'vais connaître la ville un peu mieux  
Je veux voir Montréal en grand  
J'ai plutôt un bon apriori  
Parce que les gens sont accueillants  
Y'a plus de sourires qu'à Paris  
Et puis surtout y'a leur accent  
Mis à part quelques mots désuets  
Ils parlent le même langage que nous  
Mais pour l'accent j'sais leur secret  
Ils ont trop d'souplesse dans les joues  
 
Niveau architecture, Montréal c'est un peu n'importe quoi  
Y'a du vieux, du neuf, des clochés, des gratte-ciel qui s'côtoient  
Mais j'aime cette incohérence et l'influence de tous ces styles  
J'me sens bien dans ces différences, j'suis un enfant de toutes les villes  
Y'a plein d'buildings sévères, y'a des grosses voitures qui klaxonnent  
Et des taxis un peu partout, c'est l'influence anglo-saxonne  
Y'a des vitraux dans les églises et des pavés dans les ruelles  
Quelques traces indélébiles de l'influence européenne  
Y'a des grands centres commerciaux, et des rues droites qui forment des blocs  
Pas de doute la dessus, Montréal est la p'tite sœur de New York  
Y'a des p'tits restos en terrasse, un quartier latin et des crêperies  
Pas de doute la dedans, Montréal est la cousine de Paris  
Dans les lumières d'l'après-midi, j'ai chillé sur Sainte Catherine  
Et là j'ai magasiné, pas question d'faire du shopping  
Moi j'aime bien la rue Saint-Denis, c'est p'tet pas juste un hasard  
Et sur l'plateau des bobos j'ai pris l'soleil à la place des arts  
J'ai bien aimé l'vieux port et ses fantômes industriels  
Et bizarrement le quartier des musées j'le visiterai la fois prochaine  
Je prétends pas connaître la ville, j'suis qu'un touriste plein d'amitié  
Mais j'aime ce lieu, son air, et ses visages du monde entier  
J'me suis arrêté pour observer la nuit tomber sur Montréal  
Et l'dernier clin d'œil du soleil changer les couleurs du Mont Royal  
Les phares des voitures ont rempli les interminables avenues  
J'me suis senti serein, un peu chez moi, un peu perdu  
J'me suis réfugié dans un Starbucks afin d'finir de gratter  
Mon p'tit hommage sur cette ville où j'me suis senti adopté  
Sur ces habitants ouverts qui parlent un drôle de patois  
Et qui m'ont offert leur écoute, à 6000 bornes de chez moi  
Je reviendrai à Montréal car j'ai eu bin du fun  
Cette ville où les cheums ont des blondes et où les blondes ont des cheums  
J'ai pas encore vu grand-chose, j'veux découvrir et j'sais pourquoi  
Je reviendrai à Montréal voir les cousins Québécois  
    https://youtu.be/r4fm9ptMO2A     
    Questions :      
    1. Savez-vous qui est Grand corps malade ?  
    2. Comment appelle-t-on ce genre de chansons en France ? 
    3. Comprenez-vous de quoi il s'agit ?  
    4. Qui sont les "bobos" ?  
    5. Quelle est la signification de « gratter » mon p'tit hommage sur cette ville ?  
    6. Notez les expressions et mots de vocabulaires que vous ne connaissez pas ; On en parlera pendant la leçon.  
    7. Pourquoi le narrateur est déjà réveillé à 7 heures ; Est-ce qu'il a l'habitude de se lever tôt ? ?  
    8. Est-ce qu'il aime le froid ? Oui, non, pourquoi ?  
    9. Est-ce que les gens sont plus ou moins souriants à Montréal ou à Paris ?  
    10. Qu'est ce qu'on pourrait dire sur l'architecture de Montréal ?  
    11. Pourquoi Montréal est la petite sœur de New-York ?  
    12. Et pourquoi est-elle la cousine de Paris ?  
     | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
         | 
    Renan Luce : "Je suis une feuille" 
      Aurais-je imaginé que je trouverai là  
Une mine de stylo plantée sur ma peau...  
Les yeux de mon bourreau qui ne me quittent pas  
Ma blancheur lui fait peur je sais qu'il cherche ses mots... 
Je suis une feuille blanche je ne demandais rien  
Qu'à rester sur mon arbre et attendre la fin  
Moi j'aimais le vent se perdant dans les feuilles  
Et le murmure de la sève qui lui donnait la vie 
Moi j'aimais la hauteur que j'avais sur les choses 
Je n'ai pas vu venir la lame qui m'a trahie  
Si au moins je servais de papier officiel  
Pour signer des traités et protéger les faibles  
Ou être dans les mains d'un poète oublié  
Qui me jetterait des vers comme on cherche un ami 
 
J'aurais pu être pressée sur le cœur d'une enfant 
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant  
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans  
Et voler dans les airs sous les rires des enfants 
Ou être dans les pages d'un livre d'histoire  
Qui dit que le chemin est encore tellement long  
 
Mais voilà que je sens que la plume me frôle 
Et les lettres se forment comme l'encre tourbillonne 
Je n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces mots 
C'est la misère d'un homme que je sens sur mon dos  
Il dit je veux finir d'avec ma vie 
Pardonne moi mon amour mais je m'arrête ici  
Ce n'est pas de ta faute si je baisse les bras 
Mais j'ai perdu ma chance de gagner ici-bas 
Et moi c'était mon rôle de porter tous ces mots  
Et les larmes d'une femme tomberont sur moi bientôt  
 
J'aurais pu être pressée sur le cœur d'une enfant  
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant  
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans  
Et voler dans les airs sous les rires des enfants  
Mais je tourne la page d'une triste histoire  
Qui dit que le chemin n'était pas tellement long  
Pas tellement long...  
      https://youtu.be/cfJ3E8dHDhQ       Questions :  
      1. Quels sont les mots et expressions que vous n'avez pas compris ?  
      2. Qui est le personnage qui parle ? 
      3. Qui est son bourreau, et pourquoi la fait-il souffrir ?  
      4. Qu'imagine la feuille ?  
      5. Imaginez ce que la feuille aurait aussi pu devenir...        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
              Retour 
haut de page  | 
    Serge Gainsbourg  : "Le serpent qui danse" 
      Que j'aime voir chère indolente,  
De ton corps si beau,  
Comme une étoffe vacillante,        
      Que j'aime voir chère indolente,  
  De ton corps si beau,  
  Comme une étoffe vacillante,  
  Miroiter la peau !  
   
  Sur ta chevelure profonde  
  Aux âcres parfums,  
  Mer odorante et vagabonde  
  Aux flots bleus et bruns,  
   
  Comme un navire qui s'éveille  
  Au vent du matin,  
  Mon âme rêveuse appareille  
  Pour un ciel lointain  
   
  Tes yeux où rien ne se révèle  
  De doux ni d'amer,  
  Sont deux bijoux froids où se mêlent  
  L'or avec le fer  
   
À te voir marcher en cadence  
  Belle d'abandon  
  On dirait un serpent qui danse  
  Au bout d'un bâton  
   
  Sous le fardeau de ta paresse  
  Ta tête d'enfant  
  Se balance avec la mollesse  
  D'un jeune éléphant  
   
  Et ton corps se penche et s'allonge  
  Comme un fin vaisseau  
  Qui roule bord sur bord et plonge  
  Ces vergues dans l'eau  
   
  Comme un flot grossi par la fonte  
  Des glaciers grondants  
  Quand l'eau de ta bouche remonte  
  Au bord de tes dents  
   
  Je crois boire un vin de Bohème,  
  Amer et vainqueur  
  Un ciel liquide qui parsème  
  D'étoiles mon cœur !  
      Chanson adaptée d'un poème de Charles Baudelaire, dans "Les fleurs du mal". 
      https://youtu.be/FyAVDGSSxj4           | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Léo Ferré : "Chanson d'automne" 
      Les sanglots longs  
Des violons  
De l'automne  
Blessent mon cœur  
D'une langueur  
Monotone.  
 
Tout suffocant  
Et blême, quand  
Sonne l'heure,  
Je me souviens  
Des jours anciens  
Et je pleure  
Et je m'en vais  
Au vent mauvais  
Qui m'emporte  
Deçà, delà,  
Pareil à la  
Feuille morte.  
      Chanson adaptée d'un poème de Paul Verlaine, dans "Poèmes saturniens". 
      https://youtu.be/_iq43Vs8CEw             
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Barbara : "L'Aigle noir" 
      Un beau jour ou peut-être une nuit  
Près d' un lac je m' étais endormie  
Quand soudain semblant crever le ciel  
Et venant de nulle part  
Surgit un aigle noir  
 
Lentement les ailes déployées  
Lentement je le vis tournoyer  
Près de moi dans un bruissement d'ailes  
Comme tombé du ciel  
L' oiseau vint se poser  
 
Il avait les yeux couleur rubis  
Et des plumes couleur de la nuit  
A son front brillant de mille feux  
L' oiseau roi couronné  
Portait un diamant bleu  
 
De son bec il a touché ma joue  
Dans ma main il a glissé son cou  
C'est alors que je l' ai reconnu  
Surgissant du passé  
Il m' était revenu  
 
Dis l'oiseau oh dis emmène-moi  
Retournons au pays d' autrefois  
Comme avant dans mes rêves d'enfant  
Pour cueillir en tremblant  
Des étoiles des étoiles  
 
Comme avant dans mes rêves d'enfant  
Comme avant sur un nuage blanc  
Comme avant allumer le soleil  
Etre faiseur de pluie  
Et faire des merveilles  
 
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes  
Prit son vol pour regagner le ciel  
 
Quatre plumes couleur de la nuit  
Une larme ou peut-être un rubis  
J'avais froid il ne me restait rien  
L'oiseau m'avait laissé  
Seule avec mon chagrin  
      Un beau jour, ou peut-être une nuit  
  Près d'un lac je m'étais endormie  
  Quand soudain semblant crever le ciel  
  Et venant de nulle part  
  Surgit un aigle noir  
      Un beau jour... une nuit  
  Près d'un lac... endormie  
  Quand soudain  
  Il venait de nulle part  
  Il surgit... l'aigle noir  
      https://youtu.be/d9cEY13bUTo   | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
               | 
    Bernard Lavilliers : "Les Mains d'or" 
      Un grand soleil noir sur la vallée  
Cheminée muettes - portails verrouillés  
Wagons immobiles - tours abandonnées  
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé  
 
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts  
Bouffés par la rouille - le gel et la mort  
Un grand vent glacial fait grincer les dents  
Monstre de métal qui va dérivant  
 
Refrain :  
J'voudrais travailler encore - travailler encore  
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or  
Travailler encore - travailler encore  
Acier rouge et mains d'or  
 
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir  
Mes poumons mon sang et mes colères noires  
Horizons barrés là - les soleils très rares  
Comme une saignée rouge saignée sur l'espoir  
 
On dirait - le soir - des navires de guerre  
Battus par les vagues - rongés par la mer  
Tombés sur le flanc - giflé des marrées  
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier  
 
Refrain :  
J'voudrais travailler encore - travailler encore  
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or  
Travailler encore - travailler encore  
Acier rouge et mains d'or  
 
J'peux plus exister là  
J'peux plus habiter là  
Je sers plus à rien - moi  
Y a plus rien à faire  
 
Quand je fais plus rien - moi  
Je coute moins cher -  
Que quand je travaillais - moi  
D'après les experts  
 
J'me tuais à produire  
Pour gagner des clous  
C'est moi qui délire  
Ou qui devient fou  
      https://youtu.be/JCHfDXdvv1M       Questions :  
           
          1. Quel est, selon vous, le lieu décrit dans les strophes 1, 2 et 4 ?  
           
          2. Quels sont les adjectifs utilisés et que traduisent-ils ?  
           
  3. En lisant le refrain, pouvez-vous expliquer les sentiments qui ressortent ?  
   
  4. Quels sont les sentiments du travailleur dans la strophe 3 ?  
   
  5. Pouvez-vous résumer la vie de ce travailleur, telle que décrite dans les 4 dernières strophes ?  
              | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Calogero : "Si seulement je pouvais lui manquer" 
      Il suffirait simplement  
Qu'il m'appelle,  
Qu'il m'appelle,  
D'où vient ma vie  
Certainement pas du ciel  
 
Lui raconter mon enfance  
Son absence,  
Tous les jours,  
Comment briser le silence  
Qui l'entoure...  
 
Aussi vrai que de loin  
Je lui parle,  
J'apprends tout seul  
A faire mes armes,  
Aussi vrai qu'j'arrête pas  
D'y penser  
Si seulement  
Je pouvais lui manquer  
 
Est-ce qu'il va me faire un signe  
Manquer d'amour  
N'est pas un crime,  
J'ai qu'une prière à lui adresser  
Si seulement  
Je pouvais lui manquer  
 
Je vous dirais simplement,  
Qu'à part ça,  
Tout va bien,  
A part d'un père  
Je ne manque de rien  
Je vis dans un autre monde,  
Je m'accroche tous les jours  
Je briserai le silence  
Qui m'entoure  
 
Aussi vrai que de loin  
Je lui parle,  
J'apprends tout seul  
A faire mes armes,  
Aussi vrai qu' j'arrête pas  
D'y penser  
Si seulement  
Je pouvais lui manquer  
 Est ce qu'il va me faire un signe  
Manquer d'un père  
N'est pas un crime,  
J'ai qu'une prière à lui adresser  
Si seulement  
Je pouvais lui manquer 
      https://youtu.be/fn0Jx6S2TR4 
         
        | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Berry : "Demain" 
      Prendre l'air, parler à quelqu'un  
Avoir l'air d'aller plutôt bien  
Déjeuner, y penser au moins  
Tenir, tenir, tenir debout et demain  
Décoller de mon traversin  
Faire une liste de trucs qui vont bien  
M'y tenir, essayer au moins  
Tenir, tenir, tenir debout et demain  
Prendre un thé, et puis prendre un bain  
Me coiffer, essayer au moins  
Balancer tout ces vieux machins  
Tenir, tenir, tenir debout et demain  
 
Plus de chocs, et plus de prières  
Moins de clopes, plus de somnifères  
Refaire la chose que je préfère  
Tenir, tenir, tenir debout et demain  
Appeler quelqu'un qui m'aime bien  
L'étonner, changer de refrain  
L'inviter, manger plus ou moins  
Tenir, tenir, tenir debout et demain  
Mettre une robe, saluer le voisin  
Essayer de plaire à quelqu'un  
M'amuser de tout et de rien  
Tenir, tenir, tenir debout et demain  
 
Prendre l'air, parler à quelqu'un  
Avoir l'air d'aller plutôt bien  
Déjeuner, y penser au moins  
Tenir, tenir, tenir debout et demain  
      https://youtu.be/9iPGvsRijrc        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Céline Dion : "Pour que tu m'aimes encore" 
      J'ai compris tous les mots, j'ai bien compris, merci  
Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici  
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané  
Que le temps d'avant, c'était le temps d'avant  
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent  
 
Il faut que tu saches  
 
J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs  
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures  
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes  
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore  
 
Fallait pas commencer m'attirer me toucher  
Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer  
On me dit qu'aujourd'hui, on me dit que les autres font ainsi  
Je ne suis pas les autres  
Avant que l'on s'attache, avant que l'on se gâche  
 
Je veux que tu saches  
 
J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs  
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures  
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes  
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore  
 
Je trouverai des langages pour chanter tes louanges  
Je ferai nos bagages pour d'infinies vendanges  
Les formules magiques des marabouts d'Afrique  
J'les dirai sans remords pour que tu m'aimes encore  
 
Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes  
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne  
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir  
Vos jeux seront les nôtres si tel est ton désir  
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle  
Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore  
      https://youtu.be/CttF4YjBraI 
          | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Zaz : "Je veux" 
      Donnez- moi une suite au Ritz, je n'en veux pas !  
Des bijoux de chez Chanel, je n'en veux pas !  
Donnez -moi une limousine, j'en ferais quoi ? papalapapapala  
Offrez -moi du personnel, j'en ferais quoi ?  
Un manoir a Neuchâtel, ce n'est pas pour moi.  
Offrez -moi la Tour Eiffel, j'en ferais quoi ? papalapapapala  
 
Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le coeur papalapapapala… allons ensemble, découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité.  
 
J'en ai marre de vos bonnes manières, c'est trop pour moi !  
Moi je mange avec les mains et j'suis comme ça !  
J'parle fort et je suis franche, excusez moi !  
Finie l'hypocrisie moi j'me casse de là !  
J'en ai marre des langues de bois !  
Regardez- moi, toute manière j'vous en veux pas et j'suis comme çaaaaaaa (j'suis comme çaaa) papalapapapala  
 
Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le coeur papalapapapala… allons ensemble découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité !  
      https://youtu.be/-F_9fgtEKYg 
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Francis Cabrel : "Je l'aime à mourir" 
      Moi je n'étais rien  
Et voilà qu'aujourd'hui  
Je suis le gardien  
Du sommeil de ses nuits  
Je l'aime à mourir  
Vous pouvez détruire  
Tout ce qu'il vous plaira  
Elle n'a qu'à ouvrir  
L'espace de ses bras  
Pour tout reconstruire  
Pour tout reconstruire  
Je l'aime à mourir  
 
Elle a gommé les chiffres  
Des horloges du quartier  
Elle a fait de ma vie  
Des cocottes en papier  
Des éclats de rire  
Elle a bâti des ponts  
Entre nous et le ciel  
Et nous les traversons  
A chaque fois qu'elle  
Ne veut pas dormir  
Ne veut pas dormir  
Je l'aime à mourir  
 
Elle a dû faire toutes les guerres  
Pour être si forte aujourd'hui  
Elle a dû faire toutes les guerres  
De la vie, et l'amour aussi  
 
Elle vit de son mieux  
Son rêve d'opaline  
Elle danse au milieu  
Des forêts qu'elle dessine  
Je l'aime à mourir  
Elle porte des rubans  
Qu'elle laisse s'envoler  
Elle me chante souvent  
Que j'ai tort d'essayer  
De les retenir  
De les retenir  
Je l'aime à mourir  
      Pour monter dans sa grotte  
  Cachée sous les toits  
  Je dois clouer des notes  
À mes sabots de bois  
Je l' aime à mourir  
  Je dois juste m'asseoir  
   
  Je ne dois pas parler  
  Je ne dois rien vouloir  
  Je dois juste essayer  
  De lui appartenir  
  De lui appartenir  
  Je l'aime à mourir  
   
  Elle a dû faire toutes les guerres  
  Pour être si forte aujourd'hui  
  Elle a dû faire toutes les guerres  
  De la vie, et l'amour aussi  
      Moi je n'étais rien  
  Et voilà qu'aujourd'hui  
  Je suis le gardien  
  Du sommeil de ses nuits  
  Je l'aime à mourir  
  Vous pouvez détruire  
  Tout ce qu'il vous plaira  
  Elle n'aura qu'à ouvrir  
  L'espace de ses bras  
  Pour tout reconstruire  
  Pour tout reconstruire  
  Je l'aime à mourir  
      https://youtu.be/XHVqKqmbhFA  
         | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Francis Cabrel : "Samedi soir sur la terre" 
      Il arrive, elle le voit, elle le veut  
Et ses yeux font le reste  
Elle s'arrange pour mettre du feu  
Dans chacun de ses gestes  
Après c'est une histoire classique  
Quelque soit la fumée  
Quelque soit la musique  
Elle relève ses cheveux, elle espère qu'il devine  
Dans ses yeux de figurine  
      Il s'installe, il regarde partout  
  Il prépare ses phrases  
  Comme elle s'est avancée un peu  
  D'un coup leurs regards se croisent  
  Après c'est une histoire normale  
  Le verre qu'elle accepte, le sourire qu'il étale  
  En s'approchant un peu, il voit les ombres fines  
  Dans ses yeux de figurine  
      Refrain :  
      Pas la peine que je précise  
  D'où ils viennent et ce qu'ils ce disent  
  C'est une histoire d'enfant  
  Une histoire ordinaire  
  On est tout simplement, simplement  
  Un samedi soir sur la terre  
      ls se parlent, ils se frôlent, ils savent bien  
  Qu'il va falloir qu'ils sortent  
  Ils sont obligés de se toucher  
  Tellement la musique est forte  
  Après, c'est juste une aventure  
  Qui commence sur le siège arrière d'une voiture  
  Il voit les ombres bleues  
  Que le désire dessine  
  A son front de figurine  
      Refrain :  
      Pas la peine d'être plus précis  
  Cette histoire est déjà finie  
  On en ferait autant si c'était à refaire  
  On est tout simplement, simplement  
  Un samedi soir sur la terre 
      https://youtu.be/aFUwNBs8YO4   | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Francis Cabrel : "C'est écrit" 
      Elle te fera changer la course des nuages  
Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge  
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports  
C'est écrit  
 
Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre  
Tu t'entendras hurler que les diables l'emportent  
Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras  
C'est écrit  
 
Elle n'en sort plus de ta mémoire  
Ni la nuit, ni le jour  
Elle danse derrière les brouillards  
Et toi, tu cherches et tu cours  
 
Tu prieras jusqu'aux heures où personne n'écoute  
Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route  
T'en passeras des nuits à regarder dehors  
C'est écrit  
 
Elle n'en sort plus de ta mémoire  
Ni la nuit, ni le jour  
Elle danse derrière les brouillards  
Et toi tu cherches et tu cours  
Mais y'a pas d'amours sans histoires  
Et tu rêves, tu rêves  
      Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut  
  Et ces ombres qu'elle te dessine autour des yeux  
  Qu'est-ce qu'elle aime  
  Qu'est-ce qu'elle rêve  
  Qui elle voit 
  Et ces cordes qu' elle t'enroule autour des bras 
  Qu'est-ce qu'elle aime  
      Je t'écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles  
  Qu'à bien y réfléchir, elle n'est plus vraiment belle  
  Que t'es déjà passé par des moments plus forts  
  Depuis  
   
  Elle n'en sort plus de ta mémoire  
  Ni la nuit, ni le jour  
  Elle danse derrière les brouillards  
  Et toi, tu cherches et tu cours  
  Mais y'a pas d' amours sans histoires  
  Oh tu rêves tu rêves  
  Elle n'en sort plus de ta mémoire  
  Elle danse derrière les brouillards  
  Et moi j ai vécu la même histoire  
  Depuis je compte les jours... Depuis je compte les jours... Depuis je compte les jours  
      https://youtu.be/TYXJZNlnIHw  | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Gérald de Palmas : "Elle danse seule" 
      Perdu seul à l'autre bout du monde  
Je tue le temps seconde après seconde  
Je n'attends rien du hasard  
Je sais qu'elle vient ici tous les soirs  
 
Refrain  :  
Elle danse seule  
Ephémère et légère  
J'oublie tout, mon passé, mes misères  
Elle danse seule, seule  
 
Et je trime toute la journée  
Oui je trime pour ne pas penser  
J'ai quitté les miens depuis si longtemps  
Quand la nuit vient, je m'enivre et j'attends  
 
Refrain  :  
Elle danse seule  
Ephémère et légère  
J'oublie tout, mon passé, mes misères  
Elle danse seule, seule  
 
Mais je ne sais rien de sa vie  
C'est certainement mieux ainsi  
Elle sourit souvent mais parle peu  
Ça suffit à me rendre heureux  
      https://youtu.be/9NQE4n44LPk         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Grand Corps Malade : "Roméo kiffe Juliette" 
      Roméo habite au rez-de-chaussée du bâtiment trois  
Juliette dans l'immeuble d'en face au dernier étage  
Ils ont 16 ans tous les deux et chaque jour quand ils se voient  
Grandit dans leur regard une envie de partage  
C'est au premier rendez-vous qu'ils franchissent le pas  
Sous un triste ciel d'automne où il pleut sur leurs corps  
Ils s'embrassent comme des fous sans peur du vent et du froid  
Car l'amour a ses saisons que la raison ignore ( Refrain )  
 
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo  
Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo  
Un amour dans l'orage, celui des dieux, celui des hommes  
Un amour, du courage et deux enfants hors des normes  
 
Juliette et Roméo se voient souvent en cachette  
Ce n'est pas qu'autour d'eux les gens pourraient se moquer  
C'est que le père de Juliette a une kippa sur la tête  
Et celui de Roméo va tous les jours à la mosquée  
Alors ils mentent à leurs familles, ils s'organisent comme des pros  
S'il n'y a pas de lieux pour leur amour, ils se fabriquent un décor  
Ils s'aiment au cinéma, chez des amis, dans le métro  
Car l'amour a ses maisons que les darons ignorent ( Refrain )  
 
Le père de Roméo est vénèr, il a des soupçons  
La famille de Juliette est juive, tu ne dois pas t'approcher d'elle  
Mais Roméo argumente et résiste au coup de pression  
On s'en fout papa qu'elle soit juive, regarde comme elle est belle  
Alors l'amour reste clandé dès que son père tourne le dos  
Il lui fait vivre la grande vie avec les moyens du bord  
Pour elle c'est sandwich au grec et cheese au McDo  
Car l'amour a ses liaisons que les biftons ignorent ( Refrain )  
 
Mais les choses se compliquent quand le père de Juliette  
Tombe sur des messages qu'il n'aurait pas dû lire  
Un texto sur l'i-phone et un chat Internet  
La sanction est tombée, elle ne peut plus sortir  
Roméo galère dans le hall du bâtiment trois  
Malgré son pote Mercutio, sa joie s'évapore  
Sa princesse est tout prêt mais retenue sous son toit  
Car l'amour a ses prisons que la raison déshonore  
Mais Juliette et Roméo changent l'histoire et se tirent  
A croire qu'ils s'aiment plus à la vie qu'à la mort  
Pas de fiole de cyanure, n'en déplaise à Shakespeare  
Car l'amour a ses horizons que les poisons ignorent ( Refrain )  
 
Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo  
Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo  
Un amour dans un orage réactionnaire et insultant  
Un amour et deux enfants en avance sur leur temps.  
      https://youtu.be/RcxRMikZrbY        | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Grand Corps Malade : "Un verbe" 
      Un regard, une rencontre...  
un été, un sourire... 
un numéro, un mail, une attente, un souvenir... 
un appel, une voix, un début, un rencard... 
un horaire, un endroit, une venue, un espoir... 
une terrasse, un café, un dialogue, un moment... 
un soleil, une lumière, un cœur, un battement... 
une seconde, une minute, une heure, un plaisir... 
un au-revoir, une prochaine, une promesse, un désir... 
un après, une durée, une patience, un silence... 
un doute, un pourquoi, un regret, une distance... 
un retour, une surprise, un déluge, une marée... 
une suite, une envie un projet.. une soirée... 
une pleine lune, une virée, un instant, une pulsion... 
un frôlement, un baiser, une magie... 
un frisson...  
un accord, un avenir, une force, une destinée... 
une étoile, un poème et un verbe "aimer"  
      https://youtu.be/V5FFtxl18ck   | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Grégoire : "Toi + Moi" 
      Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent, 
        Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls, 
        Allez venez et entrez dans la danse, 
        Allez venez, laissez faire l'insouciance.  
      A deux à mille, je sais qu'on est capables, 
        Tout est possible, tout est réalisable, 
        On peut s'enfuir bien plus haut que nos rêves, 
        On peut partir bien plus loin que la grève.  
      Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent, 
        Plus lui, plus elle, plus tous ceux qui sont seuls, 
        Allez venez et entrez dans la danse, 
        Allez venez c'est notre jour de chance.  
      Avec l'envie, la force et le courage, 
        Le froid, la peur ne sont que des mirages, 
        Laissez tomber les malheurs pour une fois, 
        Allez venez, reprenez avec moi.  
      Oh, toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent, 
        Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls, 
        Allez venez et entrez dans la danse, 
        Allez venez, laissez faire l'insouciance.  
      Je sais, c'est vrai, ma chanson est naïve, 
        Même un peu bête, mais bien inoffensive, 
        Et même, si elle ne change pas le monde, 
        Elle vous invite à entrer dans la ronde. 
      Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent, 
        Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls, 
        Allez venez et entrez dans la danse, 
        Allez venez c'est notre jour de chance.  
      L'espoir, l'ardeur, prend tout ce qu'il te faut, 
        Mes bras, mon cœur, mes épaules et mon dos, 
        Je veux te voir des étoiles dans les yeux, 
        Je veux nous voir insoumis et heureux.  
      Oh, toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent, 
        Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls, 
        Allez venez et entrez dans la danse, 
        Allez venez, laissez faire l'insouciance.  
      Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent, 
        Plus lui, plus elle et tous ceux qui sont seuls, 
        Allez venez et entrez dans la danse, 
        Allez venez c'est notre jour de chance.  
      Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent, 
        Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls, 
        Allez venez et entrez dans la danse, 
        Allez venez et entrez dans la danse... 
      https://youtu.be/kOru9ITtVIg 
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Charles Aznavour : "La Bohème" 
      Je vous parle d´un temps  
Que les moins de vingt ans  
Ne peuvent pas connaître  
Montmartre en ce temps-là  
Accrochait ses lilas  
Jusque sous nos fenêtres  
Et si l´humble garni  
Qui nous servait de nid  
Ne payait pas de mine  
C´est là qu´on s´est connu  
Moi qui criait famine  
Et toi qui posais nue  
 
La bohème, la bohème  
Ça voulait dire on est heureux  
La bohème, la bohème  
Nous ne mangions qu´un jour sur deux  
 
Dans les cafés voisins  
Nous étions quelques-uns  
Qui attendions la gloire  
Et bien que miséreux  
Avec le ventre creux  
Nous ne cessions d´y croire  
Et quand quelque bistro  
Contre un bon repas chaud  
Nous prenait une toile  
Nous récitions des vers  
Groupés autour du poêle  
En oubliant l´hiver  
 
La bohème, la bohème  
Ça voulait dire tu es jolie  
La bohème, la bohème  
Et nous avions tous du génie  
 
Souvent il m´arrivait  
Devant mon chevalet  
De passer des nuits blanches  
Retouchant le dessin  
De la ligne d´un sein  
Du galbe d´une hanche  
Et ce n´est qu´au matin  
Qu´on s´asseyait enfin  
Devant un café-crème  
Epuisés mais ravis  
Fallait-il que l´on s´aime  
Et qu´on aime la vie  
 
La bohème, la bohème  
Ça voulait dire on a vingt ans  
La bohème, la bohème  
Et nous vivions de l´air du temps  
 
Quand au hasard des jours  
Je m´en vais faire un tour  
A mon ancienne adresse  
Je ne reconnais plus  
Ni les murs, ni les rues  
Qui ont vu ma jeunesse  
En haut d´un escalier  
Je cherche l´atelier  
Dont plus rien ne subsiste  
Dans son nouveau décor  
Montmartre semble triste  
Et les lilas sont morts  
 
La bohème, la bohème  
On était jeunes, on était fous  
La bohème, la bohème  
Ça ne veut plus rien dire du tout  
      https://youtu.be/pzvqwJaUcuY  | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    La Grande Sophie  : "Les bonnes résolutions" 
      Les bonnes résolutions  
M'envahissent la tête  
Chaque année j'ai l'intention  
D'atteindre la perfection  
De frôler tous les sommets  
Les bonnes résolutions  
J'en remplis des brouettes  
Et c'est la compétition  
Les plus grandes décisions  
Etalées sur des cahiers  
 
(Refrain) :  
Quand vient le mois de Janvier je nage  
Même au mois de Février je nage  
Et d'année en année je n'ai fait que passer  
A côté de mes promesses  
Quand arrive l'été j'enrage  
Je n'ai fait que brasser dommage  
Brasser de l'air jusqu'au prochain hiver  
D'autres résolutions  
 
Je suis une idéaliste  
Alors je fais des listes  
Que je n'applique jamais  
Je supplie ma volonté  
Froide comme un glaçon  
Elles sont si diverses  
Et tombent en averses  
Comme des révolutions  
Les bonnes résolutions  
Tranquillisent mon esprit  
 
J'arrête de fumer  
  Je vais travailler  
  Un peu plus encore  
  Cette année je fais du sport  
  Je m'organise et j'économise  
  Je fais des efforts et encore des efforts  
  Je vais tout ranger  
  Je vais essayer  
  De prendre du bon temps et cette fois au bon moment  
  Je m'améliore je prends soin de mon corps  
  Je positive j'ai des initiatives…  
        ( Refrain )  
      https://youtu.be/x0eqDt4l8Us  | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    La Grande Sophie : "On savait" 
      On avait les cheveux longs  
Des dents de lait et pourtant  
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer  
 
On chassait les papillons  
On posait plein de questions  
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer  
 
On collectionnait les billes  
On sentait bon la vanille  
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer  
 
On était toujours jaloux  
Et on attrapait des poux  
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer  
 
Qui aurait pu nous le dire  
Qui aurait su nous l'écrire  
Qui avait la solution  
Pour ne jamais devenir grand  
 
On partait dans les nuages  
Cueillir des pensées sauvages  
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer  
 
On courait jusqu'à plus soif  
On se faisait des grimaces  
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer  
 
Qui aurait pu nous le dire  
Qui aurait su nous l'écrire  
Qui avait la solution  
Pour ne jamais devenir grand  
 
Devenir grand...  
 
On voulait toujours faire vite  
Avant de prendre la fuite  
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer  
 
On avait la varicelle  
On était bien trop cruel  
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer  
 
Qui aurait pu nous le dire  
Qui aurait su nous l'écrire  
Qui avait la solution  
Pour ne jamais devenir grand  
      https://youtu.be/y1U3eV2Mx-M  | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
               | 
    Les Restos du Coeur  
      Les Enfoirés - "Les Restos du cœur 86" avec Yves Montand, Michel Platini, Nathalie Baye, Jean-Jacques Goldman, Michel Drucker et Coluche.  
      Moi, je file un rancard  
  A ceux qui n'ont plus rien  
  Sans idéologie, discours ou baratin  
  On vous promettra pas  
  Les toujours du grand soir  
  Mais juste pour l'hiver  
  A manger et à boire  
  A tous les recalés de l'âge et du chômage  
  Les privés du gâteau, les exclus du partage  
  Si nous pensons à vous, c'est en fait égoïste.  
  Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste  
   
  ( Refrain ) :  
  Aujourd'hui, on n'a plus le droit  
  Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid  
  Dépassé le chacun pour soi  
  Quand je pense à toi, je pense à moi  
  Je te promets pas le grand soir  
  Mais juste à manger et à boire  
  Un peu de pain et de chaleur  
  Dans les restos, les restos du cœur  
   
  Autrefois on gardait toujours une place à table  
  Une soupe, une chaise, un coin dans l'étable  
  Aujourd'hui nos paupières et nos portes sont closes  
  Les autres sont toujours, toujours en overdose  
   
  J'ai pas mauvaise conscience  
Ça m'empêche pas d'dormir  
Mais pour tout dire, ça gâche un peu le gout d'mes plaisirs  
  C'est pas vraiment ma faute si y'en a qui ont faim  
  Mais ça le deviendrait, si on n'y change rien  
   
  ( Refrain )  
        J'ai pas de solution pour te changer la vie  
  Mais si je peux t'aider quelques heures, allons-y  
  Y a bien d'autres misères, trop pour un inventaire  
  Mais ça se passe ici, ici et aujourd'hui  
      ( Refrain )  
      https://youtu.be/xnp-wM9kzM8  
       | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Pep's : "Libertà" 
      Tu sais qu'il y a un bateau qui mène au pays des rêves  
Là où il fait chaud, où le ciel n'a pas son pareil  
Tu sais qu'au bout d' cette terre  
Oh oui les gens sèment  
Des milliers d'graines de joie où pousse ici la haine  
On m'avait dit p'tit gars  
Là-bas on t'enlève tes chaînes  
On te donne une vie  
Sans t'jeter dans l'arène  
Comme ici tout petit après neuf mois à peine  
On te plonge dans une vie où tu perds vite haleine  
Alors sans hésiter  
J'ai sauté dans la mer  
Pour rejoindre ce vaisseau  
Et voir enfin cette terre  
Là-bas trop de lumière  
J'ai dû fermer les yeux  
Mais rien que les odeurs  
Remplissaient tous mes vœux  
      (Refrain) : 
        I just wanna be free in this way  
  Just wanna be free in my world  
  Vivere per libertà  
  Vivere nella libertà  
      Alors une petite fille aussi belle que nature  
  Me prit par la main et m'dit : "Suis cette aventure"  
  On disait même, oh oui que la mer l'enviait  
  Que la montagne se courbait pour la laisser passer  
  Elle m'emmena au loin avec une douceur sans fin  
  Et ses bouclettes dorées dégageaient ce parfum  
  Qui depuis des années guidait ce chemin  
  Ton chemin, mon chemin, le chemin  
   
  (Refrain)  
        Pour arriver enfin à ces rêves d'enfants  
  Qui n'ont pas de limites comme on a maintenant  
  J'ai vu des dauphins nager dans un ciel de coton  
  Où des fleurs volaient caressant l'horizon  
  J'ai vu des arbres pousser remplaçant les gratte-ciels  
  J'ai vu au fond de l'eau une nuée d'hirondelles  
   
  (Refrain)  
      https://youtu.be/9gNqkiPg4hk 
       | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Renaud : "Manhattan Kaboul" 
      Chanson chantée avec Axelle Red.  
      Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-yorkais 
        Dans mon building tout de verre et d'acier, 
        Je prends mon job, un rail de coke, un café,  
           
          Petite fille Afghane, de l'autre côté de la terre,  
  Jamais entendu parler de Manhattan,  
  Mon quotidien c'est la misère et la guerre  
   
  Deux étrangers au bout du monde, si différents  
  Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,  
  Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle  
   
  Un 747, s'est explosé dans mes fenêtres,  
  Mon ciel si bleu est devenu orage,  
  Lorsque les bombes ont rasé mon village  
   
  Deux étrangers au bout du monde, si différents  
  Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,  
  Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle  
   
  So long, adieu mon rêve américain,  
  Moi, plus jamais esclave des chiens  
  Ils t'imposaient l'islam des tyrans 
  Ceux là ont-ils jamais lu le coran ?  
           
          Suis redev'nu poussière,  
  Je s'rai pas maitre de l'univers,  
  Ce pays que j'aimais tell'ment serait-il  
  Finalement colosse aux pieds d'argile ?  
   
  Les dieux, les religions,  
  Les guerres de civilisation,  
  Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,  
  Font toujours de nous de la chair à canon  
   
  Deux étrangers au bout du monde, si différents  
  Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,  
  Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle  
   
  Deux étrangers au bout du monde, si différents  
  Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,  
  Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle  
      https://youtu.be/wm52xvcZeKI        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
              Retour 
haut de page  | 
    Renaud : "Les bobos" 
      Cette chanson peut faire l'objet d'une discussion avec le prof sur les bobos, les beaufs, les différentes classes sociales françaises, etc. (On peut s'inspirer du No 24 de French Accent Magazine, d'avril-mai 2010 sur le thème "Portrait d'une société française diversifiée"). Et l'analyse des célébrités,  médias et marques cités dans la chanson peut aussi être un bon thème de discussion. 
      On les appelle bourgeois bohêmes  
Ou bien bobos pour les intimes  
Dans les chanson d'Vincent Delerm  
On les retrouve à chaque rime  
Ils sont une nouvelle classe  
Après les bourges et les prolos  
Pas loin des beaufs, quoique plus classe  
Je vais vous en dresser le tableau  
Sont un peu artistes c'est déjà ça  
Mais leur passion c'est leur boulot  
Dans l'informatique, les médias  
Sont fier d'payer beaucoup d'impôts  
 
Les bobos, les bobos  
Les bobos, les bobos  
 
Ils vivent dans les beaux quartiers  
ou en banlieue mais dans un loft  
Ateliers d'artistes branchés,  
Bien plus tendance que l'avenue Foch  
ont des enfants bien élevés,  
qui ont lu le Petit Prince à 6 ans  
Qui vont dans des écoles privées  
Privées de racaille, je me comprends  
 
ils fument un joint de temps en temps,  
font leurs courses dans les marchés bios  
Roulent en 4x4, mais l'plus souvent,  
préfèrent s'déplacer à vélo  
 
Les bobos, les bobos  
Les bobos, les bobos  
 
Ils lisent Houellebecq ou philippe Djian,les Inrocks et Télérama,  
Leur livre de chevet c'est surand  
Près du catalogue Ikea.  
Ils aiment les restos japonais et le cinéma coréen  
passent leurs vacances au cap Ferret  
La côte d'azur, franchement ça craint  
Ils regardent surtout ARTE  
Canal plus, c'est pour les blaireaux  
Sauf pour les matchs du PSG  
et d'temps en temps un p'tit porno  
 
Les bobos, les bobos  
Les bobos, les bobos  
 
Ils écoutent sur leur chaîne hi fi  
France-info toute la journée  
Alain Bashung Françoise Hardy  
Et forcement Gérard Manset  
Ils aiment Desproges sans même savoir  
que Desproges les détestait  
Bedos et Jean Marie Bigard,  
même s'ils ont honte de l'avouer  
Ils aiment Jack Lang et Sarkozy  
Mais votent toujours Ecolo  
Ils adorent le Maire de Paris,  
Ardisson et son pote Marco  
 
Les bobos, les bobos  
Les bobos, les bobos  
 
La femme se fringue chez Diesel  
Et l'homme a des prix chez Kenzo  
Pour leur cachemire toujours nickel  
Zadig & Voltaire je dis bravo  
Ils fréquentent beaucoup les musées,  
les galeries d'art, les vieux bistrots  
boivent de la manzana glacée en écoutant Manu chao  
Ma plume est un peu assassine  
Pour ces gens que je n'aime pas trop  
par certains côtés, j'imagine 
  
Que j'fais aussi partie du lot  
 
Les bobos, les bobos  
Les bobos, les bobos  
      https://youtu.be/LZzR7-apnKA 
               | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Mika : "Elle me dit"  
      Poum poum poum  
Poum poum poum poum poum  
Hey !  
 
Elle me dit  
Ecris une chanson contente,  
Pas une chanson déprimante  
Une chanson que tout le monde aime  
 
Elle me dit  
Tu deviendras milliardaire  
T'auras de quoi être fier  
Ne finis pas comme ton père  
 
Elle me dit  
Ne t'enferme pas dans ta chambre  
Vas-y secoue toi et danse  
Dis moi c'est quoi ton problème ?  
 
Elle me dit  
Qu'est-ce que t'as, t'as l'air coincé  
T'es défoncé ou t'es gay ?  
Tu finiras comme ton frère  
Elle me dit  
 
Elle me dit c'est ta vie  
Fais ce que tu veux tant pis  
Un jour tu comprendras  
Un jour tu t'en voudras  
 
Elle me dit t'es trop nul  
Sors un peu de ta bulle  
Tu fais n'importe quoi  
On dirait que t'aimes ça  
 
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Danse danse danse  
Elle me dit danse  
 
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Danse danse danse  
 
Elle me dit  
Fais comme les autres garçons  
Vas taper dans un ballon  
Tu deviendras populaire  
 
Elle me dit  
Qu'est-ce' tu fous sur internet  
Ça va pas bien dans ta tête  
Regarde le temps que tu perds  
 
Elle me dit  
Pourquoi tu te plains tout le temps  
On dirais que t'as 8ans  
C'est pas comme ça qu'tu vas plaire  
 
Elle me dit  
Un jour je n'serais plus là  
Mais c'est quand elle me dit ça  
Qu'elle me dit un truc que j'aime  
Elle me dit  
 
Elle me dit c'est ta vie  
Fais ce que tu veux tant pis  
Un jour tu comprendras  
Un jour tu t'en voudras  
 
Elle me dit t'es trop nul  
Sors un peu de ta bulle  
Tu fais n'importe quoi  
On dirait que t'aimes ça  
 
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Danse danse danse  
Elle me dit danse  
 
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Danse danse danse  
 
Elle me dit  
T'as pas encore des cheveux blancs  
Et t'auras bientôt 30ans  
Faudrait que tu te réveilles  
 
Elle me dit  
Tu es toujours un enfant  
Tu ne seras jamais grand  
Et moi je suis déjà vieille  
 
Elle me dit  
Regarde un peu tes amis  
Qu'est-ce qu'ils vont faire de leur vie  
Ya de quoi se foutre en l'air  
 
Elle me dit  
Oui un jour tu me tueras  
Et c'est quand elle me dit ça  
Qu'elle me dit un truc que j'aime  
 
Elle me dit danse  
Elle me dit danse danse danse  
Elle me dit danse  
Elle me dit danse danse danse  
Elle me dit danse  
Elle me dit danse danse danse  
Elle me dit danse danse danse danse danse danse danse  
Elle me dit danse  
 
Elle me dit c'est ta vie  
Fais ce que tu veux tant pis  
Un jour tu comprendras  
Un jour tu t'en voudras  
 
Elle me dit t'es trop nul  
Sors un peu de ta bulle  
Tu fais n'importe quoi  
On dirait que t'aimes ça  
 
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Danse danse danse  
Elle me dit danse  
 
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Pourquoi tu gâches ta vie ?  
Danse danse danse  
Elle me dit danse  
      http://www.flevideo.com/fle_video_quiz_low_intermediate.php?id=3683  
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Laurent Voulzy  : "My Song of You"  
      Pour qu'elle penche la tête vers moi doucement  
Qu'elle sente dans mon cœur les sentiments  
Pour que dans ses fatigues ses sommeils  
Y'ait que moi  
Toutes ces mélodies  
Ces variétés que je traîne  
C'est tout simplement  
Pour que ma fiancée m'aime  
Que la réserve de baisers qu'elle a  
Que tous les messages que son cœur envoie  
Ouh...  
Que tous ces... kisses  
Aillent  
Sur ma joue  
      (Refrain) : 
        My... Song of you 
        C'est pour sécotùle you  
        C'est d' la colle chantée  
  Pour que tu partes jamais  
  Que tu dises à tout 1'monde  
  Ce guimauve singer  
  Moi tout ce qu'il sing ça m'plaît  
  Voilà pourquoi p'tit bout  
  I sing my sang of you  
   
  Pour qu' les beaux bateaux, les jolis avions  
  La laissent tranquille, rêveuse à la maison  
  Que ses itinéraires  
  Toutes ses croisières  
  Ce soit moi  
  Pour que dans mes notes  
  Dans mes chansons, dans mes airs  
  On sente quelque chose  
  Comme une présence ordinaire  
  Pour qu'au terminal, arrivé au port  
  On se dise "Youpi ! youpi !  
  On part encore" 
  Ouh...  
  Après le grand bye bye  
  J' lui chante encore  
   
  (Refrain)  
   
  You're mine  
  Oh you be mine  
  l'm your lover  
  I wanna be loved  
  C'est pour son amour en échange  
   
  (Refrain) 
      https://youtu.be/ayf7wifAZiU 
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Stéphane Eicher : "Déjeuner en paix"  
      J'abandonne sur une chaise 
        Le journal du matin 
        Les nouvelles sont mauvaises 
        D'où qu'elles viennent  
      J'attends qu'elle se réveille 
        Et qu'elle se lève enfin 
        Je souffle sur les braises 
        Pour qu'elles prennent  
      Cette fois Je ne lui annoncerai pas 
        La dernière hécatombe 
        Je garderai pour moi 
        Ce que m'inspire le monde 
        Elle m'a dit qu'elle voulait 
        Si je le permettais 
         
        Déjeuner en paix 
        Déjeuner en paix  
      Je vais à la fenêtre 
        Et le ciel ce matin 
        N'est ni rose ni honnête 
        Pour la peine 
        Est-ce que tout va si mal ? 
        Est-ce que rien ne va bien ?  
      L'homme est un animal 
        Me dit-elle 
        Elle prend son café en riant 
        Et me regarde à peine 
        Plus rien ne la surprend 
        Sur la nature humaine 
        C'est pourquoi elle voudrait 
        Enfin si je le permets  
      Déjeuner en paix 
        Déjeuner en paix 
        Déjeuner en paix  
      Je regarde sur la chaise 
        Le journal du matin 
        Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent 
        Crois-tu qu'il va neiger ? 
        Me demande-t-elle soudain 
        Me feras-tu un bébé pour Noël ?  
      Elle prend son café en riant 
        Elle me regarde à peine 
        Plus rien ne la surprend 
        Sur la nature humaine 
        C'est pourquoi elle voudrait 
        Enfin si je le permets  
      Déjeuner en paix (plusieurs fois)  
      https://youtu.be/tx1sGs7xENM        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Kaolin : "Partons vite"  
      Allez danse, danse, vient dans mes bras,  
Allez tourne, tourne, reste avec moi,  
Allez partons vite si tu veux bien, dès le jour,  
Le soleil brille très haut tu sais,  
Mais j'aime ça, je t'attendais  
Alors partons vite si tu veux bien, sans retour 
  
 
Rit plus fort et parle-moi  
De nos projets, de nos rêves tout ça  
Donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour  
Le temps comme ami, moi je veux bien  
Mais les amis ça va, ça vient,  
Alors partons vite brûler le jour et la nuit  
 
Evidemment, tu l'aimes encore,  
Je le vois bien tu sais, et puis alors ?  
Mais pour l'instant ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux.  
 
Je veux entendre, ton cœur qui bat, tu sais, je crois qu'il chante pour moi  
Mais en douceur comme ça tout bas, comme un sourd  
Mon cœur lui s'emballe, il vole haut, peut être un peut trop haut pour moi  
Mais je m'en fou, je suis vivant pour de bon  
 
Allez danse, danse, regarde-moi  
Allez tourne, tourne, ne t'arrête pas  
Allez partons vite, si tu veux bien, dès le jour  
le soleil brille, profitons-en  
Je t'attendrai, je t'aime tant  
Alors vas-t'en vite si tu veux bien, sans retour  
 
Evidemment, tu l'aimes encore,  
Ça crève les yeux mon dieu, Tu l'aimes encore  
Mais pour l'instant ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux  
 
Allez danse mon amour ! Allez danse !  
Faisons de nos enfants des droits !  
Fait tourner le monde mon amour, fait tourner le monde  
 
Allez danse, danse, retourne-toi  
Allez tourne, tourne, ne t'arrête pas  
Allez partons vite, si tu veux bien, dès le jour  
J'ai manqué d'air je m'en souviens,  
Toutes ses années sans toi sans rien  
Même mes chansons se baladaient le cœur lourd  
 
Evidemment, tu l'aimes encore,  
Ça crève les yeux mon dieu, ça crève les yeux mon dieu  
Mon dieu  
      http://www.musictory.fr/musique/Kaolin/Partons+Vite         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Sinsemilia, chanté par Kids United : "Tout le bonheur du monde"  
      On vous souhaite tout le bonheur du monde  
Et que quelqu'un vous tende la main  
Que votre chemin ______________ 
Qu'il mène vers de calmes jardins.  
Tout le bonheur du monde ! 
 
Puisque l'avenir ______________ 
Puisqu'on ne  contrôle pas  votre destin  
Que votre envol est _____________ 
Comme tout ce qu'on a à vous offrir 
Ne saurait toujours vous suffire 
Dans cette ________ à venir 
Puisqu'on ne sera ______________ 
Comme on le fut aux premiers pas.  
On vous souhaite tout le bonheur du monde  
Et que quelqu'un vous tende la main  
Que votre chemin ______________ 
Qu'il mène vers de calmes jardins.  
On vous souhaite tout le bonheur du monde  
_______________, comme pour demain  
Que votre soleil éclaircisse l'ombre 
Qu'il brille d'amour ____________.  
Tout le bonheur du monde ! 
 
Toute une vie s'offre devant vous 
Tant de rêves  à vivre jusqu'au bout  
Sûrement tant de joies  au rendez-  vous  
Libres de ___________________ 
De choisir quelle sera votre voie 
Et où celle-ci ______________  
J'espère juste que vous prendrez le temps  
De ________ de chaque instant.  
      On vous souhaite tout le bonheur du monde  
        Et que quelqu'un vous tende la main  
        Que votre chemin ______________ 
        Qu'il mène vers de calmes jardins.  
        On vous souhaite tout le bonheur du monde  
  _______________, comme pour demain  
        Que votre soleil éclaircisse l'ombre 
        Qu'il brille d'amour ____________.  
        Tout le bonheur du monde 
        Tout le bonheur du monde 
   
        Je sais pas quel monde ___________ 
  ________ 
  On fait de notre mieux, seulement parfois,  
  J'ose espérer que cela suffira 
        Pas à sauver votre ___________ 
        Mais à apaiser ___________  
        Pour le reste je me dois de vous ____ 
  ___________ 
        On vous souhaite tout le bonheur du monde  
        Et que quelqu'un vous tende la main  
        Que votre chemin ______________ 
        Qu'il mène vers de calmes jardins.  
        On vous souhaite tout le bonheur du monde  
  _______________, comme pour demain  
        Que votre soleil éclaircisse l'ombre 
        Qu'il brille d'amour ____________.  
        Tout le bonheur du monde 
https://youtu.be/oco37TG2LOM        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
         | 
    Ben l'Oncle Soul : "Soulman"  
      J'ai pas le regard de Spike Lee  
J'ai pas le génie de De Vinci  
J'ai pas les pieds sur terre  
La patience de ma banquière  
J'ai pas ces choses-là.  
 
J'ai pas la sagesse de Gandhi  
L'assurance de Mohamed Ali  
J'ai pas l'âme d'un gangster  
La bonté de l'Abbé Pierre  
Ni l'aura de Guevara.  
 
Je ne suis qu'un soul man  
Écoute ça baby.  
Je suis pas un superman  
Loin de là.  
Juste moi, mes délires  
Je n'ai rien d'autre à offrir  
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.  
 
J'ai pas le physique des magazines  
J'ai pas l'humour de Charlie Chaplin  
J'ai pas la science infuse  
Le savoir-faire de Bocuse  
Non je n'ai pas ces choses-là.  
 
J'ai pas la chance de Neil Armstrong  
J'ai pas la carrure de King Kong  
Plusieurs cordes à mon arc  
La ferveur de Rosa Parks  
Ni le courage de Mandela.  
 
Je ne suis qu'un soul man  
Écoute ça baby.  
Je suis pas un superman  
Loin de là.  
Juste moi, mes délires  
Je n'ai rien d'autre à offrir  
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.  
 
Je ne suis qu'un soul man  
Écoute ça baby.  
Je suis pas un superman  
Loin de là.  
Juste moi, mes délires  
Je n'ai rien d'autre à offrir  
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça  
 
Moi j'aurais aimé être comme eux ;  
Être hors du commun.  
J'ai bien essayé  
J'ai fait de mon mieux,  
Mais quoi que je fasse  
A la fin :  
 
Je ne suis qu'un soul man  
Écoute ça baby.  
Je suis pas un superman  
Loin de là.  
Juste moi, mes délires  
Je n'ai rien d'autre à offrir  
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.  
 
Je ne suis qu'un soul man.  
Écoute ça baby.  
Je suis pas un superman  
Loin de là.  
Juste moi, mes délires  
Je n'ai rien d'autre à offrir  
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.  
 
Non, non, non, non  
Juste moi,  
Mes délire.  
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça !  
      https://youtu.be/69ptYXvUo7M        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Vanessa Paradis : "La Seine"  
      Elle sort de son lit  
  Tellement sûre d'elle  
  La Seine, la Seine, la Seine  
  Tellement jolie elle m'ensorcelle  
  La Seine, la Seine, la Seine  
  Extralucide la Lune est sur  
  La Seine, la Seine, la Seine  
  Tu n'es pas saoul  
  Paris est sous  
  La Seine, la Seine, la Seine  
   
  (Refrain) :  
  Je ne sais, ne sais, ne sais pas pourquoi  
  On s'aime comme ça, la Seine et moi  
  Je ne sais, ne sais, ne sais pas pourquoi  
  On s'aime comme ça la Seine et moi  
   
  Extra lucille quand tu es sûr  
  La Seine, la Seine, la Seine  
  Extravagante quand l'ange est sur  
  La Seine, la Seine, la Seine  
   
  (Refrain)  
   
  Sur le pont des Arts  
  Mon cœur vacille  
  Entre deux eaux  
  L'air est si bon  
  Cet air si pur  
  Je le respire  
  Nos reflets perchés  
  Sur ce pont  
      ( Refrain réduit )  
      https://www.youtube.com/watch?v=vlPZLE2g0Kc        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
               | 
    "Petit Papa Noël" 
      C'est la belle nuit de Noël  
La neige étend son manteau blanc  
Et les yeux levés vers le ciel  
A genoux, les petits enfants  
Avant de fermer les paupières  
Font une dernière prière.  
 
(Refrain) :  
Petit papa Noël  
Quand tu descendras du ciel  
Avec des jouets par milliers  
N'oublie pas mon petit soulier.  
Mais avant de partir  
Il faudra bien te couvrir  
Dehors tu vas avoir si froid  
C'est un peu à cause de moi.  
 
Le marchand de sable est passé  
Les enfants vont faire dodo  
Et tu vas pouvoir commencer  
Avec ta hotte sur le dos  
Au son des cloches des églises  
Ta distribution de surprises.  
 
(Refrain)  
 
Il me tarde que le jour se lève  
Pour voir si tu m'as apporté  
Tous les beaux joujoux que je vois en rêve  
Et que je t'ai commandés.  
 
(Refrain)  
 
Et quand tu seras sur ton beau nuage  
Viens d'abord sur notre maison  
Je n'ai pas été tous les jours très sage  
Mais j'en demande pardon.  
 
(Refrain)  
      https://youtu.be/W2ZmTMzN5NY         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Renan Luce : "Les Voisines" 
      J'ai toujours préféré aux voisins les voisines  
Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets  
Je me suis inventé un amour pantomime  
Où glissent en or et noir tes bas sur tes mollets  
 
De ma fenêtre en face  
Je caresse le plexiglas  
Je maudis les techniciens  
Dont les stores vénitiens  
Découpent en tranches  
La moindre pervenche  
Déshabillée  
 
J'ai toujours préféré aux voisins les voisines  
Qui sèchent leurs dentelles au vent sur les balcons  
      C'est un peu toi qui danse quand danse la mousseline  
  Invité au grand bal de tes slips en coton  
   
  De ma fenêtre en face  
  Je caresse le plexiglas  
  Je maudis les méninges  
  Inventeurs du sèche-linge  
  Plus de lèche-vitrine  
  A ces cache-poitrines  
  Que tu séchais  
   
  J'ai toujours préféré aux voisins les voisines  
  Qui vident leurs armoires en quête d'une décision  
  Dans une heure environ, tu choisiras le jean  
  Tu l'enfileras bien sûr dans mon champ de vision  
   
  De ma fenêtre en face  
  Je caresse le plexiglas  
  Concurrence déloyale  
  De ton chauffage central  
  Une buée dense  
  Interrompt ma transe  
  Puis des épais rideaux  
  Et c'est la goutte d'eau  
  Un ravalement de façade  
  Me cache ta palissade  
  Une maison de retraite  
  Construite devant ma fenêtre  
  Sur un fil par centaines  
  Sèchent d'immenses gaines  
   
  J'ai toujours préféré aux voisins les voisines...  
      https://youtu.be/Z-L4jPVoNAE 
               | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Georges Brassens : "Je me suis fait tout petit" 
      Je n'avais jamais ôté mon chapeau  
Devant personne  
Maintenant je rampe et je fait le beau  
Quand elle me sonne  
J'étais chien méchant, elle me fait manger  
Dans sa menotte  
J'avais des dents de loup, je les ai changées  
Pour des quenottes.  
      ( Refrain ) :  
  Je me suis fait tout petit devant une poupée  
  Qui ferme les yeux quand on la couche  
  Je me suis fait tout petit devant une poupée  
  Qui fait Maman quand on la touche.  
   
  J'étais dur à cuire, elle m'a converti  
  La fine bouche  
  Et je suis tombé tout chaud, tout rôti  
  Contre sa bouche  
  Qui a des dents de lait quand elle sourit  
  Quand elle chante  
  Et des dents de loup quand elle est furie  
  Qu'elle est méchante  
   
  Je subis sa loi, je file tout doux  
  Sous son empire  
  Bien qu'elle soit jalouse au-delà de tout  
  Et même pire  
  Une jolie pervenche qui m'avait parue  
  Plus jolie qu'elle  
  Une jolie pervenche un jour en mourut  
  A coup d'ombrelle  
        Tous les somnambules, tous les mages m'ont  
  Dit sans malice  
  Qu'en ses bras en croix, je subirais mon  
  Dernier supplice  
  Il en est de pires il en est de meilleurs  
  Mais à tout prendre  
  Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs  
  S'il faut se pendre.  
      ( Refrain )  
      https://youtu.be/yeVwgtcaOGU 
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page        | 
    Grand Corps Malade : "Les voyages en train" 
      J'crois qu'les histoires d'amour c'est comme les voyages en train, 
        Et quand j'vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un, 
        Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ? 
        Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?  
        Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins, 
  Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins, 
  Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai, 
  Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet, 
  Toi aussi tu leur fais signe et t'imagines leurs commentaires, 
  Certains pensent que tu t'plantes et qu't'as pas les pieds sur terre, 
  Chacun y va d'son pronostic sur la durée du voyage, 
  Pour la plupart le train va dérailler dès l'premier orage.  
        Le grand amour change forcément ton comportement,  
  Dès l'premier jour faut bien choisir ton compartiment,  
  Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,  
  Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe ?  
        Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage, 
  Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages, 
  Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure, 
  T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur.  
        Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bat de l'aile, 
  Toi tu te dis que tu n'y es pour rien et que c'est sa faute à elle,  
  Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t'écœure,  
  Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le cœur.  
   
  Et le train ralentit, c'est déjà la fin de ton histoire, 
  En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,  
  Tu dis au revoir à celle que t'appelleras désormais ton ex, 
  Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.  
        C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train, 
        Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un, 
        Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ? 
        Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?  
        Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train, 
        A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain, 
        Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure, 
        Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur. 
        Il est facile de prendre un train encore faut-il prendre le bon, 
        Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon wagon,  
  Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles, 
  Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.  
        Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève,  
  Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves, 
  Et y a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention, 
  Mais forcément ils descendront déçus à la prochaine station,  
  Y a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives, 
  Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive, 
  Et y a les aventuriers qu'enchaînent voyage sur voyage, 
  Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.  
        Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois, 
  On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi, 
  Depuis je traîne sur le quai je regarde les trains au départ, 
  Y a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sens à part.  
        Il paraît que les voyages en train finissent mal en général, 
        Si pour toi c'est le cas accroche-toi et garde le moral, 
        Car une chose est certaine y aura toujours un terminus, 
        Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.  
      https://youtu.be/eZUz2ACOpVY         | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Benabar : "Le dîner" 
      J'veux pas y'aller à ce dîner, j'ai pas l'moral, j'suis fatigué, ils nous en voudront pas, allez on n'y va pas. En plus faut que je fasse un régime ma chemise me boudine, j'ai l'air d'une chipolata, je peux pas sortir comme ça. Ça n'a rien à voir je les aime bien tes amis, mais je veux pas les voir parce que j'ai pas envie.  
         
On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.  
      J'suis pas d'humeur, tout me déprime, et il se trouve que par hasard, y'a un super bon film à la télé ce soir. Un chef-d'œuvre du 7ème art que je voudrais revoir, un drame très engagé sur la police de Saint-Tropez. C'est une satire sociale dont le personnage central est joué par de Funès, en plus y'a des extraterrestres.  
      On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.  
        J'ai des frissons je me sens faible, je crois que je suis souffrant, ce serait pas raisonnable de sortir maintenant. Je préfère pas prendre de risque, c'est peut-être contagieux, il vaut mieux que je reste, ça m'ennuie mais c'est mieux. Tu me traites d'égoïste, comment oses-tu dire ça ? Moi qui suis malheureux et triste et j'ai même pas de home cinéma.  
      On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.  
      https://youtu.be/3X-KbPmOx8s   | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
         | 
    Patricia Kaas  : "Mademoiselle chante le blues" 
      Y'en a qui élèvent des gosses au fond des HLM  
Y'en a qui roulent leurs bosses du Brésil en Ukraine  
Y'en a qui font la noce du côté d'An g oulême  
Et y'en a même qui militent dans la rue avec tracts et banderoles  
Et y'en a qui en peuvent plus de jouer les sex symbols  
Y'en a qui vendent l'amour au fond de leur bagnole.  
 
  Mademoiselle chante le blues  
  Soyez pas trop jalouses  
  Mademoiselle boit du rouge  
  Mademoiselle chante le blues  
   
  Y'en a huit heures par jour qui tapent sur des machines  
  Y'en a qui font la cour masculine féminine  
  Y'en a qui lèchent les bottes comme on lèche des vitrines  
  Et y'en a même qui font du cinéma, qu'on appellent Marilyn  
  Mais Marilyn Dubois sera jamais Norma Jean  
  Faut pas croire que le talent c'est tout ce qu'on s'imagine. 
  Mademoiselle chante le blues 
        Mademoiselle chante le blues  
  Elle a du gospel dans la voix et elle y croit.  
   
  Y'en a qui se font bonne sœur, avocat, pharmacienne  
  Y'en a qui ont tout dit quand elles ont dit je t'aime  
  Y'en a qui sont vieilles filles du côté d'Angoulême  
  Y'en a même qui jouent femmes libérées  
  Petit joint et gardénal qui mélangent vie en rose et image d'Epinal  
  Qui veulent se faire du bien sans jamais se faire du mal. 
   
  Mademoiselle chante le blues 
  Soyez pas trop jalouses  
  Mademoiselle boit du rouge  
  Mademoiselle chante le blues 
  Mademoiselle chante le blues  
   
  https://youtu.be/hDm3KL_nzOs 
        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
               | 
    Jacques Brel : "Les vieux" 
      Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux 
        Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux 
        Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan 
        Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps 
        Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier 
        Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières 
        Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent 
        Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends  
      Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés 
        Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter 
        Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit 
        Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit 
        Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide 
        C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide 
        Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent 
        Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend  
      Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps 
        Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant 
        Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère 
        Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer 
        Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin 
        Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin  
      Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent 
        Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends 
        Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.  
      https://youtu.be/jDh9UeoIOjA        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Thomas Dutronc : "J'aime plus Paris" 
      J'fais le plein d'essence  
Je pense aux vacances  
Je fais la gueule  
Et je suis pas le seul  
 
Le ciel est gris  
Les gens aigris  
Je suis pressé  
Je suis stressé  
 
J'aime plus Paris  
On court partout, ça m'ennuie  
J'vois trop de gens  
Je me fous de leur vie  
J'ai pas le temps  
Je suis si bien dans mon lit  
 
Prépare une arche  
Delanoë,  
Tu vois bien  
Qu'on veut se barrer  
Même plaqué or, Paris est mort  
Il est cinq heures, Paris s'endort  
 
Je sens qu'j'étouffe  
Je manque de souffle  
Je suis tout pâle  
Sur un petit pouf  
J'aime plus Paris  
Non mais on se prend pour qui ?  
J'veux voir personne  
Couper mon téléphone  
Vivre comme les nonnes  
J'parle pas de John  
 
J'aime plus Paris  
        Passé l'périph,  
  Les pauvres hères  
  N'ont pas le bon goût  
  D'être millionnaires  
   
  Pour ces parias, la ville lumière  
  C'est tout au bout du RER  
  Y a plus de titi mais des minets  
  Paris sous cloche, ça me gavroche  
  Il est fini l'Paris d'Audiard  
  Mais aujourd'hui, voir celui d'Hédiard  
   
  J'aime plus Paris  
  Non mais on se prend pour qui ?  
  Je vois trop de gens  
  Je me fous de leur vie  
  J'ai pas le temps  
  Je suis si bien dans mon lit  
      J'irais bien voir la mer  
  Ecouter les gens se taire  
  J'irais bien boire une bière  
  Faire le tour de la Terre  
   
  J'aime plus Paris  
  Non mais on se prend pour qui ?  
  J' vois trop de gens  
  Je me fous de leur vie  
  J'ai pas le temps  
  Je suis si bien dans mon lit  
   
  Pourtant Paris  
  C'est toute ma vie  
  C'est la plus belle  
  J'en fais le pari  
  Il n'y a qu'elle  
  C'est bien l'ennui  
      J'aime plus Paris  
      https://youtu.be/st4wGhdbuD4  | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Zazie : "Je suis un homme" 
      Je suis un homme de Cro-Magnon  
Je suis un singe ou un poisson  
Sur la terre en toute saison  
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.  
 
Je suis un seul puis des millions  
Je suis un homme au cœur de lion  
A la guerre en toute saison  
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.  
 
Je suis un homme plein d'ambition  
Belle voiture et belle maison  
Dans la chambre ou dans le salon  
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.  
 
Je fais l'amour et la révolution  
Je fais le tour de la question  
J'avance, avance à reculons  
Et je tourne en rond, je tourne en rond.  
 
Tu vois, j'suis pas un homme,  
Je suis le roi de l'illusion  
Au fond, qu'on me pardonne  
Je suis le roi, le roi des cons.  
 
Je fais le monde à ma façon  
Coulé dans l'or et le béton  
Corps en cage, jeté en prison  
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.  
 
Assis devant ma télévision  
Je suis de l'homme, la négation  
Pur produit de consommation  
Oui, mon compte est bon  
Mon compte est bon.  
 
Tu vois, j'suis pas un homme,  
Je suis le roi de l'illusion  
Au fond, qu'on me pardonne  
Je suis le roi, le roi des cons.  
 
C'est moi, le maître du feu,  
Le maître du jeu, le maître du monde  
Et vois ce que j'en ai fait,  
Une terre glacée, une terre brûlée,  
La terre des hommes que les hommes abandonnent.  
 
Je suis un homme au pied du mur  
Comme une erreur de la nature  
Sur la terre sans d'autres raisons  
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.  
 
Je suis un homme et je mesure  
Toute l'horreur de ma nature  
Pour ma peine, ma punition,  
Moi je tourne en rond, je tourne en rond  
 
Je suis un homme et je mesure  
Toute l'horreur de ma nature  
Pour ma peine, ma punition,  
Moi je tourne en rond, je tourne en rond  
 
Moi je tourne en rond, je tourne en rond  
      https://youtu.be/ltASbdlJsGU  | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Alain Souchon : "Parachute doré" 
      A dieu mégaphones, adieu calicots 
        Adieu représentants syndicaux 
        A moi le soleil et le calypso 
        La nana, la noix de coco 
        A moi les alizés, les vents tropicaux 
        Et moi, bien frisé, sur le bateau 
      Adieu les traders, adieu joggings         
        Les briefings à l'heure Breitling 
        Ouvriers, riez, adieu les blouses grises 
        En Chine, l'usine, on délocalise  
      Les cours ont dégringolé  
  Les banques ont pu rigoler  
      La boîte a coulé, mais pouce  
  On va se la couler douce  
  La pilule, on va… se la dorer  
  J'ai le parachute… chut ! doré  
      Adieu mégaphones, adieu calicots  
  Adieu représentants syndicaux  
  A moi le soleil et le calypso  
  La nana, la noix de coco  
  Adieu, Château Petrus  
  En costard Lanvin  
  Adieu les jolies putes russes  
  Dans les Mystère 20  
      Balancez les fraiseuses, les machines-outils 
        Riez, ouvriers, joli gâchis ! 
        J'ai creusé, creusé, j'ai creusé la dette 
        Au lieu de me creuser la tête  
      Un jour, les cours ont chuté  
  Et moi… parachuté  
      La boîte a coulé, mais pouce 
        On va se la couler douce 
        La pilule, on va… se la dorer  
        J'ai le parachute… chut ! doré  
      Adieu mégaphones, adieu calicots  
  Adieu représentants syndicaux  
  A moi le soleil et le calypso  
  La nana, la noix de coco  
      Adieu téléphone, adieu le bureau 
        Secrétaire aux hauts talons hauts 
        A moi les alizés, les vents tropicaux 
        Et moi, bien frisé, sur le bateau  
      La boîte a coulé, mais pouce  
  On va se la couler douce  
  La pilule, on va… se la dorer  
  J'ai le parachute… chut !  
      https://youtu.be/7fGTpks6LCs 
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Alain Souchon : "Et si en plus y'a personne" 
      Abderhamane, Martin, David  
Et si le ciel était vide  
Tant de processions, tant de têtes inclinées  
Tant de capuchons tant de peur souhaitées  
Tant de démagogues de Temples de Synagogues  
Tant de mains pressées, de prières empressées  
 
Tant d'angélus  
Ding  
Qui résonne  
Et si en plus  
Ding  
Y'a personne  
 
Abderhamane, Martin, David  
Et si le ciel était vide  
Il y a tant de torpeurs  
De musiques antalgiques  
Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques  
Il y a tant de questions et tant de mystères  
Tant de compassions et tant de révolvers  
 
Tant d'angélus  
Ding  
Qui résonne  
Et si en plus  
Ding  
Y'a personne  
 
Arour hachem, Inch Allah  
Are Krishhna, Alléluia  
 
Abderhamane, Martin, David  
Et si le ciel était vide  
Si toutes les balles traçantes  
Toutes les armes de poing  
Toutes les femmes ignorantes  
Ces enfants orphelins  
Si ces vies qui chavirent  
Ces yeux mouillés  
Ce n'était que le vieux plaisir  
De zigouiller  
 
Et l'angélus  
Ding  
Qui résonne  
Et si en plus  
Ding  
Y'a personne  
 
Et l'angélus  
Ding  
Qui résonne  
Et si en plus  
Ding  
Y'a personne  
      https://youtu.be/nZ0pOdDxnUM 
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Alain Souchon : "Foule sentimentale" 
      Oh la la la vie en rose  
Le rose qu'on nous propose  
D'avoir les quantités d'choses  
Qui donnent envie d'autre chose  
Aïe, on nous fait croire  
Que le bonheur c'est d'avoir  
De l'avoir plein nos armoires  
Dérisions de nous dérisoires car  
 
Foule sentimentale  
On a soif d'idéal  
Attirée par les étoiles, les voiles  
Que des choses pas commerciales  
Foule sentimentale  
Il faut voir comme on nous parle  
Comme on nous parle  
 
Il se dégage  
De ces cartons d'emballage  
Des gens lavés, hors d'usage  
Et tristes et sans aucun avantage  
On nous inflige  
Des désirs qui nous affligent  
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né  
Pour des cons alors qu'on est  
Des  
 
Foules sentimentales  
Avec soif d'idéal  
Attirées par les étoiles, les voiles  
Que des choses pas commerciales  
Foule sentimentale  
Il faut voir comme on nous parle  
Comme on nous parle  
 
On nous Claudia Schieffer  
On nous Paul-Loup Sulitzer  
Oh le mal qu'on peut nous faire  
Et qui ravagea la moukère  
Du ciel dévale  
Un désir qui nous emballe  
Pour demain nos enfants pâles  
Un mieux, un rêve, un cheval  
 
Foule sentimentale  
On a soif d'idéal  
Attirée par les étoiles, les voiles  
Que des choses pas commerciales  
Foule sentimentale  
Il faut voir comme on nous parle  
Comme on nous parle  
      https://youtu.be/etR0o6yAAWk 
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Mylène Farmer  : "Appelle mon numéro" 
      Qui entre dans l'histoire  
Entre dans le noir  
Histoire d'y voir  
Mon plus beau geste  
      J'ai un pillow du soir  
  Un pillow de star  
  Sans pillow je n'ai  
  Plus l'envie d'être  
      Qui entre dans l'histoire  
  Cache derrière un fard, noir  
  La peur des regards  
  Qui glissent et blessent  
      J'ai un pillow en plumes  
  En forme de lune  
  En forme de dune  
  Refais le geste  
      (Refrain) :  
      Appelle mon numéro  
  J'humeur à zéro  
  Appelle mon numéro  
  J'ai le sang si chaud  
  Appelle mon numéro  
  Viens dans mon sillage  
  Ni trop sage  
  Ni collage  
  Juste ce qu'il me faut  
      Appelle mon numéro  
  Compose ma vie  
  Appelle mon numéro  
  Fais-moi l'hallali  
  Appelle mon numéro  
  Donne-moi le “ la ”  
  Lalalala  
  Lalalala  
  Appelle-moi  
      Qui entre dans l'histoire  
  Entre dans le noir  
  Velours d'un boudoir  
  Et pour le reste…  
      J'ai un pillow duvet  
  Sans pilosité  
  Sans pillow je n'ai  
  Plus rien à mettre  
      Allégorie, viens là  
  Délit de l'émoi  
  Mon au-delà, c'est l'i…  
…vresse du geste  
      À la folie j'ai “ l'a…llo ”  
  Qui me dit : au lit, là !  
  L'embellie c'est l'o…  
… reiller, de rêve  
      (Refrain)  
      https://youtu.be/poIwH8qiyyM  | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Cowboys Fringants  : "Rue des souvenirs" 
      Quand je remets les pieds 
        Dans ce quartier de banlieue 
        Où j'ai longtemps habité 
        Avec mes vieux 
        Les arbres ont grandi 
        On ne voit plus le devant 
        Des maisons un peu défraîchies 
        Par le temps  
        Un adolescent 
        Marche dans la rue 
        Dernier résistant 
        D'époque révolue 
        Car l'arrondissement 
        Vieux de trente-cinq ans 
        Est maint'nant peuplé 
        De gentils retraités  
        Il n'y a plus de morveux qui jouent à la cachette 
        Plus de flos qui shootent dans leur net 
        Ceux-ci sont dev'nus grands et ont fait des enfants 
        Quequ' part dans les nouveaux développements 
         
  Adieu le Pique-Vite 
  Ce merveilleux restaurant 
  Où on mangeait des frites 
  Sur des bancs tournants 
  Tout comme l'épicerie 
  Il a dû céder sa place 
  Quand on y a bâti 
  Une grande surface  
        Y a monsieur Legendre 
        Tondant sa pelouse 
        Qui vient de m'apprendre 
        La mort de son épouse 
        “La maison est grande” 
        Qu'il me dit, navré 
        “La pancarte ‘À vendre' 
        Ne devrait plus tarder”  
        Les commerces et les gens ne sont que de passage 
        Le quartier, lui, traverse les âges 
        Conservant dans ses cours, ses maisons et ses rues 
        L'âme de tous ceux qui y ont vécu 
         
  On n'entend plus les cris 
  Des mamans exaspérées 
  Les parterres fleuris 
  Ne sont plus piétinés 
  Le cours de la vie 
  Autrefois si animé 
  A, dirait-on, repris 
  Le temps de souffler  
        Quand je ferme les yeux 
        Je revois pourtant 
        Le monde et les lieux 
        Tels qu'ils étaient avant 
        Ma belle voisine 
        Mon bâton d'hockey 
        Les jours de piscine 
        Et “Les enfants, v'nez souper !”  
        Peut-être ben qu'un d'ces quatre, ce sera à mon tour 
        D'avoir un ti-boute* qui voit le jour 
        Dans un autre quartier qui le verra grandir 
        Et remplir son sac à souvenirs 
      Et remplir son sac à souvenirs  
       
      https://youtu.be/JK1AIQM2r2s  | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Pascal Obispo : "Millésime" 
      Sur les coteaux en pentes  
Les vallons amoureux 
Un rayon de soleil 
Est passé sur nous deux 
J'attendais de ce ciel 
Qu'il me fasse juste un signe  
Et je vois mon château 
Sortir du cœur des vignes. 
 
  (Refrain) :  
  Tu es mon millésime 
  Ma plus belle année 
  Pour ce bonheur en prime 
  Que tu m'a donné 
  Je suis à jamais ta terre 
  C'est ça être père 
  Après autant d'amour 
  La saison des vendanges 
  On récolte le fruit 
  Le meilleur des mélanges 
  (oh oh) 
  La bouche est ronde et pleine  
  Et le nez si discret 
  Quel prénom allait-on bien pouvoir te donner?  
      (Refrain)  
        Je ne sais pas de quoi 
  Notre histoire sera faite 
  Mais je me sens porté 
  Un jour est une fête 
  Quelques notes légères 
  Les regards qui caressent 
  Et je gagne en amour comme en gagne en noblesse. 
  C'est ça être père… 
  C'est ça… 
  C'est ça être Père…  
      https://youtu.be/2WPeXtgjg2E  
        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Lynda Lemay :"Les maudits Français" 
      Y parlent avec des mots précis 
        Puis y prononcent toutes leurs syllabes 
        À tout bout d'champ, y s'donnent des bis 
        Y passent leurs grandes journées à table 
         
  Y ont des menus qu'on comprend pas 
  Y boivent du vin comme si c'était d'l'eau 
  Y mangent du pain pis du foie gras 
  En trouvant l'moyen d'pas être gros 
   
  Y font des manifs aux quart d'heure 
  À tous les maudits coins d'rue 
  Tous les taxis ont des chauffeurs 
  Qui roulent en fous, qui collent au cul  
      Et quand y parlent de venir chez nous 
        C'est pour l'hiver ou les indiens 
        Les longues promenades en Ski-doo 
        Ou encore en traîneau à chiens 
         
  Ils ont des tasses minuscules 
  Et des immenses cendriers 
  Y font du vrai café d'adulte 
  Ils avalent ça en deux gorgées 
   
  On trouve leurs gros bergers allemands 
  Et leurs petits caniches chéris 
  Sur les planchers des restaurants 
  Des épiceries, des pharmacies 
   
  Y disent qu'y dînent quand y soupent  
  Et y est deux heures quand y déjeunent 
  Au petit matin, ça sent l'yaourt 
  Y connaissent pas les œufs-bacon  
      En fin d'soirée, c'est plus choucroute 
        Magret d'canard ou escargots 
        Tout s'déroule bien jusqu'à c'qu'on goûte 
        À leur putain de tête de veau  
      Un bout d'paupière, un bout d'gencive 
        Un bout d'oreille, un bout d'museau         
        Pour des papilles gustatives 
        De québécois, c'est un peu trop  
              Puis, y nous prennent pour un martien 
        Quand on commande un verre de lait 
        Ou quand on demande : La salle de bain 
        Est à quelle place, S.V.P ?  
      Et quand ils arrivent chez nous 
        Y s'prennent une tuque et un Kanuk 
        Se mettent à chercher des igloos 
        Finissent dans une cabane à sucre  
      Y tombent en amour sur le coup 
        Avec nos forêts et nos lacs 
        Et y s'mettent à parler comme nous 
        Apprennent à dire : Tabarnak  
      Et bien saoulés au caribou  
        À la Molson et au gros gin 
        Y s'extasient sur nos ragoûts 
        D'pattes de cochon et nos plats d'binnes 
      Vu qu'on n'a pas d'fromages qui puent 
        Y s'accommodent d'un vieux cheddar 
        Et y se plaignent pas trop non plus 
        De notre petit café bâtard 
         
        Quand leur séjour tire à sa fin 
        Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit 
        De nous appeler les Canadiens 
        Alors que l'on est québécois  
      Y disent au revoir, les yeux tout trempés 
        L'sirop d'érable plein les bagages 
        On réalise qu'on leur ressemble 
        On leur souhaite bon voyage  
              On est rendu qu'on donne des becs 
        Comme si on l'avait toujours fait 
        Y a comme un trou dans le Québec 
        Quand partent les maudits français  
      https://youtu.be/7uuZGzyz3kI        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Christophe Maé : "On s'attache" 
      J'ai pas le style, 
        Pourtant pas hostile         
        Mais c'est pas pour moi le costard uniforme  
      J'ai pas l'intégrale 
        Du gendre idéal, 
        J'aurai toujours l'impression qu'on m'espionne  
      Pourtant pas contre 
        l'amour, 
        Je s'rais même plutôt pour, 
        mais c'est pas pour autant qu'il faut  
      Qu'on s'attache 
        Et qu'on s'empoisonne 
        Avec une flèche 
        Qui nous illusionne 
         
  Faut pas qu'on s'attache 
  Et qu'on s'emprisonne, 
  Mais rien n'empêche 
  Que l'on s'abandonne… 
  Non !  
      D'un chef de file 
        J'en ai pas l'profil 
        Mais sur l'oreiller j'aime 
        pas qu'on me questionne  
      Je suis pas James Bond 
        Entouré de belles blondes - non non non 
        J'envie même pas les hommes qui papillonnent 
         
  Pourtant pas contre 
  l'amour 
  J'attends plutôt mon tour, 
  Mais c'est pas pour autant 
  qu'il faut 
   
        Qu'on s'attache 
        Et qu'on s'empoisonne 
        Avec une flèche 
        Qui nous illusionne 
      Faut pas qu'on s'attache 
        Et qu'on s'emprisonne, 
        Mais rien n'empêche 
        Que l'on s'abandonne… 
        Non !  
      On laisse rien 
        Le quotidien, ça me tue, ça me tient, 
        ça me fait mal 
        Rien de plus normal, 
        Mais tu t'enfiles dans le fil 
        Il faut pas qu'tu dépasses 
        A chaque fois, qu'tu resquilles , mais t'es qui ? 
        T'es pas normal 
         
  On s'attache 
  Et on s'empoisonne 
  Avec une flèche 
  Qui nous illusionne 
      Faut pas, non, 
        Qu'on s'attache 
        Et qu'on s'emprisonne 
        Mais rien n'empêche 
        Que l'on s'abandonne…  
  Non ! 
   
  Faut pas qu'on s'attache 
  Et qu'on s'empoisonn 
  Avec une flèche 
  Qui nous illusionne 
      Faut pas, non 
        Qu'on s'attache 
        Et qu'on s'emprisonne, 
        Mais rien n'empêche 
        Que l'on s'abandonne… 
        Non, non !  
      https://youtu.be/NeRLnsPNSg0  
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
         | 
    Constance Amiot : "Rendez-vous de novembre" 
      Pourquoi faut-il que l'on fasse des promesses 
        Je te jure que le temps les renverse 
        Il emporte avec lui les plus belles images 
        Dévalise les saisons comme on tourne les pages 
      J'aimerais récolter les plus belles histoires 
        En plaquant des accords sur le manche de ma guitare 
        Mais le temps qui de temps en temps oui le temps qui brille 
        Comme une étoile 
         
  Pourquoi traduire les mots les plus tendres 
  Toucher du bois quand on manque de bol 
  Pour adoucir le mois de novembre 
  Les volets qui claquent et les détails qui clochent 
  Et le temps qui de temps en temps oui le temps qui brille 
  Comme une étoile 
   
  J'aimerais emprunter le chemin des rêveurs 
  Ajuster mes adieux à des “au revoir” 
  A bientôt rendez-vous aux couleurs de l'automne 
  Essayons d'être heureux du moins jusqu'à ce soir  
              Mais le temps qui de temps en temps oui le temps qui brille 
        Comme une étoile 
        Le temps qui de temps en temps, le temps qui brille 
        Oui le temps qui de temps en temps, oui le temps qui brille 
        Oui le temps qui de temps en temps, oui le temps qui brille 
        Oui le temps qui de temps en temps, oui le temps qui brille  
      Les jours s'abritent dans les manteaux d'hiver 
        Et dispersent dans le vent, tout ce qui dure 
        Pourquoi faut-il que l'on fasse des promesses 
        Ceux qui s'endorment comme des toiles accrochées sur les murs  
      https://youtu.be/-U_KVDmbGOc  
               | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Maxime Le Forestier : "San Francisco" 
      C'est une maison bleue  
Adossée à la colline 
On y vient à pied, on ne frappe pas 
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé 
On se retrouve ensemble  
Après des années de route 
Et l'on vient s'asseoir autour du repas 
Tout le monde est là, à cinq heures du soir 
San Francisco s'embrume  
  San Francisco s'allume  
  San Francisco, où êtes vous 
  Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi  
              Nageant dans le brouillard  
  Enlacés, roulant dans l'herbe 
  On écoutera Tom à la guitare 
  Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire 
  Un autre arrivera 
  Pour nous dire des nouvelles 
  D'un qui reviendra dans un an ou deux 
  Puisqu'il est heureux, on s'endormira 
  San Francisco se lève 
  San Francisco se lève 
  San Francisco, où êtes vous 
  Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi  
        C'est une maison bleue 
        Accrochée à ma mémoire 
        On y vient à pied, on ne frappe pas 
        Ceux qui vivent là, ont jeté la clef 
        Peuplée de cheveux longs 
        De grands lits et de musique 
        Peuplée de lumière, et peuplée de fous 
        Elle sera dernière à rester debout 
        Si San Francisco s'effondre 
        Si San Francisco s'effondre 
        San Francisco ! Où êtes vous 
        Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi.  
      https://youtu.be/tDtXXlD98kw 
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Yves Montand  : "A bicyclette" 
      Quand on partait de bon matin 
        Quand on partait sur les chemins 
        À bicyclette 
        Nous étions quelques bons copains 
        Y avait Fernand y avait Firmin 
        Y avait Francis et Sébastien 
        Et puis Paulette 
      On était tous amoureux d'elle 
        On se sentait pousser des ailes 
        À bicyclette 
        Sur les petits chemins de terre 
        On a souvent vécu l'enfer 
        Pour ne pas mettre pied à terre 
        Devant Paulette  
        Faut dire qu'elle y mettait du cœur 
        C'était la fille du facteur  
À bicyclette 
Et depuis qu'elle avait huit ans 
Elle avait fait en le suivant  
  Tous les chemins environnants 
  À bicyclette 
  Quand on approchait de la rivière 
  On déposait dans les fougères 
  Nos bicyclettes 
  Puis on se roulait dans les champs 
  Faisant naître un bouquet changeant 
  De sauterelles, de papillons 
  Et de rainettes  
      Quand le soleil à l'horizon 
        Profilait sur tous les buissons 
        Nos silhouettes 
        On revenait fourbus 
        Contents 
        Le cœur un peu vague 
        Pourtant 
        De n'être pas seul un instant 
        Avec Paulette  
        Prendre furtivement sa main 
        Oublier un peu les copains 
        La bicyclette 
        On se disait c'est pour demain 
        J'oserai, j'oserai demain 
        Quand on ira sur les chemins 
        À bicyclette  
      https://youtu.be/lOZPWpiNUWQ  
               | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Julien Clerc  : "Ma préférence à moi" 
      Je le sais 
        Sa façon d'être à moi, parfois 
        Vous déplaît 
        Autour d'elle et moi le silence se fait 
        Mais elle est 
        Ma préférence à moi  
        Oui, je sais 
        Cet air d'indifférence qui est sa défense 
        Vous fait souvent offense  
      Mais quand elle est 
        Parmi mes amis de faïence 
        De faïence 
        Je sais sa défaillance  
        Je le sais 
  On ne me croit pas fidèle à 
  Ce qu'elle est 
  Et déjà vous parlez d'elle à 
  L'imparfait 
  Mais elle est 
  Ma préférence à moi  
        Il faut le croire 
        Moi seul je sais quand elle 
        a froid 
        Ses regards 
        Ne regardent que moi  
      Par hasard 
        Elle aime mon incertitude 
        Par hasard 
        J'aime sa solitude  
      Je le sais 
        Sa façon d'être à moi, parfois 
        Vous déplaît 
        Autour d'elle et moi le silence se fait 
        Mais elle est 
        Ma préférence à moi 
        Ma préférence à moi  
      https://youtu.be/dcSbmkO9kUo        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Julien Clerc : "Ce n'est rien" 
      Ce n'est rien  
Tu le sais bien  
Le temps passe  
Ce n'est rien  
 
Tu sais bien  
Elles s'en vont comme les bateaux  
Et soudain  
Ca revient  
 
Pour un bateau qui s'en va  
Et revient  
II y a mille coquilles de noix  
Sur ton chemin  
Qui coulent et c'est très bien  
 
Et c'est comme une tourterelle  
Qui s'éloigne à tire d'aile  
En emportant le duvet  
Qu'était ton lit  
Un beau matin  
 
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle  
Et qui s'en va vers la grêle  
Comme un petit radeau frêle  
Sur l'océan  
 
Ce n'est rien  
Tu le sais bien  
Le temps passe  
Ce n'est rien  
Tu sais bien  
Elles s'en vont comme les bateaux  
Et soudain  
Ca prévient  
Comme un bateau qui revient  
Et soudain  
Il y a mille sirènes de joie  
Sur ton chemin  
Qui résonnent et c'est très bien  
 
Et ce n'est qu'une tourterelle  
Qui revient à tire d'aile  
En rapportant le duvet  
Qu'était ton lit  
Un beau matin  
 
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle  
Et qui s'en va vers la grêle  
Comme un petit radeau frêle  
Sur l'océan  
 
Ca prévient  
Comme un bateau qui revient  
Et soudain  
Il y a mille sirènes de joie  
Sur ton chemin  
Qui résonnent et c'est très bien  
 
Et ce n'est qu'une tourterelle  
Qui r'viendra à tire d'aile  
En rapportant le duvet  
Qu'était son nid  
Un beau matin  
 
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle  
Et qui s'en va vers la grêle  
Comme un petit radeau frêle  
Sur l'océan  
            https://youtu.be/SH8WIj-eJVs  | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
               | 
    Julien Clerc : "Hôtel des Caravelles" 
      Ta voix serait familière, la rue serait déserte, tu rougirais  
Et tu me dirais "Je cherche l'hôtel des caravelles", tu es si belle.  
Tu aurais des yeux transparents, un manteau de demi-saison.  
 
Aujourd'hui, c'est le printemps, ta façon de dire  
Ta façon de rire, un jour merveilleux pour être amoureux.  
 
En traversant l'esplanade, tu me tires par la manche vers le canal.  
Tu me dirais "c'est dimanche", tu m'emmènes en bateau, il fait'si beau  
Et en passant devant l'église, c'est moi qui dis des sottises.  
      Aujourd'hui, c'est le printemps, ta façon de dire  
  Ta façon de rire, un jour merveilleux pour être amoureux.  
   
  Des camélias, des rosiers, des cerisiers sauvages volent en éclats.  
  J'entends les pleurs du bébé, les cloches à la volée l'ont réveillé  
  Et tu dors dans la chambre verte, la fenêtre a l'espagnolette.  
   
  Aujourd'hui, c'est le printemps, ta façon de dire  
  Ta façon de rire, un jour merveilleux pour être amoureux.  
  Amoureux... Aujourd'hui, c'est le printemps.  
      https://youtu.be/NkQBh72jD3I                 | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Stéphane Sanseverino : "Frida" 
      Est-ce que tu crois que dans les bureaux que les politiciens désertent  
Leurs secrétaires les attendent en chantant des chansons de Bruant  
Ont-elles peur de se faire disputer si des fois ils venaient travailler ?  
Est-ce que tu crois qu'il est facile de s'occuper de sa famille ?  
Trouver à fifils un logement, un emploi au gouvernement  
On n'a pas le temps de s'occuper de ça quand on s'endort sur les Bancs du Sénat.  
 
(Refrain) : 
Heureusement qu'il y a Frida, la fille du Nord des chansons de Brel  
Est-ce qu'elle a existé vraiment ou ça aussi c'est du boniment  
  Il y a des questions que je me pose  
   
  Est-ce que tu crois que les toreros font juste ça comme un boulot  
  Sous prétexte que c'est en plein air comme ils habitent pas loin de la mer  
  Et que sur leur couture à la con c'est leur mère qui recoud les boutons ?  
  Je t'en trouverais moi des jobs d'été, transport de fond, c'est mal payé  
  Tant qu'il ne sa passe rien tout va très bien mais c'est un boulot qui tue bien  
  En connais-tu toi des pays où t'emmerder te sauve la vie ?  
      (Refrain)  
        Connais-tu la différence entre un légume et un agrume ?  
  La tomate est-elle un fruit, le singulier de spaghetti ?  
  Le vert du poireau est-il en bas, est-il en haut ?  
  Une question et c'est fini, Daniel Auteuil et Piccoli  
  Quand en trois mois ils ont gagné des biftons pour dix années  
  Vont-ils tout donner aux impôts comme tous les perdants du Loto ?  
      (Refrain)  
       https://youtu.be/TAwtMg9ta04        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Stéphane Sanseverino : "Maigrir" 
      Avant, j'avais une belle peau 
        J'étais mince et fier, comme un pied de micro  
  Torse nu, pour un oui pour un non 
  Quand le soleil fait ses apparitions  
      Maigrir à tout prix 
        Devenir fin, élancé, rester dans les normes 
        Éviter les débordements 
        Comment devenir fin sans devenir fou ? 
        ... 
      En chemise, les jours de détente 
        On pouvait croire que j'étais le Mike Brant 
        A qui tout allait, qui se souciait de rien 
        Je mettais du 36, ça m'allait bien  
      Maigrir à tout prix 
        Devenir fin, élancé, rester dans les normes 
        Éviter les débordements 
        Comment devenir fin sans devenir fou ? 
        ... 
      J'étais fier comme un pied de micro 
        Brillant et creux comme un dobro 
        Fin comme une corde de mi 
        Triste comme un film de Jacques Demi 
        Où Catherine Deneuve fait un régime 
        Elle voudrait séduire Memphis Slim 
        Mais BB King, fou de rage,  
        Va s'opposer à leur mariage 
      Comment devenir fin sans devenir fou ? 
        ... 
      Je montrais mon corps d'Apollon, 
        Très à l'aise dans toutes les situations 
        Dans les grands magasins, j'essayais des maillots de bain 
        Sans jamais tirer les rideaux 
      Maigrir à tout prix 
        Devenir fin, élancé, rester dans les normesÉviter les débordements 
        Comment devenir fin sans devenir fou ? 
        ... 
      https://youtu.be/VizjETIFsjs        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Benoît Dorémus : "Bilan carbone" 
      Quand je me douche plus de dix minutes, 
        Je pense à l'ours polaire que j'bute. 
        Quand je m'emmerde dans les bouchons, 
        J'imagine un iceberg qui fond. 
        Si je laisse ma télé en veille, 
        Je m'endors d'un mauvais sommeil. 
        Et si mes nuits sont polissonnes, 
        J'assume pas mon Bilan Carbone.  
      Existe-t-il un coin tranquille, 
        Où ma présence serait neutre ? 
        J'ai l'impression qu'c'est un p'tit peu ma faute, 
        Si on est trop nombreux.  
      Quand je passe l'aspirateur, 
        Je pense à des kiloWattheure (kWh). 
        Quand à mon chat qui est tout fripon, 
        C'est un tigre en voie d'extinction.  
      Existe-t-il un coin tranquille, 
        Où ma présence serait neutre ? 
        J'ai l'impression qu'c'est un p'tit peu ma faute, 
        Si on est trop nombreux.  
      Si je mange un fruit exotique, 
        C'est pour qu'il reparte pas en Afrique. 
        Une fois par an quand j'prends l'avion, 
        J'pense à l'ozone que nous avions.  
        Existe-t-il un coin tranquille, (Bill) 
        Où ma présence serait neutre ? 
        J'ai l'impression qu'c'est un p'tit peu ma faute, 
        Si on est trop nombreux.  
      Existe-t-il ce coin tranquille,  
  Où ma présence serait neutre ? 
  J'ai l'impression qu'c'est un p'tit peu ma faute, 
  Si on est trop nombreux. 
  Si on est trop nombreux.  
      https://youtu.be/CxzF2-GDXKs 
               | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Benoît Dorémus : "Rien à te mettre" 
      J'ai du mal à admettre  
Que t'aies plus rien à te mettre  
Je crois que c'est qu'une excuse  
Pour traîner  
En petite culotte  
Et vérifier ta cote  
Je connais cette ruse  
Je te connais  
      Tu voudrais me faire croire  
  Que t'ignores tes pouvoirs  
  Mais tu l'as bien compris  
  Ils sont grands  
  Me faire entrouvrir la bouche  
  Voir ma tête quand je louche  
  Ce doit être ça qui  
  T'amuse tant  
      Sur le lit, tu fais un tas  
  Des fringues que tu veux pas  
  De tout ce que tu aimais  
  Hier  
  Comme je suis encore au pieu  
  Je me retrouve au milieu  
  Je n'ose plus bouger, je fais  
  Pas le fier  
      Mais tu fredonnes enfin  
  Une chanson que t'aimes bien  
  Une que j'avais écrite  
  Pour toi  
  D'accord pour que tu chasses  
  Ce qui n'a plus sa place  
  S'il en reste une petite  
  Pour moi  
      La marque de tes dentelles  
  Les marques de tes bretelles  
  Il faut être moi pour  
  Les voir  
  T'examines une chemise  
  Longtemps que tu l'as pas mise  
  Je te le dis juste pour  
  Mémoire  
      Oh, tu peux toujours renoncer  
  A cette robe un peu osée  
  C'est une précaution  
  Inutile  
  T'es une fleur maléfique  
  Déjà trop magnifique  
  Dans tes hésitations  
  Textiles  
      Tu sais que si tu veux  
  Je te prête un jean bleu  
  Et un t-shirt qui sera  
  Trop grand  
  Le risque c'est qu'avec  
  On te prenne pour ton mec  
  Vu que d'habitude c'est moi  
  Dedans  
      Alors je te propose un truc  
  Depuis le temps que je te reluque  
  Je t'enlève tes derniers  
  Pétales  
  Et je t'offre ma peau  
  Je suis un vêtement chaud  
  Je suis sûr de t'aller  
  Pas mal  
      Je t'offre ma peau  
  Je suis un vêtement chaud  
  Je suis sûr de t'aller  
  Pas mal.  
      (reprise des deux derniers couplets)  
      https://youtu.be/Ooa27c7DlDk  
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Francis Cabrel  : "Hors saison" 
      C'est le silence  
Qui se remarque le plus  
Les volets roulants tous descendus  
De l'herbe ancienne  
Dans les bacs à  fleurs  
Sur les balcons  
On doit être hors-saison  
 
La mer quand même  
Dans ses rouleaux continue  
Son même thème  
Sa chanson vide et têtue  
Pour quelques ombres perdues  
Sous des capuchons  
On doit être hors-saison  
 
Le vent transperce  
Ces trop longues avenues  
Quelqu'un cherche une adresse inconnue  
Et le courrier déborde  
Au seuil des pavillons  
On doit être hors-saison  
 
Une ville se fane  
Dans les brouillards salés  
La colère océane est trop près  
Les tourments la condamnent  
Aux écrans de fumée  
Personne ne s'éloigne du quai  
 
On pourrait tout prendre  
Les murs, les jardins, les rues  
On pourrait mettre  
Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus  
Ou bien peut-être un jour  
Les gens reviendront  
On doit être hors-saison  
 
La mer quand même  
Dans ses rouleaux continue  
Son même thème  
Sa chanson vide "où es-tu ?"  
Tout mon courrier déborde  
Au seuil de ton pavillon  
On doit être hors-saison...  
 
Une ville se fane  
Dans les brouillards salés  
La colère océane est trop près  
Les tourments la condamnent  
Aux écrans de fumée  
Personne ne s'éloigne du quai  
      https://youtu.be/ND_mr_xWrnM 
        
         | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Grand Corps Malade  : "Saint Denis" 
      J´voudrais faire un slam pour une grande dame que j´connais depuis tout petit  
J´voudrais faire un slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi  
J´voudrais faire un slam pour une vieille femme dans laquelle j´ai grandi  
J´voudrais faire un slam pour cette banlieue nord de Paname qu´on appelle : "Saint-Denis"  
Prends la ligne D du RER et erre dans les rues sévères d´une ville pleine de caractère  
Prends la ligne 13 du métro et va bouffer au McDo ou dans les bistrots d´une ville pleine de bonnes gos et de gros clandos  
Si t´aimes voyager, prends le tramway et va au marché. En une heure, tu traverseras Alger et Tanger.  
Tu verras des Yougos et des Roms, et puis j´t´emmènerai à Lisbonne  
Et à deux pas de New-Delhi et de Karachi (t´as vu j´ai révisé ma géographie?), j´t´emmènerai bouffer du Mafé à Bamako et à Yamoussoukro  
Ou si tu préfères, on ira juste derrière manger une crêpe là où ça sent Quimper et où ça a un petit air du Finistère  
Et puis en repassant par Tizi-Ouzou, on finira aux Antilles, là où il y a des grosses re-noi qui font «Pchit, toi aussi kaou ka fé la ma fille!»  
Au marché de Saint-Denis, faut que tu sois sique-phy. Si t´aimes pas être bousculé tu devras rester zen  
Mais sûr que tu prendras des accents plein les tympans et des odeurs plein le zen  
Après le marché on ira ché-mar rue de la République, le sanctuaire des magasins pas chers  
La rue préférée des petites rebeus bien sapées aux petits talons et aux cheveux blonds peroxydés  
Devant les magasins de zouk, je t´apprendrai la danse. Des après-midis de galère tu connaîtras l´errance  
Si on va à la Poste j´t´enseignerai la patience  
La rue de la République mène à la Basilique où sont enterrés tous les rois de France, tu dois le savoir! Après Géographie, petite leçon d´Histoire  
Derrière ce bâtiment monumental, j´t´emmène au bout de la ruelle, dans un petit lieu plus convivial, bienvenue au Café Culturel  
On y va pour discuter, pour boire, ou jouer aux dames. Certains vendredi soir, y a même des soirées Slam  
Si tu veux bouffer pour trois fois rien, j´connais bien tous les petits coins un peu poisseux  
On y retrouvera tous les vauriens, toute la jet-set des aristocrasseux  
Le soir, y a pas grand chose à faire, y a pas grand chose d´ouvert  
A part le cinéma du Stade, où les mecs viennent en bande : bienvenue à Caillera-Land  
Ceux qui sont là rêvent de dire un jour «je pèse!» et connaissent mieux Kool Shen sous le nom de Bruno Lopez  
C´est pas une ville toute rose, mais c´est une ville vivante. Il s´passe toujours quelque chose, pour moi elle est kiffante  
J´connais bien ses rouages, j´connais bien ses virages, y a tout le temps du passage, y a plein d´enfants pas sages,  
J´veux écrire une belle page, ville aux cent mille visages, Saint-Denis-Centre, mon village  
J´ai quatre-vingt-treize deux cent raisons de te faire connaître cette agglomération. Et t´as autant de façons de découvrir toutes ses attractions.  
A cette putain de cité j´suis plus qu´attaché, même si j´ai envie de mettre des taquets aux arracheurs de portables de la Place du Caquet  
Saint-Denis ville sans égale, Saint-Denis ma capitale, Saint-Denis ville peu banale, où à Carrefour tu peux même acheter de la choucroute Hallal!  
Ici on est fier d´être Dionysiens, j´espère que j´t´ai convaincu. Et si tu m´traites de "Parisien", j´t´enfonce ma béquille dans l´... non!  
J´voudrais faire un slam pour une grande dame que j´connais depuis tout petit  
J´voudrais faire un slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi  
J´voudrais faire un slam pour une vieille femme dans laquelle j´ai grandi  
J´voudrais faire un slam pour cette banlieue nord de Paname qu´on appelle : "Saint-Denis".  
      https://youtu.be/ap8zzR69tJg 
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
         | 
    Marc Lavoine : "Dis-moi que l'amour" 
      Parle-moi des simples choses  
Emmène-moi à l'opéra  
Offre-moi des roses et des camélias  
Parle-moi des jolies choses  
Des cahiers du cinéma  
Et des questions qu'on se pose dès les premiers pas  
 
Parle-moi des mirabelles  
Et d'un violon sur le toit  
Donne-moi des ailes et du chocolat  
Parle-moi du bleu du ciel  
Dans un restaurant chinois  
Offre-moi du miel du bout de tes doigts  
 
Parle-moi de tes silences  
Avec ta bouche et tes bras  
Entre dans la danse et danse avec moi  
Parle-moi de ces distances  
Qui ne nous séparent pas  
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas  
 
Parle-moi des simples choses  
Emmène-moi à l'opéra  
Offre-moi des roses et des camélias  
Parle-moi des jolies choses  
Des cahiers du cinéma  
Et dis-moi que l'amour ne s'arrête pas  
      https://youtu.be/xrfHumtJawE        | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Georges Moustaki : "Le promeneur " 
      Il avait de drôles d'idées, il avait le regard des sages  
mais ce n' était qu'un étranger, simple promeneur sans bagage.  
Il semblait n'avoir peur de rien, pourtant il paraissait fragile  
mais il avait le flair des chiens  
et comme un chat il était agile.  
Il avait connu tant de belles, quelquefois il nous confiait  
toutes les guerres en dentelle qu'il avait perdues ou gagnées.  
Du monde il savait des histoires, qu'on ne lit pas dans les journaux  
et nous étions heureux d'y croire, même si c' était bien trop beau.  
Il aimait surtout être seul, laisser le temps passer sans lui  
dormir à l'ombre des tilleuls  
rêver le jour, flâner la nuit  
Il nous faisait parfois le franc, de raconter des souvenirs  
presque aussi vrais que des légendes  
pour nous troubler et nous séduire.  
Il a laissé sur son passage comme un parfum de liberté  
et depuis lors dans le village, il nous vient de drôles d'idées.  
J'ai gardé le bout de crayon qu'en partant il m'avait donné  
pour vous écrire la chanson  
de l'homme qui se promenait  
de l'homme qui se promenait  
      http://platea.pntic.mec.es/cvera/hotpot/moustaki2.htm         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
                
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
         | 
    Grégoire : "Rue des étoiles" 
      Allo là, je suis dans le bus  
Le 41 pour Vénus,  
Celui qui va jusqu'à mercure  
      J'ai pas pris la ligne vingt et une  
  Y avait trop de monde sur la lune  
  Il fallait descendre à l'azure  
      Et toi où es-tu dans l'espace  
  Attends je n'entends plus je passe  
  Dans un tunnel d'astéroïdes  
      Tu disais avant le trou noir  
  Que tu n'irais pas voir ce soir  
  Ta sœur et son mari droïd  
      On pourrait se rejoindre  
  J'ai des rêves à te peindre  
      Retrouve moi Rue des étoiles  
  La deuxième après Jupiter  
  Je connais un endroit pas mal  
  D'où l'on peut voir tout l'Univers  
      Retrouve moi Rue des étoiles  
  Pas loin du Boulevard de l'éther  
  A bord de mon vaisseau spatial  
  On se rappellera la mer  
      Toi et moi  
  Toi et moi...  
      On se baladera sur Neptune  
  Ces deux planètes après Saturne  
  Il faudra suivre les comètes.  
      On apercevra Uranus  
  Aussi pluton le terminus  
  Là où la galaxie s'arrête  
      Je sais on n'ira pas sur mars  
  Car c'est là qu'habite la garce  
  qui t'a volé ton ancien mec  
      Mais oublie tes nuits sans sommeil  
  de l'infinie jusqu'au soleil  
  Je t'apprendrai à vivre avec  
  Et tellement d'autre chose  
  L'envie en overdose  
      Mais...  
      Retrouve moi Rue des étoiles  
  La deuxième après Jupiter  
  Je connais un endroit pas mal  
  D'où l'on peut voir tout l'univers  
      Retrouve moi Rue des étoiles  
  Pas loin du Boulevard de l'éther  
  A bord de mon vaisseau spatial  
  on se rappellera la Terre  
      Toi et moi...  
  La terre  
      https://youtu.be/E-oFY-rxhRI  | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Pascal Obispo : "Mourir demain" 
      Avec Natasha St-Pier : 
      Il y a ceux qui prendraient un avion  
D'autres qui s'enfermeraient chez eux les yeux fermés  
Toi, qu'est-ce que tu ferais ? (bis)  
Il y en a qui voudrait revoir la mer  
D'autres qui voudraient encore faire l'amour  
Une dernière fois  
Toi, tu ferais quoi ? ...  
Et toi, tu ferais quoi ?  
 
Si on devait mourir demain  
Qu'est-ce qu'on ferait de plus,  
Qu'est-ce qu'on ferait de moins  
Si on devait mourir demain  
Moi, je t'aimerai...  
Moi, je t'aimerai  
 
Il y en a qui referaient leur passé  
Certains qui voudraient boire et faire la fête  
Jusqu'au matin  
D'autres qui prieraient... (bis)  
Ceux qui s'en fichent et se donneraient du plaisir  
Et d'autres qui voudraient encore partir  
Avant la fin  
Toi, qu'est-ce que tu ferais ? ...  
Et toi, qu'est-ce que tu ferais ?  
      Si on devait mourir demain  
  Qu'est-ce qu'on ferait de plus  
  Qu'est-ce qu'on ferait de moins  
  Si on devait mourir demain  
  Moi, je t'aimerais... moi,  
  Je t'aimerais... Je t'aimerais  
   
  Et toi, dis moi, est ce que tu m'aimeras  
  Jusqu'à demain et tous les jours d'après  
  Que rien, non rien, ne s'arrêtera jamais  
  Si on devait mourir demain  
  Moi, je t'aimerais...  
  Moi, je t'aimerais  
  Est-ce qu'on ferait du mal, du bien  
  Si on avait jusqu'à demain  
  Pour vivre tout ce qu'on a rêvé  
  Si on devait mourir demain  
  Moi, je t'aimerais...  
  Moi, je t'aimerais  
      https://youtu.be/wcM-gpJSTC8   | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Zaz : "On ira" 
      On ira écouter Harlem au coin de Manhattan 
        On ira rougir le thé dans les souks à Amman 
        On ira nager dans le lit du fleuve Sénégal 
        Et on verra brûler Bombay sous un feu de Bengale  
      On ira gratter le ciel en dessous de Kyoto 
        On ira sentir Rio battre au cœur de Janeiro 
        On lèvera nos yeux sur le plafond de la chapelle Sixtine 
        Et on lèvera nos verres dans le café Pouchkine 
      (Refrain en 3 strophes) : 
        Oh qu'elle est belle notre chance 
        Aux mille couleurs de l'être humain 
        Mélangées de nos différences 
        A la croisée des destins 
      Vous êtes les étoiles nous sommes l'univers 
        Vous êtes en un grain de sable nous sommes le désert 
        Vous êtes mille pages et moi je suis la plume 
        Oh oh oh oh oh oh oh 
      Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer 
        Vous êtes les saisons et nous sommes la terre 
        Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume 
        Oh oh oh oh oh oh oh 
         
        On dira que le poètes n'ont pas de drapeaux 
        On fera des jours de fête quand on a des héros 
        On saura que les enfants sont les gardiens de l'âme 
        Et qu'il y a des reines autant qu'il y a de femmes 
         
  On dira que les rencontres font les plus beaux voyages 
  On verra qu'on ne mérite que ce qui se partage 
  On entendra chanter des musiques d'ailleurs 
  Et l'on saura donner ce que l'on a de meilleur  
      (Reprise du refrain puis des deux dernières strophes)   
      https://youtu.be/8IjWHBGzsu4         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
         | 
    Joyce Jonathan  : "Ça ira" 
      Dis-moi que si tu es là ce n'est pas juste pour mes jolis yeux 
        Dis-moi qu'au delà de ça y'a d'autres raisons qui te rendent heureux 
        Dis-moi si tu aimes bien nos paresses et nos matins d'amoureux 
        Dis-moi que c'est un début mais que tu vois déjà la suite à deux 
        Dis-moi que je suis la seule que tu n' aies jamais autant désirée 
        Je n'ai pas de rendez vous, plus de rencard que j'ai envie d'accepter 
        Avec toi c'est évident je suis prête à oublier mon passé 
        J'ai toujours aimé charmer mais peu importe qu'il n'y a qu'à toi que je plais  
      (refrain) : 
        Moi je me dis que c'est toi 
        Et sais que tu y crois 
        Tu es celui qui rythme mes bonheurs, 
        Qui rythme mes humeurs 
        Juste comme ça 
        Et je me dis que c'est toi 
        Et pour la toute première fois         
        Pardonne-moi mes doutes et mes colères 
        Le temps fera l'affaire  
  Et toi et moi 
  Oh ça ira  
      J'aime les airs assurés que tu empruntes aux plus beaux monuments 
        Ton regard doux comme un secret, tes caresses aux limites de l'indécent 
        Tu comprends tous mes silences chacun de mes petits moments d'absence 
        Si je vais au paradis j'suis pas sûre de voir la différence 
         
  (Refrain)  
      Je me dis prenons des risques et de toute façon c'est trop tard 
        Au pire on aura des souvenirs des jolis moments dans les tiroirs 
        J'ai peur de ta gentillesse elle promet tant de bonheur 
        Oh tu sais j'ai peur  
      (Refrain)  
      https://youtu.be/RWf7T_giNYw       
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Camille : "Paris" 
      Finis les balades le long du canal 
        les escaliers des cartes postales 
        c'est fini, Paris 
        c'est décidé, je me barre 
        finis le ciel gris, les matins moroses, 
        on dit qu'à Toulouse les briques sont roses 
        oh là-bas, Paris, les briques sont roses. 
         
  Paris, tu paries, Paris, que je te quitte 
  que je change de cap, de capitale 
  Paris, tu paries, Paris, que je te quitte 
  je te plaque sur tes trottoirs sales. 
   
  Je connais trop ta bouche, 
  bouche de métro 
  les bateaux mouche et la couleur de l'eau 
  c'est fini, Paris, je les connais trop 
  ici je m'ennuie, même quand vient la nuit 
  on dit que Séville s'éveille à minuit 
  là-bas, Paris, la ville s'éveille á minuit. 
   
  Paris, tu paries, Paris, que je te quitte 
  que je change de cap, de capitale 
  Paris, tu paries, Paris, que je te quitte 
  je te plaque sur tes trottoirs sales. 
   
  Paris, tu paries, Paris, que je te quitte 
  que je change de cap, de capitale 
  Paris, tu paries, Paris, que je te quitte 
  je te plaque sur tes trottoirs sales.  
      À Toulouse il a plu 
        à Séville j'ai trop bu 
        à Rio j'ai eu le mal du pays  
      oh pari perdu, je retourne vivre à Paris.  
      https://youtu.be/oSklG3_oKs8 
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Stromae  : "Alors on danse" 
      Alors on..., alors on... 
        Alors on... 
         
        Qui dit étude dit travail 
        Qui dit taf te dit les thunes 
        Qui dit argent dit dépenses 
        Qui dit crédit dit créance 
        Qui dit dette te dit huissier 
        Et lui dit assis dans la merde 
        Qui dit Amour dit les gosses 
        Dit toujours et dit divorce 
         
  Qui dit proches te dit deuils 
  Car les problèmes ne viennent pas seuls 
  Qui dit crise te dit monde 
  Dit famine et dit tiers-monde 
  Qui dit fatigue dit réveille 
  Encore sourd de la veille 
   
  Alors on sort pour oublier tous les problèmes 
  Alors on danse… (x9)  
              Et là tu te dis que c'est fini 
        Car pire que ça ce serait la mort 
        Quand tu crois enfin que tu t'en sors 
        Quand y en a plus et ben y en a encore 
        Est-ce la zik ou les problèmes, les problèmes ou bien la musique 
        Ça te prend les tripes 
        Ça te prend la tête 
        Et puis tu pries pour que ça s'arrête 
        Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel 
        Alors tu te bouches plus les oreilles 
        Et là tu cries encore plus fort, mais ça persiste 
      Alors on chante 
        Lalalalalala, Lalalalala (x2) 
        Alors on chante... (x2) 
        Et puis seulement quand c'est fini 
        Alors on danse... (x8) 
      Et ben y en a encore... (x5)  
       https://youtu.be/VHoT4N43jK8  
        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Florent Pagny  : "Savoir aimer" 
      Savoir sourire,  
À une inconnue qui passe,  
N'en garder aucune trace,  
Sinon celle du plaisir  
Savoir aimer  
Sans rien attendre en retour,  
Ni égard, ni grand amour,  
Pas même l'espoir d'être aimé.  
      (Refrain) :  
  Mais savoir donner,  
  Donner sans reprendre,  
  Ne rien faire qu'apprendre  
  Apprendre à aimer,  
  Aimer sans attendre,  
  Aimer à tout prendre,  
  Apprendre à sourire,  
  Rien que pour le geste,  
  Sans vouloir le reste  
  Et apprendre à vivre  
  Et s'en aller.  
   
  Savoir attendre,  
  Goûter à ce plein bonheur 
  Qu'on vous donne comme par erreur, 
  Tant on ne l'attendait plus.  
  Se voir y croire  
  pour tromper la peur du vide  
  Ancrée comme autant de rides  
  Qui ternissent les miroirs  
   
  (Refrain)  
        Savoir souffrir  
  En silence, sans murmure,  
  Ni défense ni armure  
  Souffrir à vouloir mourir  
  Et se relever  
  Comme on renaît de ses cendres,  
  Avec tant d'amour à revendre  
  Qu'on tire un trait sur le passé.  
   
  (Refrain)  
        Apprendre à rêver  
À rêver pour deux,  
  Rien qu'en fermant les yeux,  
  Et savoir donner  
  Donner sans rature  
  Ni demi-mesure  
  Apprendre à rester.  
  Vouloir jusqu'au bout  
  Rester malgré tout,  
  Apprendre à  aimer,  
  Et s'en aller,  
  Et s'en aller...  
      https://youtu.be/Slrt7AvbHBg        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Georges Brassens : "Les amoureux des bancs publics" 
      Les gens qui voient de travers  
Pensent que les bancs verts  
Qu'on voit sur les trottoirs  
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents  
Mais c'est une absurdité  
Car à la vérité  
Ils sont là c'est notoire  
Pour accueillir quelque temps les amours débutants  
 
(Refrain) :  
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics  
  Bancs publics, bancs publics  
  En se foutant pas mal du regard oblique  
  Des passants honnêtes  
  Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics  
  Bancs publics, bancs publics  
  En s'disant des "Je t'aime" pathétiques  
  Ont des petites gueules bien sympathiques  
   
  Ils se tiennent par la main  
  Parlent du lendemain  
  Du papier bleu d'azur  
  Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher  
  Ils se voient déjà doucement  
  Elle cousant, lui fumant  
  Dans un bien-être sûr  
  Et choisissent les prénoms de leur premier bébé  
   (refrain)... 
   
  Quand la sainte famille machin  
  Croise sur son chemin  
  Deux de ces malappris  
  Elle leur décoche hardiment des propos venimeux  
  N'empêche que toute la famille  
  Le père, la mère, la fille  
  Le fils, le Saint Esprit  
  Voudrait bien de temps en temps pouvoir se conduire comme eux  
   
  (refrain)... 
   
  Quand les mois auront passé  
  Quand seront apaisés  
  Leurs beaux rêves flambants  
  Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds  
  Ils s'apercevront émus  
  Que c'est au hasard des rues  
  Sur un de ces fameux bancs  
  Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour.  
   
  (refrain)...  
      https://youtu.be/eztSYUFUe8I        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page        | 
    Patrick Bruel : "Place des grands hommes" 
      (Refrain) : 
        On s'était dit rendez-vous dans 10 ans 
  Même jour, même heure, même pommes 
  On verra quand on aura 30 ans 
  Sur les marches de la place des grands hommes  
      Le jour est venu et moi aussi 
        Mais j'veux pas être le premier. 
        Si on avait plus rien à  se dire et si et si... 
        Je fais des détours dans le quartier. 
        C'est fou qu'un crépuscule de printemps. 
        Rappelle le même crépuscule qu'il y a 10 ans, 
        Trottoirs usés par les regards baissés.  
        Qu'est-ce que j'ai fait de ces années ? 
        J'ai pas flotté tranquille sur l'eau, 
        Je n'ai pas nagé le vent dans le dos. 
        Dernière ligne droite, la rue Soufflot, 
        Combien seront là  4, 3, 2, 1... 0 ?  
      (Refrain)  
        J'avais eu si souvent envie d'elle. 
        La belle Séverine me regardera-t-elle ? 
        Eric voulait explorer le subconscient. 
        Remonte-t-il à la surface de temps en temps ? 
        J'ai un peu peur de traverser l'miroir. 
        Si j'y allais pas... J'me serais trompé d'un soir. 
        Devant une vitrine d'antiquités, 
        J'imagine les retrouvailles de l'amitié. 
        "T'as pas changé, qu'est-ce que tu deviens ? 
        Tu t'es mariée, t'as trois gamins. 
        T'as réussi, tu fais médecin ? 
        Et toi Pascale, tu t'marres toujours pour rien ?" 
         
  (Refrain) 
   
  J'ai connu des marées hautes et des marées basses, 
  Comme vous, comme vous, comme vous. 
  J'ai rencontré des tempêtes et des bourrasques, 
  Comme vous, comme vous, comme vous. 
  Chaque amour morte à une nouvelle a fait place, 
  Et vous, et vous... et vous ? 
  Et toi Marco qui ambitionnait simplement d'être heureux dans la vie,  
  As-tu réussi ton pari ? 
  Et toi François, et toi Laurence, et toi Marion, 
  Et toi Gégé...et toi Bruno, et toi Evelyne ?  
        (Refrain)  
        Et bien c'est formidable les copains ! 
        On s'est tout dit, on s'sert la main ! 
        On ne peut pas mettre 10 ans sur table 
        Comme on étale ses lettres au Scrabble. 
        Dans la vitrine je vois le reflet 
        D'une lycéenne derrière moi. 
        Si elle part à gauche, je la suivrai. 
        Si c'est à  droite... Attendez-moi !Attendez-moi ! Attendez-moi ! Attendez-moi !  
        (Refrain)  
        Tiens si on s'donnait rendez-vous dans 10 ans...  
      Extrait de l'album "Alors regarde", 1989  
      https://youtu.be/gf0tFjNs180 
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    JP Nataf : "A mon ami d'en haut" 
      À mon ami d'en haut :  
Quand il était 
chapeau.  
À mon ami d'en haut :  
À ce qu'il fumait 
trop.  
           
À mon ami d'en haut :  
On se reparlera bientôt.  
   
  Tes loques sur mon dos.  
  Tes ailes dans 
  ma peau.  
  Car mon ami là-haut,  
  c'est rien à vol 
  d'oiseau  
           
          Nous n'en resterons pas là .  
  Nous n'en reviendrons pas  
  d'être nez à nez,  
  de ne pas être morts idiot.  
   
  Aux contes de printemps,  
à ceux d'automne 
au fado. 
 
  Quand la vie dure longtemps,  
  longtemps la vie dure,  
  et que vivre donne chaud  
  avant de quitter le manteau.  
   
  Les raisons passent une à une,  
  de passer encore un Noël.  
  Les saisons passent j'imagine,  
  nous n'en resterons pas là.  
   
  Nous n'avons apparemment  
  pas l'heur de décider  
  a-t-on idée, a-t-on idée  
  de se dérober.  
   
À l'heure de parler bientôt.  
À mon ami d'en haut (x3)  
      Extrait de l'album solo "Plus de sucre"  
      https://youtu.be/3Avu-3wB5rc 
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    JJ Bullett : "Moi aussi je suis Charlie " 
      Complètement inconnu auparavant, Jean-Baptiste Bullett a, la nuit du 7 janvier 2015, composé, enregistré et mis sur Facebook cette chanson sur la musique d' Hexagone , de Renaud. En 24 heures, elle avait déjà été vue 6,5 millions de fois sur internet et partagée 500.000 fois. 
      J'ai pas peur de toi l'extrémiste 
  Qui vient descendre nos journalistes 
  Crois-tu passer pour un croisé 
  En butant nos gardiens d'la paix ? 
  Penses-tu vraiment avoir des couilles 
  Quand c'est ton frère que tu zigouilles 
  Pendant qu'à terre, il t'implorait 
  C'est bon, chef… j'en ai eu assez… 
      (Refrain) : 
        Si tu t'demandes où est Charlie 
  A jamais dans nos esprits… 
        Un coup d'kalach pour un coup d'crayon 
        Tu salis ta religion… 
      Partir en Syrie faire le djihad 
        Et rev'nir faire des fusillades 
        C'était ça ton plan de carrière, 
        Penses-tu aux familles qu'y'a derrière ? 
        T'es-tu vraiment senti menacé 
        Par un pauvre crayon à papier 
        Faire de l'humour dans un journal 
        Mérite-t-il la peine capitale… ? 
      (Refrain)  
      Tu débarques froidement depuis Reims 
        Armé, cagoulé, comme un prince 
        En scandant le nom de ton dieu 
        Qui n'voudra même pas d'toi aux cieux 
        C'est d'respecter nos différences 
        Qui fait la beauté de la France 
        Mais toi c'matin t'as tout gâché 
        C'est la haine que tu as semée…  
      (Refrain)  
      J'm'en fous d'où tu vas à la messe 
        Mais ne t'en prends pas à la presse 
        Car quand c'est la guerre qu'y a là-bas 
        T'es content qu'y'ait des caméras 
        Ne viens pas m'parler d'religion 
        C't'excuse est complètement bidon 
        J'pense pas qu'il existe de bouquin 
        Qui dise de flinguer son prochain… 
      (Refrain)  
      Même si j'ai envie d'crier aux armes 
        J'mets pas tout l'monde dans l'même panier 
        C'est en partant d'un amalgame 
        Qu'on fabrique des croix gammées… 
        Mais j'ai pas peur je suis Français ! 
        Et c'est debout qu'tu vas m'trouver 
        Contre toi je lève mon stylo 
        Je suis aussi Charlie Hebdo ! 
      (Refrain)  
      Bafouer notre liberté d'expression 
        C'est s'en prendre à toute la nation 
        On est 66 millions, et on te dit… 
      Moi aussi… Je suis Charlie !  
      https://youtu.be/-bjbUg9d64g        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Grand Corps Malade : "Je suis Charlie" 
      7 janvier 2015, j'ai pas envie d'aller au lit 
        Je préfère prendre un stylo car ce soir je suis Charlie 
        Nos artisans d'la liberté ont rencontré leur destinée 
        Ce soir j'écris pour eux parce que je sais pas dessiner 
        Soyons 66 millions à avoir la même idée 
        Pour que leurs cartouches d'encre à eux ne soient plus jamais vidées 
        Laissons des traces indélébiles pour que l'avenir puisse savoir 
        Que leur talent et leur courage ne vivent pas que dans nos mémoires 
        Écrivains paroliers dessinateurs graffeurs 
        Musiciens poètes peintres et sculpteurs 
        Célébrités anonymes, professionnels et amateurs 
        Faisons en sorte que cet élan s'affiche plus loin que sur Twitter 
        Des hommes sont morts pour défendre la liberté d'expression 
        Mais leurs idées doivent rayonner et ne subir aucune pression 
        Contre l'obscurantisme avec honneur et insolence 
        A nous de prendre les crayons pour que leur combat ait un sens 
        J'ai mal à l'être humain, comment en est-on arrivé là ? 
        Perdu dans c'vacarme la fraternité chante a cappella 
        La barbarie grandit sans aucune trace de dignité 
        en 2015 le monde a perdu toute humanité  
      Je suis Charlie je suis Charlie je suis Charlie je…  
      Si seulement les mois qui viennent pouvaient me faire mentir 
        Si seulement ce drame abject pouvait nous faire grandir 
        Puissions-nous nous réunir pour croire ensemble à l'embellie 
        Quoiqu'il advienne j'ai un stylo car ce soir je suis Charlie 
         
        Je suis Charlie je suis Charlie je suis Charlie je… 
      Je suis Charlie je suis Charlie je suis Charlie je…  
      https://youtu.be/-cw4Mk3sjko        | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
              Retour 
haut de page  | 
    Tryo : "Charlie" 
      Une chanson dédiée à Tignous, l'un des dessinateurs de "Charlie Hebdo" assassinés le 7 janvier 2015, qui était un ami de ce groupe de reggae français.   
      Le monde a changé, Charlie  
  C'est ce qui t'a tué, Charlie  
  C'est pas Mahomet  
  C'est juste des enragés, Charlie  
      La France a pleuré, Charlie  
  Mais ta liberté chérie  
  Elle est immortelle  
  Tu la vois du ciel  
  Le monde est cruel  
  Mais la vie est belle  
      On a tué ta vie, Charlie  
  Mais pas tes idées, Charlie  
  On va les chanter, mon frère  
  Et ces cons vivront l'enfer  
      D'un monde libéré, Charlie 
        Où on peut s'marrer, aussi 
        Au milieu du djihad, du vacarme et des armes 
        Il reste la culture, l'humour et la nature  
      (Refrain) :  
      Hé hé hé... Je suis Charlie,  
  Hé hé hé... Toujours en vie  
  Hé hé hé... Je te l'écris, et...  
  Je vais le dessiner 
      Me revoilà, Charlie  
  Aujourd'hui et demain, c'est dit  
À grand coup de dessins  
  En hommage aux amis  
  Une grosse paire de seins  
  Sur un barbu aigri  
      Je suis plus fort que toi petit 
        La honte d'Allah c'est dit 
        Quand il te regarde il pleure pour toi 
        Il se frotte la barbe et il ne comprend pas 
        Comment au nom de Dieu a-t-on 
        Utilisé une arme contre un simple crayon 
        Tu vas pas nous faire taire 
        T'as raté ton coup 
        Et la France toute entière 
        Restera debout 
      (Refrain) 
      On va rire et écrire, Charlie 
        On saura se souvenir, Charlie 
        De toutes ces barres de rire autant d'hara-kiri 
        On veillera à l'avenir aux familles aux amis 
        Je te le promets, mon frère 
        Ce s'ra dans la paix, mon frère 
        On tuera la misère, la tristesse et la guerre 
        Et on laissera derrière ces connards en colère  
      (Refrain x 2)  
      https://youtu.be/hf0EG9KLDGY   | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Tryo : "Greenwashing" 
      On veut du green (x7) washing  
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,  
On veut du green (x7) washing  
 
On veut des tours d'avion, des airbus, du diesel  
Des mandarines toute les saisons, des grands voyages dans le ciel,  
Du High-Tech à la maison, de la nouvelle technologie.  
On veut pouvoir dire pardon et soulager son esprit,  
on veut de la viande d'Argentine, de la bidoche à tout les repas,  
De la Wordfood dans la cuisine, on veut du sucre, on veut du gras.  
On veut moins cher, on veut meilleur, on veut toujours un peu d'ailleurs,  
on veut la mer, on veut l'été, même en hiver, on veut bronzer.  
 
On veut du green (x7) washing  
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,  
On veut du green (x7) washing  
 
On cache les galets sous le sable, on veut des plages de sable blanc  
Du réseau pour nos portables, on voudrait quatre barres tout le temps,  
Des orgies raisonnables, des grands échangeurs de béton.  
Et des amis toujours joignables, on veut des baleines et du thon.  
 
On veut du green (x7) washing  
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,  
On veut du green (x7) washing  
 
On veut de l'eau toujours qui coule et des rides un peu moins creusées.  
On veut de la jeunesse en poudre, et puis de la neige en été,  
Des grands buildings sous le Soleil, des monuments pharaonique.  
On veut partout, partout pareil, de la wifi, du numérique.  
 
On veut du green (x7) washing  
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,  
On veut du green (x7) washing  
 
On veut des lessives sans phosphates, des shampooings tout organiques,  
Des forêts pour nos 4x4, du charbon dans nos cosmétique.  
Des slogans abusifs, plus blanc que blanc, plus vert que vert !  
Mascara d'écologique pendant qu'on se shoote au nucléaire  
 
On veut du green (x7) washing  
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,  
On veut du green (x7) washing  
      1) Regardez le clip vidéo et écouter la chanson  
      https://youtu.be/R5-vpDrqdps 
      2) Recherchez les mots de vocabulaire que vous ne comprenez pas et écrivez leur définition  
         
      3) Répondez aux questions ci-dessous  
      1. Qui est ce « on » dans la chanson ? 
        2. Qu'est-ce que le groupe Tryo dénonce dans la chanson ? 
        3. Quel portrait du consommateur fait-on ? Que lui reproche-t-on ? 
        4. Comment comprenez-vous l'affirmation suivante : « C'est nous les as, les Pinocchio du marketing. » 
        5. Êtes-vous d'accord avec cette vision de la société ? 
        6. Quand vous faites vos courses, comment remplissez-vous votre caddie : à partir d'une liste ? en fonction de vos envies ? 
        7. Qu'est-ce qui influence vos achats : le prix, la marque, la qualité, le label Bio, le pays de fabrication… ?  
      Notes : 
        - Le «  greenwashing » ou écoblanchiment est une technique marketing utilisée pour donner une dimension écologique à une entreprise. Le greenwashing concerne généralement des enseignes de la grande distribution ou des marques mondiales critiquées pour leur impact néfaste sur la planète qui essaient, par tous les moyens, de se forger une image écologique. 
      - Les prix Pinocchio du développement durable, organisés par les Amis de la Terre France, ont pour but d'illustrer et de dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises françaises, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu'elles utilisent abondamment.         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Calogero : "Le monde moderne" 
      Entre Noël et jour de l'An 
        Sur les quais des gares, des enfants 
        Qui passent de papa à maman 
        Le cartable et la brosse à dents  
        Les histoires du soir ont changé 
  Plus de princesses à libérer 
  J'ai deux papas, j'ai deux mamans 
  Mais je suis toujours un enfant  
        C'est le monde moderne 
  Les gens sont les mêmes 
  Y'a des joies, des peines 
  Y'a des cœurs qui saignent 
  La chanson, c'est la même 
  Y'a des gens qui s'aiment 
  Dans le monde moderne  
        C'est le monde moderne 
        Et moi je suis le même 
        J'ai des joies, des peines 
        J'ai mon cœur qui saigne 
        Mais pour moi, c'est idem 
        Tu es partie quand même 
        Dans le monde moderne  
        Sur les plages bondées en été 
        Les familles sont recomposées 
        Il y a la femme qu'on a aimée 
        Et celui qui nous l'a volée 
        On n'aurait pas imaginé 
        Pouvoir un jour lui pardonner 
        Mais on compose avec son temps 
        Quand on voit la joie des enfants  
        C'est le monde moderne 
        Mais les gens sont les mêmes 
        Y'a des joies, des peines 
        Y'a des gueules qui saignent 
        La chanson, c'est la même 
        Y'a des gens qui s'aiment 
        Dans le monde moderne 
         
  C'est le monde moderne 
  Et moi je suis le même 
  J'ai des joies, des peines 
  Y'a mon cœur qui saigne 
  Mais pour moi, c'est la même 
  Je t'ai aimé quand même 
  Dans le monde moderne  
        C'est le monde moderne 
  Et moi je suis le même 
  J'ai des joies, des peines 
  Y'a mon cœur qui saigne 
  Mais pour moi, c'est pareil 
  Je t'ai aimé quand même 
  Dans le monde moderne.  
      Album : Les Feux d'artifice.  
      https://youtu.be/n-6n7GNyg4o 
          | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
         | 
    Renaud : "Docteur Renaud Mister Renard" 
      Comme y'a eu Gainsbourg et Gainsbarre  
Y'a le Renaud et le Renard  
Le Renaud ne boit que de l'eau  
Le Renard carbure au Ricard  
 
Un côté blanc, un côté noir  
Personne n'est tout moche ou tout beau  
Moitié ange et moitié salaud  
Et c'est ce que nous allons voir  
 
Docteur Renaud, Mister Renard…  
 
Renard est un sacré soiffard  
Renaud est sobre comme un moineau  
Quand Renaud rejoint son plumard  
Renard s'écroule dans l'caniveau  
 
Renaud se méfie des pétards  
et du chichon qui rend idiot  
Renard se les roule, peinard  
Pour s'exploser le ciboulot  
 
Docteur Renaud, Mister Renard…  
 
Renaud s'efforce, c'est son boulot  
D'écrire de jolies histoires  
Pour séduire les gens, les marmots  
Pour amuser, pour émouvoir  
 
A la pointe de son stylo  
Le Renard n'a que des gros mots  
La parano et le cafard  
N'lui inspirent que des idées noires  
 
Docteur Renaud, Mister Renard…  
Docteur Renaud, Mister Renard…  
 
Renaud souffre de tous les maux  
Qui accablent ce monde barbare  
Il porte les croix sur son dos  
Des injustices les plus notoires  
        Renard, désabusé, se marre  
  Se contrefout de ce bazar  
  Le monde peut crever bientôt  
  Renard s'en réjouirait plutôt  
   
  Docteur Renaud, Mister Renard…  
  Renaud a choisi la guitare  
  Et la poésie et les mots  
  Comme des armes un peu dérisoires  
  Pour fustiger tous les blaireaux,  
   
  Renard, c'est son côté anar  
  Crache sur tous les idéaux  
  Se moque du tiers comme du quart  
  Des engagements les plus beaux  
   
  Docteur Renaud, Mister Renard…  
   
  Renaud mérite des bravos  
  Car, en amour, et c'est sa gloire  
  Il est tendre comme un agneau  
  Pour une seule et même histoire  
   
  Renard se frotte à toutes les peaux  
  N'a que des aventures d'un soir  
  Avec des canons, des cageots,  
  Renard s'rait-il un brin vic'lard ?  
   
  Docteur Renaud, Mister Renard…  
  Docteur Renaud, Mister Renard…  
   
  C'est à cause du désespoir  
  Qui tombe à cinquante ans bientôt  
  Que le Renard, tôt ou tard  
  Prendra le dessus sur Renaud  
   
  Aujourd'hui son amour se barre,  
  Son bel amour, sa Domino  
  Elle quitte le vilain Renard  
  Mais aimera toujours Renaud  
   
  Docteur Renaud, Mister Renard…  
  Docteur Renaud, Mister Renard…  
      https://youtu.be/DDoAfSxJ-cE 
         | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
         | 
    Renaud : "Mistral Gagnant" 
      A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi  
Et regarder les gens tant qu'y en a  
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra  
En serrant dans ma main tes p'tits doigts  
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots  
Leur filer des coups d' pieds pour de faux  
Et entendre ton rire qui lézarde les murs  
Qui sait surtout guérir mes blessures  
Te raconter un peu comment j'étais mino  
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand  
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc  
Et les mistrals gagnants  
 
A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi  
Et regarder la vie tant qu'y en a  
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux  
Te parler de ta mère un p'tit peu  
Et sauter dans les flaques pour la faire râler  
Bousiller nos godasses et s' marrer  
Et entendre ton rire comme on entend la mer  
S'arrêter, r'partir en arrière  
Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères  
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres  
Et nous niquaient les dents  
Et les mistrals gagnants  
 
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi  
Et regarder le soleil qui s'en va  
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou  
Te dire que les méchants c'est pas nous  
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux  
Car ils ont l'avantage d'être deux  
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut  
Que s'envolent les cris des oiseaux  
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie  
Et l'aimer même si le temps est assassin  
Et emporte avec lui les rires des enfants  
Et les mistrals gagnants  
Et les mistrals gagnants  
      https://youtu.be/_YqzuE-5RE8 
NOTE : Le Mistral gagnant  était un bonbon en poudre. Il se présentait comme un sachet en papier contenant une poudre sucrée, parfumée et pétillante sur la langue, dans lequel on insérait une « paille » en réglisse destinée à l'aspirer. Certains sachets permettaient d'en avoir un autre gratuitement en échange de l'emballage vide portant à l'intérieur le mot « gagnant ».  
      Le Mistral gagnant  était le successeur de l' Aspire frais, pionnier, puis du Fraisuc, qui étaient aussi gagnants.  
      La paille du Mistral gagnant  était pré-insérée dans le sachet, qui était rectangulaire mais replié aux deux coins contigus supérieurs ; l'angle supérieur du triangle formé était percé et maintenait le tube de réglisse douce — contrairement à la réglisse du Coco Boer qui était une réglisse dure en poudre, genre Zan (marque d' Uzès déposée en 1884, et rachetée en 1987 par le confiseur allemand Haribo).  
      La poudre était sucrée, fruitée et légèrement acide (pour l'effet frais ou « mistral »). Le bonbon n'est plus produit aujourd'hui.   | 
  
  
    Retour 
  haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Yves Montand  : "Rappelle-toi Barbara" 
      Rappelle-toi Barbara  
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là  
Et tu marchais souriante  
Épanouie ravie ruisselante  
Sous la pluie 
Rappelle-toi Barbara  
  Il pleuvait sans cesse sur Brest  
  Et je t'ai croisée rue de Siam  
  Tu souriais  
  Et moi je souriais de même 
  Rappelle-toi Barbara  
  Toi que je ne connaissais pas  
  Toi qui ne me connaissais pas  
  Rappelle-toi  
  Rappelle-toi quand même ce jour-là  
  N'oublie pas  
  Un homme sous un porche s'abritait  
  Et il a crié ton nom  
  Barbara  
  Et tu as couru vers lui sous la pluie  
  Ruisselante ravie épanouie  
  Et tu t'es jetée dans ses bras  
  Rappelle-toi cela Barbara  
  Et ne m'en veux pas si je te tutoie  
  Je dis tu à tous ceux que j'aime 
  Même si je ne les ai vus qu'une seule fois 
  Je dis tu à tous ceux qui s'aiment  
  Même si je ne les connais pas  
  Rappelle-toi Barbara  
  N'oublie pas  
  Cette pluie sage et heureuse  
  Sur ton visage heureux  
  Sur cette ville heureuse  
  Cette pluie sur la mer  
  Sur l'arsenal  
  Sur le bateau d'Ouessant  
  Oh Barbara  
  Quelle connerie la guerre  
  Qu'es-tu devenue maintenant  
  Sous cette pluie de fer  
  De feu d'acier de sang  
  Et celui qui te serrait dans ses bras  
  Amoureusement 
  Est-il mort disparu ou bien encore vivant 
  Oh Barbara  
  Il pleut sans cesse sur Brest  
  Comme il pleuvait avant 
  Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé 
  C'est une pluie de deuil terrible et désolée 
  Ce n'est même plus l'orage  
  De fer d'acier de sang  
  Tout simplement des nuages  
  Qui crèvent comme des chiens  
  Des chiens qui disparaissent  
  Au fil de l'eau sur Brest  
  Et vont pourrir au loin  
  Au loin très loin de Brest  
  Dont il ne reste rien.  
      Adapté d'un poème de Jacques Prévert, dans "Paroles".  
      https://youtu.be/AW8kS7zjpyU        | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Tal : "On avance" 
      Si j'entends mes aînés juger, critiquer ma génération 
        Je pense qu'ils oublient un peu trop vite que le monde est tel qu'ils l'ont laissé. 
        Mais on n'est pas tous désabusés, on manque juste un peu d'air, de repères. 
        N'importe où, où que l'on aille, on marche sur une faille.  
      (Refrain) : 
        On avance en silence comme, comme tous ceux qui osent faire bouger les choses 
        Sans drapeau et sans héros, on est tous en mal d' un idéal. 
        On avance en silence, mais viendra l'heure où nos cris du cœur, 
        On saura les faire sortir, et notre avenir on va le choisir.  
        On n'veut pas changer tout, d'un coup, ni refaire une révolution, 
  Un peu plus subtils que ce qu'on croit, on a tous une île au fond de soi. 
  Et on y met nos rêves en suspens, et tous nos espoirs en attendant 
  De pouvoir enfin montrer tout ce qu'on est.  
      (Refrain)  
       
  Je sais que du chemin reste à faire, et que souvent nos cœurs se désespèrent, 
  Mais au-delà de nos peurs, de nos colères, viendra le jour de cette nouvelle ère.  
      (Refrain x 2)  
      https://youtu.be/Z8Q4DeZ-2aY        | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Kendji Girac: "Les yeux de la mama" 
      Quand j'ai froid elle se fait lumière, 
        Comme un soleil dans l'existence, 
        Quand j'ai mal elle se fait prière, 
        Elle me dit tout dans un silence, 
        Quand je souffre elle souffre avec moi, 
        Quand je ris elle rit aux éclats, 
        Mes chansons sont souvent pour elle, 
        Elle sera toujours ma merveille.  
        Quand je ne suis pas à la hauteur, 
  Elle m'élève plus haut que le ciel, 
  Elle est la splendeur des splendeurs, 
  Elle est la sève elle est le miel, 
  C'est son sang qui coule dans mes veines, 
  Et des souvenirs par centaines, 
  Bercent mon cœur de mille étoiles, 
  Elle est ma quête elle est mon graal.  
        (Refrain) :  
      Oh mon dieu laissez-les moi, 
        Les beaux yeux de la mama, 
        Enlevez moi même tout le reste, 
        Mais pas la douceur de ses gestes. 
        Elle m'a porté avant le monde, 
        Elle me porte encore chaque seconde, 
        Elle m'emportera avec elle, 
        Je lui serai toujours fidèle.  
       
  Quand je me blesse elle est douceur, 
  Comme une caresse dans l'existence, 
  Quand j'abandonne elle devient lionne, 
  Et me relève avec patience, 
  Quand j'ai la folie des grandeurs, 
  Elle me ramène sans me faire mal, 
  Elle est dans ce monde infernal, 
  Mon étoile parmi les étoiles.  
        (Refrain x 3)  
      https://youtu.be/fNqXjFkUB40        | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Marc Lavoine : "Paris" 
      Je marche dans tes rues 
        Qui me marchent sur les pieds 
        Je bois dans tes cafés  
        Je traîne dans tes métros 
        Tes trottoirs m'aiment un peu trop 
        Je rêve dans tes bistrots 
         
  Je m'assoie sur tes bancs 
  Je regarde tes monuments 
  Je trinque à la santé de tes amants 
   
  Je laisse couler ta Seine 
  Sous tes ponts ta rengaine 
  Toujours après la peine 
   
  Je pleure dans tes taxis 
  Quand tu brilles sous la pluie 
  Ce que t'es belle en pleine nuit 
   
  Je pisse dans tes caniveaux 
  C'est de la faute à Hugo 
  Et je picole en argot 
   
  Je dors dans tes hôtels 
  J'adore ta tour Eiffel 
  Au moins elle, elle est fidèle  
        Quand je te quitte un peu loin 
        Tu ressembles au chagrin 
        Ça me fait un mal de chien 
         
  (Refrain) : 
   
  Paris Paris combien 
  Paris tout ce que tu veux 
  Boulevard des bouleversés 
  Paris tu m'as renversé 
  Paris tu m'as laissé 
   
  Paris Paris combien 
  Paris tout ce que tu veux 
  Paris Paris tenu 
  Paris Paris perdu 
  Paris tu m'as laissé 
  Sur ton pavé 
   
  Je me réveille dans tes bras 
          Sur tes quais y a d'la joie 
        Et des loups dans tes bois  
        Je me glisse dans tes cinés 
        Je me perds dans ton quartier 
        Je m'y retrouverai jamais 
         
  Je nage au fil de tes gares 
  Et mon regard s'égare 
  Je vois passer des cafards sur tes bars 
   
  Je m'accroche aux réverbères 
  Tes pigeons manquent pas d'air 
  Et moi de quoi j'ai l'air  
      (Refrain + reprise des 2 premières strophes )  
      https://youtu.be/O9hLtTlUx3Q        | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Claudio Capéo : "Un homme debout" 
      Si  je m'endors, me  réveillerez-vous ? 
 Il fait si froid dehors, le  ressentez-vous ? 
Il fut un temps où j'étais comme vous 
Malgré toutes mes galères,  je reste un homme debout 
  
        Priez pour que je m'en sorte 
        Priez pour que mieux je me porte 
        Ne me jetez pas la faute 
        Ne me fermez pas la porte 
          
        Oui je vis, de jour en jour 
        De squat en squat, un  troubadour 
        Si je chante, c'est pour qu'on  me regarde 
        Ne serait-ce qu'un petit bonjour 
        Je vous vois passer, quand je  suis assis 
        Vous êtes debout, pressés,  j'apprécie 
        Un petit regard, un petit  sourire 
        Ne prennent le temps, ne font que courir 
Si je m'endors, me réveillerez-vous ? 
  Il fait si froid dehors, le  ressentez-vous ? 
  Il fut un temps où j'étais  comme vous 
  Malgré toutes mes galères, je  reste un homme debout 
        Lalala lalalala... 
         
        Merci bien pour la pièce 
        En ce moment c'est dur, je confesse 
        Moi je vais m'en sortir, je  l'atteste 
        Je veux avoir un toit, une  adresse 
        Si de toi à moi c'est  dur, je stresse 
          
        Le moral n'est pas toujours bon, le temps presse 
        Mais bon comment faire, à part l'ivresse  comme futur 
  Et des promesses, en veux-tu ? 
  Voilà ma vie, je me suis pris des coups dans la tronche 
        Sois sûr que si je tombe par terre tout le monde passe mais personne ne  bronche 
        Franchement à part les gosses qui me regardent étrangement 
        Tout le monde trouve ça normal  que je fasse la manche 
        M'en veuillez pas, mais  parfois, j'ai qu'une envie : abandonner 
          
        Si je m'endors, me réveillerez-vous ? 
        Il fait si froid dehors, le  ressentez-vous ? 
        Il fut un temps où j'étais  comme vous 
        Malgré toutes mes galères, je  reste un homme debout 
Priez pour que je m'en sorte 
  Priez pour que mieux je me  porte 
  Ne me jetez pas la faute 
  Ne me fermez pas la porte 
   
        Si je m'endors, me réveillerez-vous ? 
        Il fait si froid dehors, le  ressentez-vous ? 
        Il fut un temps où j'étais  comme vous 
        Malgré toutes mes galères, je  reste un homme debout 
Si je m'endors, me  réveillerez-vous ? 
  Il fait si froid dehors, le  ressentez-vous ? 
  Il fut un temps où j'étais  comme vous 
  Malgré toutes mes galères, je  reste un homme debout 
  Lalala lalalala... 
  Lalala lalalala... 
  Lalala lalalala... 
https://youtu.be/Y9GCM9DZUJo 
   | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Vianney : "Pas là" 
      Je  suis une cruche,  
Percée de plus,  
J’ai la peau craquelée  
Depuis toi, desséchée  
 
Quand vient la lune  
Et le vent frais,  
Par habitude,  
J’te  cherche sur  le canapé  
 
Dieu qu’elle est loin  
La nuit de liesse  
Où j’ai trouvé ta main  
Bien avant la tristesse  
Tu me traquais,  
Tu m’avais vu,  
Tu m’as pris au collier  
Et mon cou tu l’as tordu  
 
        Refrain : 
        Mais t’es  pas là, mais t’es  où ? (x3) 
        Mais  t’es où ? (pas là, pas là  pas là…) (x3) 
      Des nuits d’ivoire  
        Sûr, ça  je t’en dois,  
        Si les tiennes sont noires  
        Non, je ne t’en veux pas  
   
        Ainsi va la vie  
        Enfin, surtout la tienne,  
        Je m’abrutis  
  À jouer les fontaines  
   
        (Refrain)  
   
        Je te remplace  
        Comme je le peux  
        Que tout s’efface  
        J’en fais le vœu  
  Ça sera sans toi alors,  
      Alors je n’ai plus qu’à  être d’accord  
  À vous les cruches, 
  Les cœurs en miettes, 
  Soyons la ruche,  
  D’un futur en fête 
  Je te remplace 
  Comme je le peux 
(Refrain) 
      Mais t'es où (x2) 
      Je te remplace 
        Comme je le peux... 
Album Idées blanches, 2014 
      https://youtu.be/nBI0bDH8W28  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Gauvain Sers : "Pourvu" 
      Pourvu qu'elle trouve pas ridicule 
La phrase marquée sur mon  pull  
Pourvu que je lise pas  dans ses yeux 
Que ma casquette c'est  pour les vieux 
Pourvu qu'y ait pas un  énorme blanc  
Dès que je prononce intermittent  
Pourvu  qu'elle prenne pas le premier train 
Quand je vais lui dire je  m'appelle Gauvain 
 
Pourvu qu'elle me trouve  pas couillon  
Chaque fois que je cite  Le dîner de cons (1)  
Pourvu qu'elle connaisse  Coke en stock (2)  
Et quelques jurons de Haddock (3)  
Pourvu qu'elle ait le  sens de l'amour 
Et qu'on n'ait pas de  chagrin d'humour 
Pourvu qu'elle digère  bien les huîtres 
Pourvu qu'elle gueule contre l'arbitre  
Pourvu qu'elle gueule  contre l'arbitre 
      Pourvu qu'elle lise les cartes Michelin  
        Pourvu qu'on s'échange  nos bouquins  
        Pourvu qu'elle vole mon marque-page  
        Et qu'elle soit pas trop  maquillage 
        Pourvu qu'elle parle à  mes copains 
        Pour que ça devienne  ensuite les siens 
        Pourvu que son père soit  pas le sosie  
        De Donald Trump je vous  en supplie 
        Pourvu qu'elle sache qui  est Leprest (4)  
        Pourvu qu'elle vote pas pour la  peste  
      Pourvu qu'elle s'entoure  d'une écharpe 
        Que je respire avant qu'elle parte 
        Pourvu qu'elle ait la larme facile  
        Pourvu que ce soit une  cinéphile 
        Pourvu qu'elle prenne  tous les coussins 
        Comme il est touchant Darroussin (5)  
        Comme il est touchant  Darroussin 
        Pourvu que ce soit le  genre de compagne 
        Qui parte sur les routes  de campagne 
        Où deux voitures peuvent  pas se croiser 
        Les bottes de foin, les bottes aux pieds 
        Pourvu qu'elle soit aussi  de celles 
        Qui pensent à remplir leur cervelle  
        Qu'elle penche plutôt vers Modiano (6)  
        Qu'elle penche pas trop  vers Morano (7)  
      Pourvu qu'elle veuille beaucoup  de gamins  
        C'est dingue d'avoir  des si petites mains 
        Pourvu qu'elle se moque un peu de moi 
        Sur ma coupe au bol d'autrefois 
        Pourvu qu'elle pianote le  matin 
        La BO d'Amélie Poulain (8)  
        Et pourvu qu'elle aime cette chanson 
        Autant que la voix de Gérard Darmon (9) 
      _____ 
        (1) Le  dîner de cons est un film de Francis  Veber, sorti en 1998. 
        (2) Coke  en stock est un album des Aventures  de Tintin, bande dessinée par Hergé, paru en 1958. 
        (3) Le capitaine Haddock, est l'un des personnages  principaux de Tintin, connu pour ses nombreuses insultes  inventées par Hergé. 
        (4) Allain Leprest: (1954-2011) était un poète, parolier  et chanteur français. 
        (5) Jean-Pierre Darroussin est un acteur et réalisateur  français. 
        (6) Patrick  Modiano est un écrivain français. 
        (7) Nadine Morano est une femme politique française, membre du  parti de droite "Les Républicains". 
        (8) Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain est un film français réalisé par Jean-Pierre Jeunet,  sorti en 2001 (traduit sous le titre Amélie en anglais. La bande annonce (BO) s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires. 
        (9) Gérard  Darmon est un autre chanteur français.  
      https://youtu.be/AiIktOL8lwA  | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Jacques Brel : "Le plat pays" 
      Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague 
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues 
Et de vagues rochers que les marées dépassent 
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse 
Avec infiniment de brumes à venir 
Avec le vent d’ouest écoutez-le tenir 
Le plat pays qui est le mien 
 
Avec des cathédrales pour uniques montagnes 
Et de noirs clochers comme mâts de cocagne 
Où des diables en pierre décrochent les nuages 
Avec le fil des jours pour unique voyage 
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir 
Avec le vent de l’est écoutez-le vouloir 
Le plat pays qui est le mien 
 
Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu 
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité 
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu 
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner 
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler 
Avec le vent du nord écoutez-le craquer 
Le plat pays qui est le mien 
       Avec  de l'Italie qui descendrait l'Escaut 
        Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot 
        Quand  les fils de novembre nous reviennent en mai 
        Quand  la plaine est fumante et tremble sous juillet 
        Quand  le vent est au rire quand le vent est au blé 
        Quand  le vent est au sud écoutez-le chanter 
        Le plat pays qui est le mien. 
      https://youtu.be/qfkH9VsQgHI 
    | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Arthur H : "La boxeuse amoureuse" 
      Regardez-la danser  
Quand elle s’approche du ring  
La boxeuse amoureuse,  
La boxeuse amoureuse  
Sur ses gants dorés,  
Des traces de sang  
De larmes et de sueur  
 
Et de sang, et de sang  
 
Elle esquive les coups  
La boxeuse amoureuse  
Elle absorbe tout  
La boxeuse amoureuse  
 
Boum boum les uppercuts  
Qui percutent son visage  
Mais jamais elle ne cesse  
De danser, de danser  
Tomber ce n'est rien  
Puisqu'elle se relève  
 
Un sourire sur les lèvres  
Un sourire sur les lèvres  
 
Elle esquive les coups  
La boxeuse amoureuse  
Elle absorbe tout  
La boxeuse amoureuse  
 
Elle esquive les coups  
La boxeuse amoureuse. 
      https://youtu.be/DOpppaeA7bw  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Madame Monsieur : "Mercy" 
      Je  suis née ce matin  
Je m’appelle Mercy  
Au milieu de la mer  
Entre deux pays, Mercy  
       
      C’était  un long chemin et Maman l’a pris  
Elle m’avait dans la peau, huit mois et  demi  
 
Oh oui, huit mois et demi  
  
On a  quitté la maison, c’était la guerre  
Sûr qu’elle  avait raison, y’avait rien à perdre  
 
Oh non, excepté la vie
Je  suis née ce matin  
  Je m’appelle Mercy  
  On m’a tendu la main  
  Et je suis en vie  
  Je suis tous ces enfants  
  Que la mer a pris  
  Je vivrai cent  mille ans  
  Je m’appelle Mercy  
   
  S'il est urgent de naître,  
    Comprenez aussi  
    Qu'il est urgent de renaître,  
    Quand tout est détruit  
    Mercy  
     
Et là  devant nos yeux y’avait l’ennemi  
Une immensité bleue peut-être infinie  
Mais oui, on en connaissait le prix 
  
Surgissant d’une  vague, un navire ami 
A  redonné sa chance à notre survie 
C’est  là, que j’ai poussé mon premier cri  
Je suis née ce  matin  
Je m’appelle Mercy  
On m’a tendu la main  
Et je suis en vie  
Je suis tous ces enfants  
Que la mer a pris  
Je vivrai cent mille ans  
Je m’appelle Mercy  
 
Derrière les sémaphores  
Serait-ce le bon port ?  
Que sera demain ?  
Face à face ou main dans la main  
Que sera demain ?  
 
Je suis née ce matin  
Je m’appelle Mercy  
 
Merci Mercy  
Merci Mercy  
Merci Mercy  
Je vais bien, merci  (x 4)  
 
https://youtu.be/kT2G60kv4F0 
  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Bigflo & Oli : "Dommage" 
      Louis prend son bus, comme tous les matins  
Il croise cette même fille, avec son  doux parfum 
Qu'elle vienne lui parler, il  espère tous les jours 
Ce qu'il ressent au fond de lui, c'est ce  qu'on appelle l'amour 
Mais Louis, il est timide et elle, elle est  si belle 
Il ne veut pas y aller, il est collé au fond de son  siège 
Une fois elle lui a souri quand elle est  descendue 
Et depuis ce jour-là, il ne l'a jamais revue 
Ah il aurait dû y aller, il  aurait dû le faire, crois-moi 
On a tous dit "Ah c'est  dommage,  ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois".  
      Yasmine a une belle voix, elle sait qu'elle  est douée  
        Dans la tempête de sa vie, la musique est sa  bouée  
        Face à ses mélodies, le monde est à ses  pieds 
        Mais son père lui répétait "trouve-toi  un vrai métier" 
        Parfois elle s'imagine sous la lumière des  projecteurs 
        Sur la scène à recevoir les compliments et  les jets de fleurs 
        Mais Yasmine est rouillée, coincée dans la routine 
  Ça lui arrive de chanter quand  elle travaille à l'usine 
        Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le  faire, crois-moi 
        On a tous dit "Ah c'est dommage, ah  c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois" 
        Elle aurait dû y aller, elle aurait dû le  faire, crois-moi 
        On a tous dit "Ah c'est dommage, ah  c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois".  
      Diego est affalé au fond du canapé 
        Il engueule son petit frère  quand il passe devant la télé (pousse-toi  !) 
        Ses amis sont sortis, il ne les a pas suivis 
        Comme souvent seul, la Lune viendra lui tenir compagnie 
        Diego est triste, il ne veut rien faire de  sa nuit 
        Il déprime de ne pas trouver la femme de sa  vie 
        Mais mon pauvre Diego, tu t'es tellement  trompé 
        C'était à cette soirée que t'allais  la rencontrer  
        Ah il aurait dû y aller, il aurait dû le  faire, crois-moi 
        On a tous dit "Ah c'est dommage, ah  c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois".  
      Pauline elle est discrète, elle oublie  qu'elle est belle 
        Elle a sur tout le corps des taches de la couleur du  ciel 
        Son mari rentre bientôt, elle  veut même pas y penser  
        Quand il lui prend le bras, c'est pas pour  la faire danser 
        Elle repense à la mairie, cette  décision qu’elle a prise 
  À cet après-midi où elle avait fait sa  valise 
        Elle avait un avenir, un fils à élever 
        Après la dernière danse, elle  s'est pas relevée  
      Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le  faire, crois-moi 
        On a tous dit "Ah c'est dommage, ah  c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois" 
        On a tous dit "Ah c'est dommage, ah  c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage" 
  "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah  c'est dommage, ah c'est dommage" 
        Elle aurait dû y aller, elle aurait dû le  faire, crois-moi 
        On a tous dit "Ah c'est dommage, ah  c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois" 
        Elle aurait dû y aller, elle aurait dû le  faire, crois-moi 
        On a tous dit "Ah c'est dommage, ah  c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois" 
        Elle aurait dû y aller, elle aurait dû le  faire, crois-moi 
        On a tous dit "Ah c'est dommage, ah  c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois".  
      Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets 
        Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec  des regrets 
        Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec  des regrets 
        Vaut mieux vivre avec des remords, c'est  ça le secret. 
      https://youtu.be/8AF-Sm8d8yk 
      https://youtu.be/RYHaYRblEx8  | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Charles Aznavour : "For Me Formidable" 
      You are the one for me, for me, formi, formidable 
You are my love, very, very, véri, véritable 
Et je voudrais un jour enfin pouvoir te le dire 
Te l'écrire 
Dans la langue de Shakespeare 
My daisy, daisy, dési, désirable 
Je suis malheureux 
D'avoir si peu de mots à t'offrir en cadeau 
Darling I love you, love you, darling, I want you 
Et puis c'est à peu près  tout 
You are the one for me, for me, formi, formidable 
You are the one for me, for me, formi, formidable 
But how can you see me, see me, si mi, si minable  
Je ferais mieux d'aller choisir mon vocabulaire 
Pour te plaire 
Dans la langue de Molière 
Toi, tes eyes, ton nose, tes lips adorables 
Tu n'as pas compris 
Tant pis, ne t'en fais pas et 
        Viens-t'en dans mes bras 
        Darling I love you, love you, darling, I want you 
        Et puis le reste, on s'en fout  
        You are the one for me, formi, formidable 
        Je me demande même pourquoi je t'aime 
        Toi qui te moques de moi et de tout 
        Avec ton air canaille, canaille, canaille 
        How can I love you?  
      Vidéo avec paroles :  
        https://youtu.be/awanoUsHuhA 
      Vidéo (noir et blanc) :   
      https://youtu.be/Zy9AR-03faE  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Pierre Perret : "Lily" 
      On  la trouvait plutôt jolie Lily 
  Elle arrivait des Somalies Lily 
  Dans un bateau plein d’émigrés 
  Qui venaient tous de leur plein gré 
        Vider les poubelles  à Paris 
        Elle croyait qu’on était égaux  Lily 
        Au pays de Voltaire et de Hugo  Lily 
        Mais pour Debussy en revanche 
        Il faut deux noires pour une  blanche 
        Ça fait un sacré distinguo 
         
        Elle aimait tant la liberté Lily 
        Elle rêvait de fraternité Lily 
        Un hôtelier rue Secrétan 
        Lui a précisé en arrivant 
        Qu’on ne recevait que des  blancs 
        Elle a déchargé des cageots Lily 
        Elle s’est tapé des sales boulots  Lily 
        Elle crie pour  vendre des choux-fleurs 
        Dans la rue ses frères de couleur 
        L’accompagnent au  marteau-piqueur 
        Et quand on l’appelait Blanche-Neige Lily 
        Elle se laissait plus prendre au piège Lily 
        Elle trouvait ça très amusant 
        Même s’il fallait serrer les dents 
        Ils auraient  été trop contents 
              Elle aima un beau blond frisé Lily 
        Qui était tout prêt à  l’épouser Lily 
        Mais la belle-famille lui dit  nous 
        Ne sommes pas racistes pour deux sous 
        Mais on veut pas de ça chez nous 
        Elle a essayé l’Amérique Lily 
        Ce grand pays démocratique  Lily 
        Elle aurait pas cru sans le  voir 
        Que la couleur du désespoir 
        Là-bas aussi ce fût le  noir 
        Mais dans un meeting à Memphis  Lily 
        Elle a vu Angela Davis Lily 
        Qui lui dit viens ma petite  sœur 
        En s’unissant on a moins peur 
        Des loups qui guettent le  trappeur 
              Et c’est pour conjurer sa  peur Lily 
        Qu’elle lève aussi un poing rageur Lily 
        Au milieu de tous ces gugusses 
        Qui foutent  le feu aux autobus 
        Interdits aux gens de couleur 
        Mais dans ton combat quotidien  Lily 
        Tu connaîtras un type bien Lily 
        Et l’enfant qui naîtra un jour 
        Aura la couleur de l’amour 
        Contre laquelle on ne peut  rien 
        On la trouvait plutôt jolie  Lily 
        Elle arrivait des Somalies  Lily 
        Dans un bateau plein d’émigrés 
        Qui venaient tous de leur  plein gré 
        Vider les poubelles à Paris. 
https://youtu.be/urVfi9Yswaw  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Bilal Hassani : "Roi" 
      I am  me, and I know I will always be 
Je suis free, oui, j'invente ma vie 
Ne me demandez pas qui je suis 
Moi je suis le même depuis tout petit  
Et malgré les regards, les avis 
Je pleure, je sors et je ris 
You  put me in a box, want me to be like you 
Je suis pas dans les codes, ça dérange beaucoup 
At  the end of the day, you cannot change me, boo 
Alors,  laisse-moi m'envoler  
      I,  I'm not rich, but I'm shining bright 
        I  can see my kingdom now 
        Quand je rêve, je suis un roi 
        Quand je rêve, je suis un roi 
        I'm  not rich, but I'm shining bright 
        I  can see my kingdom now 
        Quand je rêve, je suis un roi 
        And  I know-oh-oh-ow, even though-oh-oh-oh 
        You try to take me down, you cannot break me, nah, nah 
        Toutes ces voix: "Fais comme  ci, fais comme ça" 
        Moi, je les cala pas,  you can never remove my crown 
      Who  are we? 
        When  we hurt, when we fight for free 
        Only  God can judge you and me 
        Ce qu'on est, on ne l'a pas choisi 
        On choisit 
        Son travail, sa coiffure, ses amis 
        Sa routine, parfois l'amour aussi 
  Ça passe ou ça casse, mais ça regarde qui? 
      I,  I'm not rich, but I'm shining bright 
        I  can see my kingdom now 
        Quand je rêve, je suis un roi 
        Quand je rêve, je suis un roi 
        I'm  not rich, but I'm shining bright 
        I  can see my kingdom now 
        Quand je rêve, je suis un roi 
        And  I know-oh-oh-ow, even though-oh-oh-oh 
        You try to take me down, you cannot break me, nah, nah 
        Toutes ces voix: "Fais comme ci, fais comme ça"... 
        You  can never remove my crown 
        Je suis un roi 
        Quand  je rêve, je suis un roi. 
      https://youtu.be/dw7WqoSHtgU  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Renan Luce : "Camelote" 
      Elle vendait dans ma rue des trucs qui n'servent à rien 
        Des sphères en plastique qu'on retourne sans fin 
        Pour voir une Tour Eiffel sous une neige imbécile 
        Elle alliait le pas beau au franchement _______________ 
        Mais elle était fière de ces trucs qui n'servent à rien 
        Elle aimait les sourires devant son ________________ 
        Qu'une enseigne au néon appelait "Chez Charlotte" 
        C'était son prénom mais je l'appelais Camelote 
        Quand j'n'avais rien à faire, j'lui donnais un coup d'main 
        Je lui tenais l'échelle pour prendre un nain d'jardin 
        A force de pouponner ses _______________ en terre cuite 
        On a voulu s'marier ici et tout de suite 
        Une pancarte sur la porte "Fermé pour cause mariage" 
        On a choisi le nain qui _____________ le plus sage 
        Pour jouer le rôle du maire et en guise de témoin 
        Deux fleurs qui dansent le jerk quand on tape des mains 
        Un diplôme certifié de la meilleure maman 
        Servira de registre quand viendra le moment 
        Nous serons signataires avec un stylo _______________ 
        Qui fait de la lumière sur "Au clair de la lune" 
        J'lui ai dit "Mad'moiselle, veux-tu prendre ma main  ?" 
        Elle m'a dit "Pour quoi faire ?" j'ai répondu "Pour rien !" 
        En _____________ la molette d'une boîte à cadeaux 
        On a eu deux squelettes sertis à un anneau 
        Puis nous avons compté les enfants qu'nous aurons 
        Elle en voulait sept, vous savez les prénoms 
        Puis nous ferons construire sept lits superposés 
        Moi je tiendrai l’échelle quand ______________ les coucher 
        Le _____________ a eu lieu en décembre 
        On a pris le métro station Quatre-Septembre 
        Pour voir la Tour Eiffel sous la neige matinale 
        Et Paris qui s'éveille dans sa boule de cristal 
https://youtu.be/KDBpYQGJZGc 
Questions : 
   
1. Qui est le personnage principal, quel est son métier ? 
2. Quel est son vrai prénom ? Pourquoi est-elle surnommée Camelote ? 
3. Quel événement important va se passer dans sa vie ? 
4. Quel est le conte célèbre des frères Grimm auquel la chanson  fait référence ?  
5. Combien veulent-ils avoir d’enfants et pourquoi ?  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Bénabar : "Paris by night" 
      J'étais super naze 
__________________________ 
Je me sentais d'occase _____________________ 
Faut être raisonnable pour faire de vieux os 
Intraitable savoir se coucher tôt 
j'ai dit _________________, je rentre j’ai  de la route 
"Non n'insistez pas, bon d'accord 5  minutes" 
______________________ que c'était qu'un début 
les meilleures soirées ne sont jamais  prévues 
 
Refrain :  
 
Paris by night 
      Au hasard de la nuit qui nous prend par la main et nous laisse au matin 
        Paris by night 
        Ce qui me réjouit c'est qu'on regrettera  demain que ce dont on se souvient 
         
        ____________________, j'ai dit cette fois j'y vais 
        On est sorti du resto 4 heures après 
        quelqu’un a dit _____________________________ 
        Je sais plus qui, je crois que c'était moi 
        On a pris un taxi parce _____________________________ 
        Il faut dire aussi _________________________________ 
        On a été dans un bar et dans un autre un peu mieux 
        _______________ pour boire un coup entre  les deux 
         
        (Refrain) 
       Il était tellement tard _________________________ 
        On avait bien voir les gens partir au boulot 
        On a été dans un club, une discothèque dans une boîte à la mode 
        Là ce fut un échec 
        Un videur _________________ je lui ai  demandé doucement 
        S'il savait qui j'étais, il m'a dit  "ouais justement" 
        Pour laver l'affront ______________________________  
        Remis d'aplomb on est reparti de plus  belle 
         
  (Refrain) 
   
        On a fini en after, le jour allait se lever 
        Un peu comme les vampires on voulait l’éviter 
        ____________________, qu'on nous y reprendrait  plus 
        Cette promesse heureusement  _____________________  
      (Refrain) 
      Et moi je préfère. 
        Paris by night (x 2)  
      https://youtu.be/mYApOnwUnLI  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Gilbert Bécaud : "C'est en septembre" 
      Les oliviers baissent les bras 
Les raisins rougissent du nez 
Et le sable est devenu froid 
Au blanc soleil 
Maîtres  baigneurs et saisonniers 
Retournent à leurs vrais métiers 
Et les santons seront  sculptés 
Avant Noël  
      C´est en septembre 
        Quand les voiliers sont dévoilés 
        Et que la plage tremble sous l´ombre 
        D´un automne dé-bronzé 
        C´est en septembre 
        Que l´on peut vivre pour de vrai  
      En été mon pays à moi 
        En été c´est n´importe quoi 
        Les caravanes le camping-gaz 
        Au grand soleil 
        La grande foire aux illusions 
        Les slips trop courts,  les shorts trop  longs 
        Les Hollandaises et leurs melons 
        De Cavaillon  
      C´est en septembre 
        Quand  l´été remet ses souliers 
        Et que la plage est  comme un ventre 
        Que personne n´a touché 
        C´est en septembre 
        Que mon pays peut respirer  
      Pays de mes jeunes années 
        Là où mon père est enterré 
        Mon école était chauffée 
        Au grand soleil 
        Au mois de mai, moi je m´en vais 
        Et je te laisse aux étrangers 
        Pour aller faire l´étranger moi-même 
        Sous  d´autres ciels  
      Mais en septembre 
        Quand je reviens où je suis né 
        Et que ma plage me reconnaît 
        M'ouvre des bras  de fiancée 
        C´est en  septembre 
        Que je me fais la bonne année 
      C´est en septembre 
      Que je m´endors sous l´olivier 
      https://youtu.be/RSnHoynH-4o 
         | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Yannick Noah : "Le même sang" 
      "Un ___________ est tombé, un autre passe 
Une page est tournée, même si rien ne  s'efface 
Quelle est ta blessure, où est  ___________ ? 
Il y-a-t il des douleurs qu'on  ___________ qui  s'apprennent? 
Alors laissons aller  
      Je vis, je ___________, 
        Je pleure, j'oublie, 
        Je marche, je danse, 
        Je ___________ et j'avance 
        Et j'ai le même sang que toi  
      Je perds je ___________   
        Je parle, j'écoute 
        Je crois, je ___________   
        Je plais ou je dérange 
        Et j'ai le même sang que toi  
        Les mêmes ___________ les mêmes doutes 
        Un seul horizon tout au bout de nos  routes  
        Alors laissons aller  
      Je vis, je ___________, 
        Je pleure, j'oublie, 
        Je marche, je danse, 
        Je ___________ et j'avance 
        Et j'ai le même sang que toi  
      Je perds je ___________   
        Je parle, j'écoute 
        Je crois, je ___________   
        Je plais ou je dérange 
        Et j'ai le même sang que toi  
      Je prie, j'ai peur 
        ___________, je meurs 
        Je joue, je gagne 
        J'ai mal et je me soigne 
        Et j'ai le même sang que toi  
      Je vis, je ___________, 
        Je pleure, j'oublie, 
        Je marche, je danse, 
        Je ___________ et j'avance 
        Et j'ai le même sang que toi  
      Je crois, je change 
        Je plais ou je dérange 
        Et j'ai le même sang que toi  
      Je crois, je change 
        Je plais ou je dérange 
        Et j'ai le même sang que toi 
      Le même sang que toi." 
      https://youtu.be/wR0dlt8JRjk  | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Alain Souchon : "Presque" 
      À Lille sur la grand place 
Par un jeu subtil de glaces 
J'avais son profil de face 
Elle a glissé l'argent sous la tasse 
S'est levée, je l'ai perdue 
J'aurais dû  
C'est presque toi, presque moi, ces  amoureux dans la cour 
C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour 
C'est presque toi, presque moi 
On a presque poussé la porte 
Presque passé sous le porche 
Et puis dans la cour fleurie 
Le mot qu'elle a dit 
      Sur sa joue j'ai posé mon index 
        Elle a glissé sa main sous ma veste 
        Un peu plus et là tous les deux, tous  les deux 
      C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour 
        C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour 
        C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour 
        C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour 
      Je t'ai presque écrit ce matin 
        Presque pris mon courage à deux mains  
        Te dire qu'à Lille sur la grand place 
        J'avais ton profil de face 
        C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour 
        C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour 
        C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour 
        C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour. 
      https://youtu.be/dA8AwP0vN8g  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Thomas Dutronc : "Qui je suis" 
      Je suis un  voisin du dessus  
Pour le voisin du dessous  
Je suis qu'un reflet _______________ 
Un CV ________________ 
Un casseur pour les noix  
Oh dis-moi que je suis tout pour toi  
 
Un siffleur pour mon verre  
________________ pour ma grand-mère. 
Un grain de poussière pour l'univers  
Je suis qu'un compte ________________  
X pour la file d'attente  
Oh dis-moi que j'suis tout pour toi  
 
Toutes ces étiquettes  
Qu'on me colle sur le dos ______________ 
Oh  j'aimerais tant savoir si un jour, ouais,  
Je pourrai savoir qui je suis  
      J’aimerais  tant savoir si un jour,  
        Je pourrai savoir qui je serons, qui je fus, 
        Qui je suis quand je ne suis pas dans ton lit 
   
        Je suis qu'un beauf' pour ta sœur  
        _________________ pour tes pleurs  
        Je suis qu'une pommade pour ton cœur  
        Un anneau _________________  
        Un écho pour ta voix 
        Oh dis-moi que je suis tout pour toi  
   
        Je suis le meilleur pour le pire  
        ___________________ pour l'avenir  
        Je suis qu'un danger pour mon foie  
   ____________ pour l’après 
   
        Une tombe pour tes secrets  
        Oh dis-moi que je suis tout pour toi  
      https://youtu.be/0xSmfOWZPrw 
      Questions : 
      1. Quels sont les mots que vous ne comprenez  pas ? 
        1. Quel est le thème de la chanson ?  
        3. Il y a une faute de conjugaison dans les paroles,  c’est laquelle ? 
        4. Selon la chanson, pensez-vous qu’il est marié ? Pourquoi ? 
        5. Quelles paroles suggèrent que c’est une chanson romantique ? 
      Qu’est-ce que ça veut dire ? 
      1. Je suis un grand de poussière pour l’univers 
        2. Toutes ces étiquettes qu’on me colle sur le dos 
        3. Je suis un danger pour mon foie 
      4. Une tombe pour tes secrets  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Kids United : "On écrit sur les murs" 
      On écrit sur  les murs le nom de ceux qu'on aime 
Des messages pour les jours à venir 
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines 
On dessine tout ce que l'on voudrait dire 
 
Partout  autour de nous 
Y'a des signes d'espoir dans les regards 
Donnons leurs écrits car dans la nuit tout s'efface 
Même leur trace 
 
On écrit sur  les murs le nom de ceux qu'on aime 
Des messages pour les jours à venir 
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines 
On dessine tout ce que l'on voudrait dire 
On écrit sur les murs la force de nos rêves 
Nos espoirs en forme de graffiti 
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève 
Un beau jour sur le monde endormi 
 
Des mots  seulement gravés pour ne pas oublier, pour tout changer 
Mélangeons demain dans un refrain nos visages 
Métissages 
 
On écrit sur  les murs le nom de ceux qu'on aime 
Des messages pour les jours à venir 
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines 
On dessine tout ce que l'on voudrait dire 
On écrit sur les murs la force de nos rêves 
Nos espoirs en forme de graffiti 
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève 
Un beau jour sur le monde endormi 
 
On écrit sur  les murs le nom de ceux qu'on aime 
Des messages pour les jours à venir 
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines 
On dessine tout ce que l'on voudrait dire 
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime 
Des messages pour les jours à venir 
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines 
On dessine tout ce que l'on voudrait dire 
On écrit sur les murs la force de nos rêves 
Nos espoirs en forme de graffiti 
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève 
Un beau jour sur le monde endormi 
Un beau jour sur le monde endormi. 
      https://youtu.be/VV5oVYVGfNc  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Grand Corps Malade : "Effets secondaires" 
      En ces temps confinés  on s'est posés un peu 
Loin des courses effrénées on a ouvert les yeux 
Sur cette époque  troublée, ça fait du bien parfois 
Se remettre à penser  même si c'est pas par choix 
Alors entre les cris  d'enfants et le travail scolaire 
Entre les masques et  les gants, entre peur et colère 
Voyant les dirigeants  flipper dans leur confuse gestion 
En ces temps  confinés, on se pose des questions. 
 
Et maintenant… (x 2) 
      Et si ce virus avait  beaucoup d'autres vertus 
        Que celle de  s'attaquer à nos poumons vulnérables 
        S'il essayait aussi  de nous rendre la vue 
        Sur nos modes de vie  devenus préjudiciables 
        Si on doit sauver nos  vies en restant bien chez soi 
        On laisse enfin la  terre récupérer ce qu'on lui a pris 
        La nature fait sa loi  en reprenant ses droits 
        Se vengeant de notre  arrogance et de notre mépris 
        Et est-ce un hasard  si ce virus immonde  
        N'attaque pas les  plus jeunes, n'atteint pas les enfants 
        Il  s'en prend aux adultes  responsables de ce monde 
        Il condamne nos dérives et épargne les innocents 
        Ce monde des adultes  est devenu si fébrile  
        L'ordre établi a  explosé en éclats 
        Les terriens se  rappellent qu'ils sont humains et fragiles 
        Et se sentent  peut-être l'heure de remettre tout à plat  
        Et si ce virus avait  beaucoup d'autres pouvoirs 
        Que celui de  s'attaquer à notre respiration 
        S'il essayait aussi  de nous rendre la mémoire 
        Sur les valeurs  oubliées derrière nos ambitions 
        On se découvre  soudain semblables, solidaires 
        Tous dans le même  bateau pour affronter le virus 
        C'était un peu moins  le cas pour combattre la misère 
        On était moins unis  pour accueillir l'Aquarius  
        Et si ce virus avait  le don énorme de rappeler ce qui nous est vraiment essentiel  
        Les voyages, les  sorties, l'argent ne sont plus la norme 
        Et de nos fenêtres on  réapprend à regarder le ciel 
        On a du temps pour la  famille, on ralentit le travail 
        Et même avec l'extérieur  on renforce les liens 
        On réinvente nos  rituels, pleins d'idées, de trouvailles 
        Et chaque jour on  prend des nouvelles de nos anciens 
        Et si ce virus nous  montrait qui sont les vrais héros 
        Ceux qui trimaient déjà dans nos pensées lointaines 
        Ce n'est que  maintenant qu'ils font  la une des journaux 
        Pendant que le CAC 40  est en quarantaine  
        Bien avant le Corona  l'hôpital suffoquait 
        Il toussait la misère et la saturation 
        Nos dirigeants  découvrent qu'il  y a lieu d'être inquiets 
        Maintenant qu'il y a la queue en réanimation  
        On reconnaît tout à coup ceux qui nous aident à vivre 
        Quand l'état asphyxie  tous nos services publics 
        Ceux qui nettoient  les rues, qui transportent et qui livrent 
        On redécouvre les  transparents de la république. 
   
        Et maintenant… (x 2) 
   
        Alors quand ce virus partira comme il est venu 
        Que restera-t-il de  tous ses effets secondaires 
        Qu'est-ce qu'on aura  gagné avec tout ce qu'on a perdu  
        Est-ce que nos morts  auront eu un destin salutaire. 
   
        Et maintenant… (x 4) 
      https://youtu.be/4UX6Wsr8GMU 
        | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    350 célébrités : "Et demain ?" 
      Il a fallu en arriver là pour nous rassembler 
Prendre conscience de l’importance de l’humanité 
Ce combat c’est le monde entier qui doit le mener 
Car y a pas de couleur ni de religion pour être confinés 
Il a fallu en arriver là pour les remercier 
Ces héros du quotidien du quotidien qui sans compter 
Sacrifient leur vie au nom de notre santé 
 Ces mêmes qui  criaient dans la rue « venez nous aider! » 
 
Et demain on fera quoi? On recommencera l’homme est comme ça 
Et demain ça sera nous les maîtres du jeu un  point c’est tout 
 
S’aimer encore danser encore sourire encore s’embrasser plus  fort 
Pleurer encore souffrir encore et tenir encore mais chanter  plus fort 
 
Lalalalalalal lalalalala ça fait du bien lalalalalalala  lalalalalla 
 
Il a fallu en arriver là pour qu’on se parle 
Qu’on recommence à s’amuser avec que dalle 
Pour qu’on s’appelle qu’on se dise « je t’aime » « est ce que  t’as mal? » 
Avec le temps on retrouve un temps et la morale 
 
Et  demain on fera quoi? On recommencera l’homme est comme ça 
Et demain ça sera nous les  maîtres du jeu un point c’est tout 
 
S’aimer encore danser encore sourire encore  s’embrasser plus fort 
Pleurer encore souffrir encore et tenir encore  mais chanter plus fort 
 
Lalalalalalal lalalalala ça fait du bien  lalalalalalala lalalalalla
       
      https://youtu.be/eY803uik2BY  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Calogero : "On fait comme si" 
      C'est un drôle de silence qui vient de la rue 
Comme un dimanche imprévu 
Un homme chante là-bas sur un balcon 
Sa voisine l'accompagne au violon 
      On a dit aux enfants des mots qui rassurent 
        C'était comme une aventure 
        On a collé leurs dessins sur le frigo 
        On a éteint les chaines d'infos 
      On fait comme si ce n'était qu'un jeu 
        On fait comme si, on fait comme on peut 
        Quand vient la nuit, en fermant les yeux 
        On fait comme si, ce monde était encore heureux 
      On fait comme si, on n'était pas là 
        Parents, amis, on se reverra 
        Et même si, ce printemps s'en va 
        Juré, promis, le monde recommencera. 
      Malgré les peurs, il y a des rires qui s'accrochent 
  Être si loin nous rapproche 
        Même pour parler de rien, de bleu du ciel 
        Surtout donne-moi des nouvelles. 
      On fait comme si ce n'était qu'un jeu 
        On fait comme si, on fait comme on peut 
        Quand vient la nuit, en fermant les yeux 
        On fait comme si, ce monde était encore heureux 
      On fait comme si, on n'était pas là 
        Parents, amis, on se reverra 
        Et même si, ce printemps s'en va 
        Juré, promis, le monde recommencera. 
C'est un drôle de silence qui vient de la rue 
Juste un dimanche de plus 
Sûr que nous vies d'après seront plus belles 
Surtout donne-moi des nouvelles.
https://youtu.be/nByN1HdPsqk  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Pascal Obispo, Florent Pagny et Marc Lavoine : "Pour les gens du secours" 
      Pour les  gens du secours, 
Ceux qui sauvent les vies 
N'importe quel jour à n'importe quelle heure 
Pour que battent les cœurs 
 
Pour les gens du secours 
Ceux qui lancent les ambulances 
 Refusant de croire  à la fatalité 
Stoppant le compte à rebours 
 
Une chanson d'amour 
Pour les gens du secours 
Pour les gens du secours 
Une chanson d'amour 
 
Pour les gens du secours 
Infirmiers  de la terre 
Tous les maillons de la chaine humanitaire 
Gardiens de la lumière 
      Pour  les gens du secours 
        Quelques mots dans les airs 
        Pour un nouveau printemps un autre avenir 
        Quelques mots pour vous dire 
   
        Une chanson d'amour 
        Pour les gens du secours 
        Pour les gens du secours 
        Une chanson d'amour 
   
        Un jour se prendre dans les bras 
        Demain la main dans la main 
        Des larmes et des baisers sur les joues 
        Demain nous serons là  
   
        A se souvenir de vous 
        Les gens du secours 
        A se souvenir de vous 
        Les gens du secours 
        A se souvenir de vous 
      Une  chanson d'amour 
        Pour les gens du secours 
        Pour les gens du secours 
        Une chanson d'amour  
https://youtu.be/dgFVXAuUCBY  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page | 
    Gauvain Sers : "En quarantaine" 
      Partout  les chaises sont empilées 
Partout les rideaux sont tirés 
Les salles de classe ressemblent toutes 
À ce qu'elles seront au mois d'août 
      Les  paquets de pâtes italiennes 
        Ont déserté tous les rayons 
        Comme s'il fallait qu'on se souvienne 
        Que la peur réveille les couillons 
   
        Exceptée la bêtise humaine 
        Nous voilà tous en quarantaine 
        En quarantaine 
   
        Certains allument la chaîne hi-fi 
        Savourent un album en entier 
        Certaines ressortent le manuscrit 
        Qu'elles n'ont jamais pu achever 
   
        Les confinés relisent Prévert 
        Les cons finis se serrent la main 
        On a toujours besoin d'une guerre 
        Pour démasquer les êtres humains 
   
        Comme le cargo du capitaine 
        Nous voilà tous en quarantaine 
        En quarantaine 
        En quarantaine 
   
        Les impatients trinquent à distance 
        Par vidéos interposées 
        Les solitaires matent à outrance 
        N'importe quelle daube télévisée 
   
        S'il y a des concerts aux fenêtres 
        Et des coups d'fil pour nos grand-mères 
        C'est qu'au bord du gouffre peuvent naître 
        Les plus beaux élans solidaires  
 Moi qui viens d'passer la trentaine 
Je fais un saut en quarantaine 
 
Les marchés s'effondrent un peu plus 
Et les costards retroussent les manches 
Il fallait au moins ce virus 
Pour qu'ils se soucient des blouses blanches 
 
Comme la bataille est immédiate 
Et malgré le manque de moyens 
C'est le stéthoscope en cravate 
Que les docteurs sauvent nos anciens 
 
Il serait temps qu'on s'en souvienne 
Quand prendra fin la quarantaine 
La quarantaine 
La quarantaine
https://youtu.be/xl3oWZ0Q_gw  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    45 chanteurs français : "La tendresse" 
      On peut vivre sans richesse 
Presque sans le sou 
Des seigneurs et des princesses 
Y en a plus beaucoup 
Mais vivre sans tendresse 
On ne le pourrait pas 
Non non non non 
On ne le pourrait pas 
      On peut vivre sans la gloire 
        Qui ne prouve rien 
  Être inconnu dans l'histoire 
        Et s'en trouver bien 
        Mais vivre sans tendresse 
        Il n'en est pas question 
        Non non non non 
        Il n'en est pas question 
      Quelle douce faiblesse 
        Quel joli sentiment 
        Ce besoin de tendresse 
        Qui nous vient en naissant 
        Vraiment, vraiment, vraiment 
        Le travail est nécessaire 
        Mais s'il faut rester 
        Des semaines sans rien faire 
        Hé bien, on s'y fait 
        Mais vivre sans tendresse 
        Le temps nous paraît long 
        Non non non non 
        Le temps nous paraît long 
      Dans le feu de la jeunesse 
        Naissent les plaisirs 
        Et l'amour fait des prouesses 
        Pour nous éblouir 
        Oui mais sans la tendresse 
        L'amour ne serait rien 
        Non non non non 
        L'amour ne serait rien 
      Quand la vie impitoyable 
        Vous tombe dessus 
        On n'est plus qu'un pauvre diable 
        Broyé et déçu 
        Alors sans la tendresse 
        D'un cœur qui nous soutient 
        Non non non non 
        On n'irait pas plus loin 
      Un enfant vous embrasse 
        Parce qu'on le rend heureux 
        Tout nos chagrins s'effacent 
        On a les larmes aux yeux 
        Mon dieu, mon dieu, mon dieu 
        Dans votre immense sagesse 
        Immense ferveur 
        Faites donc pleuvoir sans cesse 
        Au fond de nos cœurs 
        Des torrents de tendresse 
        Pour que règne l'amour 
        Règne l'amour 
        Jusqu'à la fin des jours 
https://youtu.be/rEjvRktXeis  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Jean-Jacques Goldman : "Tout était dit" 
      Elle écrit seule à sa table et son café refroidit  
Quatre mètres infranchissables, un bar un après-midi  
J'avais rendez-vous je crois, j'avais pas le temps  
Avec un pape ou peut-être un président 
Mais la fille est jolie  
Et les papes sont sûrement patients  
      Elle était là dans son monde, son monde au beau  milieu du monde  
        Loin, ses yeux posés ailleurs, quelque part à  l'intérieur  
        Plongée dans son livre, belle abandonnée 
        En elle je lis tout ce  qu'elle veut cacher  
      Dans chacun de ses gestes un aveu, un secret dans chaque  attitude  
        Ses moindres facettes trahies bien mieux que par de  longues études  
        Un pied se balance, une impatience, et c'est  plus long qu'un long discours  
        Là, dans l'innocence et l'oubli  
        Tout était dit  
      On ne ment qu'avec des mots, des phrases  qu'on nous fait apprendre  
        On se promène en bateau, pleins de pseudo de contrebande  
        On s'arrange on roule on glose on bienséance 
        Mieux  vaut  de beaucoup se fier aux  apparences 
        Aux codes des  corps  
        Au langage de nos inconsciences  
      Muette étrangère, silencieuse bavarde 
        Presque familière, intime plus je te regarde  
      Dans chacun de tes gestes un aveu, un secret dans  chaque attitude  
        Même la plus discrète ne peut mentir à tant de solitude  
        Quand ta main cherche une cigarette c'est comme une  confession  
        Que tu me ferais à ton insu  
      À ta façon de tourner les pages, moi j'en apprends bien davantage  
        La moue de ta bouche est un langage, ton regard un témoignage  
        Tes doigts dans tes cheveux s'attardent, quel  explicite message  
        Dans ton innocence absolue  
      Et ce léger sourire au coin des lèvres, c'est d'une  telle indécence  
        Il est temps de partir, elle se lève, évidente,  transparente  
        Sa façon de marcher dans mon rêve, son parfum qui s'évanouit  
        Quand elle disparaît de ma vie  
        Tout était dit  
      https://youtu.be/Z5EMjKSG0Mk | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Grand Corps Malade et Louane : "Derrière le brouillard" 
      [Louane] 
Et dans le noir, derrière le brouillard,  j’entends ce piano chanter  
Chanter l’espoir, l'envie de croire, qu'on peut  tout réinventer 
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage 
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage 
 
[Grand Corps Malade] 
Il n'y a pas de recette, pour  supporter les épreuves  
Remonter les cours des fleuves, quand les tragédies pleuvent  
Il n'y a pas de recette, pour encaisser les drames 
Franchir les mers à la rame, quand le rêve te fait du charme 
Il n'y a pas de recette, quand t'en avais pas non plus  
Personne ne t'avait prévenu, tu t'es battu comme t'as pu  
Il n'y a pas de recette, quand l'enfer te serre la main  
Abandonner c’est humain, l'avenir c’est loin 
Mais tu t'es mise à chanter, même pas par choix 
Comme à chaque chute, à chaque fois, ça s'est imposé à toi  
Chanter, comme un enfant surpris, comme un instinct de survie, comme un  instant de furie 
Chanter pour accepter, exprimer, résister, avancer, progresser, exister 
Chanter comme une résilience, une délivrance 
Chanter comme une évidence 
      [Louane] 
        Et dans le noir, derrière le brouillard, j’entends ce piano chanter 
        Chanter l’espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer 
        Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage 
        Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage 
   
        [Grand Corps Malade] 
  À quel moment, tu comprends que c'est ton truc ? 
        Que la musique revient pour te relever de chaque chute 
  À quel moment, tu sais qu'elle est ta boussole ? 
        Quand la vie te punit, la musique te console  
  À quel moment, ce piano a chanté ? 
        Ses accords t'ont hanté, ont choyé ta santé  
  À quel moment, il est ta respiration ? 
        Et à quel moment, on en fait une chanson ? 
   
        [Louane & Grands Corps Malade] 
        Si je me sens comme une enfant, j’ai déjà eu plusieurs vies 
        Je peux regarder devant, en chantant ce qu'on m'a pris  
        Moi aussi, j'ai connu une sorte de brouillard et j'ai entendu ce piano  au loin 
        Et moi aussi, sans vraiment le prévoir,  naturellement ma voix l'a rejoint 
        On n'a pas du tout les mêmes histoires, mais finalement quelques points  communs 
        Comme un air de force oratoire, j’écris, tu chantes, le brouillard est  bien loin 
   
        [Louane] 
        Et dans le noir,  derrière le brouillard, j’entends ce piano chanter 
        Chanter l’espoir,  l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer 
        Alors je joins ma  voix encore une fois pour tenir dans l'orage 
        Je joins ma voix  encore une fois pour trouver le courage. 
      https://youtu.be/Z3XrpIxHHLE  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
         | 
    Hoshi : "Amour censure" 
      Au placard, mes sentiments  
Surtout ne rien dire et faire semblant 
Être à part, un peu penchant  
Au bout du navire, je coule doucement 
      Maman désolée j'vais  pas te mentir  
        C'est dur d'effacer tout ce qui m'attire 
        Un peu dépassée par tous mes désirs 
      Papa c'est vrai j'ai poussé de travers  
        J'suis une fleur qui se bat entre deux pierres 
        J'ai un cœur niqué par les bonnes manières 
      Est-ce qu'on va un jour en finir 
        Avec la haine et les injures 
        Est-ce que quelqu'un viendra leur dire  
        Qu'on s'aime et que c'est pas impur 
        Pour pas que j'pense à en finir 
        Vos coups m'ont donnés de l'allure 
        Pour le meilleur et pour le pire 
        J'prendrai sa main un jour c'est sûr 
      Il n'y a pas d'amour  censure  
        Il n'y a que de l'amour sincère 
        Il n'y a pas d'amour censure 
        Il n'y a que de l'amour sincère 
      Travestir qui je suis  vraiment 
        Faire taire la rumeur 
        Les mots sont tranchants  
        Se mentir à s'arracher les dents 
        Ils cherchent un docteur 
        On souffre sans être souffrant 
      Maman désolée j'ai pris tes calmants  
        C'est pas que j'voulais partir mais c'est violent 
        J'voulais juste dormir un peu plus longtemps 
        Papa t'inquiète j'ai appris à courir 
        Moi aussi j'veux une famille à nourrir 
        On s'en fout près de  qui j'vais m'endormir 
      Est-ce qu'on va un jour en finir 
        Avec la haine et les injures 
        Est-ce que quelqu'un viendra leur dire 
        Qu'on s'aime et que c'est pas impur 
        Pour pas que j'pense à en finir 
        Vos coups m'ont donnés de l'allure 
        Pour le meilleur et pour le pire 
        J'prendrai sa main un jour c'est sûr 
      Est-ce qu'on va un jour en finir 
        Avec la haine et les injures 
        Est-ce que quelqu'un viendra leur dire 
        Qu'on s'aime et que c'est pas impur 
        Pour pas que j'pense à en finir 
        Vos coups m'ont donnés de l'allure 
        Pour le meilleur et pour le pire 
        J'prendrai sa main un jour c'est sûr 
      Il n'y a pas d'amour censure 
        Il n'y a que de l'amour sincère (les enfants, c'est pour un homme et  une femme) 
        Il n'y a pas d'amour censure (ce n'est absolument pas pour des  homosexuels) 
        Il n'y a que de l'amour sincère.       
      https://youtu.be/nCKtYXIh1Ac  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Barbara : "Dis, quand reviendras-tu ?" 
      Voilà combien de  jours, voilà combien de nuits 
Voilà combien de  temps que tu es reparti 
Tu m'as dit : 
Cette fois, c'est le  dernier voyage, 
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage. 
Au printemps, tu  verras, je serai de retour. 
Le printemps, c'est joli, pour se parler d'amour 
Nous irons voir  ensemble les jardins refleuris, 
Et déambulerons dans les rues de Paris 
      Dis, quand reviendras-tu ? 
        Dis, au moins le  sais-tu ? 
        Que tout le temps qui  passe 
        Ne  se rattrape guère 
        Que tout le temps  perdu 
        Ne se rattrape plus 
   
        Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà, 
        Craquent les feuilles  mortes, brûlent les feux de bois 
  À voir Paris si beau  dans cette fin d'automne, 
        Soudain je  m'alanguis, je rêve, je frissonne 
        Je tangue, je  chavire, et comme la rengaine  
        Je vais, je viens, je  vire, je tourne, je me traîne 
        Ton image me hante,  je te parle tout bas 
        Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de toi 
   
        Dis, quand reviendras-tu ? 
        Dis, au moins le  sais-tu ? 
        Que tout le temps qui  passe 
        Ne se rattrape guère 
        Que tout le temps  perdu 
        Ne se rattrape plus 
   
        J'ai beau  t'aimer encore, j'ai beau t'aimer  toujours 
        J'ai beau n'aimer que  toi, j'ai beau t'aimer d'amour 
        Si tu ne comprends  pas qu'il te faut revenir, 
        Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs...  
        Je reprendrai ma  route, le monde m'émerveille. 
        J'irai me réchauffer à un autre soleil 
        Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin  
        Je n'ai pas la vertu  des femmes de marins. 
      Dis, mais quand  reviendras-tu ? 
        Dis, au moins le  sais-tu ? 
        Que tout le temps qui  passe 
        Ne se rattrape guère 
        Que tout le temps  perdu 
        Ne se rattrape, ne se  rattrape, ne se rattrape plus. 
      https://youtu.be/nUE80DTNxK4  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Jean Ferrat : "Aimer à en perdre la raison" 
      Aimer à perdre la raison 
Aimer à n'en savoir que dire 
À n'avoir que toi d'horizon 
Et ne connaître de saisons 
Que par la douleur du  partir 
Aimer à perdre la raison 
      Ah c'est  toujours toi que l'on blesse 
        C'est toujours ton miroir brisé 
        Mon pauvre bonheur, ma faiblesse 
        Toi qu'on insulte et qu'on délaisse 
        Dans toute chair  martyrisée  
      Aimer à perdre la raison 
        Aimer à n'en savoir que dire 
  À n'avoir que toi d'horizon 
        Et ne connaître de saisons 
        Que par la douleur du partir 
        Aimer à perdre la raison 
      La faim, la fatigue et le froid 
        Toutes les misères du monde 
        C'est par mon amour que j'y crois 
        En elle je porte  ma croix 
        Et de leurs nuits ma nuit se fonde  
      Aimer à perdre la raison 
        Aimer à n'en savoir que dire 
  À n'avoir que toi d'horizon 
        Et ne connaître de saisons 
        Que par la douleur du partir 
        Aimer à perdre la raison. 
      https://youtu.be/HR6LJ3ZBZvg  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Grand Corps Malade : "Mesdames" 
      Veuillez accepter, Mesdames, ces quelques  mots comme un hommage 
À votre gente que j'admire,  qui crée en chaque homme un orage 
Au cinéma ou dans la  vie, vous êtes les plus beaux personnages  
Et sans le vouloir vous  tenez nos cœurs et nos pensées en otage  
      Veuillez accepter,  Mesdames, cette déclaration 
        Comme une tentative honnête de réparation 
        Face au profond machisme  de nos  coutumes, de nos cultures 
        Dans le grand livre des  humains place au chapitre de la rupture  
        Vous êtes infiniment  plus subtiles, plus élégantes et plus classe 
        Que la gente masculine  qui parle fort, prend toute la place 
        Et si j'apprécie des  deux yeux quand tu balances ton corps 
        J'applaudis aussi des  deux mains quand tu balances ton porc  
      Derrière chaque homme  important se cache une femme qui l'inspire 
        Derrière chaque grand  être humain précède  une  mère qui respire 
  "La femme est  l'avenir de l'homme", écrivait le poète 
        Eh bien, l'avenir s'est  installé et depuis belle lurette  
      Vous êtes nos muses, nos  influences, notre motivation et nos vices 
        Vous êtes Simone Veil,  Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis 
        Vous êtes nos mères,  vous êtes nos sœurs 
        Vous êtes caissières, vous êtes docteurs 
        Vous êtes nos filles et puis nos femmes 
        Nous, on  vacille pour votre flamme  
        Comment ne pas être en  admiration et sans commune mesure  
        Pour celles qui portent  et fabriquent pendant neuf mois notre futur 
        Pour celles qui cumulent  plusieurs emplois et ce sans sourciller  
        Celui qu'elles ont dans  la journée et le plus grand, mère au foyer 
      Veuillez accepter,  Mesdames, cette  réelle admiration 
        De votre force, votre  courage et votre détermination 
        Veuillez accepter, Mesdames, mon    aimable faiblesse 
        Face à votre fragilité,  votre empathie, votre tendresse 
      Veuillez accepter,  Mesdames, cette petite intro  
        Car l'avenir appartient  à celles qu'on aime trop 
        Et pour ne pas être taxé de premier  degré d'anthologie  
        Veuillez accepter,  Mesdames, cette délicate démagogie 
      You are the only one, you are the only 
        You are the only one, the only 
        You are the only one, you are the only one 
        You are, yes you are 
      Vous êtes nos muses, nos  influences, notre motivation et nos vices 
        Vous êtes Simone Veil,  Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis 
        Vous êtes nos mères,  vous êtes nos sœurs 
        Vous êtes caissières, vous êtes docteurs 
        Vous êtes nos filles et puis nos femmes 
        Nous, on vacille pour votre flamme.  
      https://youtu.be/TC7aA1WIkyQ  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Gauvain Sers : "Y'a plus de saisons" 
      C'est vrai qu'il fait un temps superbe 
Pour un dimanche de février 
Y'a ceux qui bronzent déjà sur l'herbe 
Et ceux qui s'inquiètent des degrés  
 
Les éléments sont en colère 
Et les décideurs font la loi 
Quand un expert montre la terre 
L'industriel regarde le doigt  
      Et quand il rentre à la maison 
        Il dit : "Franchement, y'a plus de saisons" 
        Pendant que des mecs en costards  
        Nous garantissent que tout va bien 
        On se demande s'il est trop tard  
        Et ce qu'on peut faire au quotidien  
      Tous ensemble sur le même bateau 
        Les femmes et les enfants d'abord 
        Y'a qu'à regarder les infos 
        Les drames, les ouragans dehors 
   
        Les incendies sont en option 
        Non mais franchement, y'a plus de saisons 
      Y'a plus de saisons 
        Y'a plus de saisons 
        C'est ma grand-mère qui avait raison 
        Y'a plus de saisons 
        Y'a plus de saisons 
        Le ciel est noir à l'horizon  
      On se dit que l'homme est capable 
        Autant du meilleur que du pire 
        Et toutes ces images nous accablent  
        Quand un autre continent transpire  
   
        On a construit des grands musées 
        Des cathédrales et des jocondes 
        On va quand même pas préserver 
        La beauté naturelle du monde 
   
        Y'a pas urgence de toute façon 
        Les océans vous le diront 
      Y'a plus de saisons 
        Y'a plus de saisons 
        C'est ma grand-mère qui avait raison 
        Y'a plus de saisons 
        Y'a plus de saisons 
        Le ciel est noir à l'horizon 
   
        On regarde nos mômes jouer aux billes 
        Dans les caniveaux de la planète 
        On s'inquiète du soleil qui brille 
        Comme une épée  au-dessus de leur tête 
   
        Qu'est-ce qu'il en sera dans cent ans ? 
        Est-ce que la Terre pourra tourner 
        Quand leurs automnes seront nos printemps 
        Quand leurs hivers seront nos étés ? 
        Et aux futures générations 
        Est-ce qu'on va demander pardon ? 
   
        Y'a plus de saisons 
        Y'a plus de saisons 
        C'est ma grand-mère qui avait raison 
        Y'a plus de saisons 
        Y'a plus de saisons 
        Le ciel est noir à l'horizon 
      Y'a plus de saisons 
        Y'a plus de saisons 
        C'est ma grand-mère qui avait raison 
        Y'a plus de saisons 
        Y'a plus de saisons 
        Le ciel est noir à l'horizon 
      https://youtu.be/H_t1wf1ig9o  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Johnny Hallyday : "L'envie" 
      Qu’on  me donne l’obscurité, puis la lumière  
Qu’on me donne la faim, la soif, puis un festin  
Qu’on m’enlève ce qui est vain et secondaire  
Que je retrouve le prix de la vie, enfin  
Qu’on me donne la peine, pour que j’aime dormir  
Qu’on me donne le froid, pour que j’aime la flamme  
Oh, pour que j’aime ma terre, qu’on me donne l’exil  
Et qu’on m’enferme un an, pour rêver à des femmes  
 
On m’a trop donné, bien avant l’envie  
J’ai oublié les rêves et les mercis  
Toutes ces choses qui avaient un prix 
Qui font l’envie de vivre et le désir  
Et le plaisir aussi  
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie  
Qu’on rallume ma vie  
 
Qu’on me donne la haine, pour que j’aime l’amour  
La solitude aussi pour que j’aime les gens  
Pour que j’aime le silence qu’on me fasse des discours  
Et toucher la misère pour respecter l’argent  
Pour que j’aime être sain, vaincre la maladie  
Qu’on me donne la nuit pour que j’aime le jour  
Qu’on me donne le jour pour que j’aime la nuit  
Pour que j’aime aujourd’hui, oublier les toujours 
 
On  m’a trop donné, bien avant l’envie  
J’ai oublié les rêves et les mercis  
Toutes ces choses qui avaient un prix  
Qui font l’envie de vivre et le désir  
Et le plaisir aussi  
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie  
Qu’on rallume ma vie  
 
On m’a trop donné, bien avant l’envie  
J’ai oublié les rêves et les mercis  
Toutes ces choses qui avaient un prix  
Qui font l’envie de vivre et le désir  
Et le plaisir aussi  
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie  
Qu’on rallume ma vie 
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie  
Qu’on rallume ma vie. 
      https://youtu.be/ZW21JCDC9io 
   | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
  
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Johnny Hallyday : "L'idole des jeunes" 
      Les gens  m'appellent l'idole des jeunes 
Il en est même qui m'envient 
Mais ils ne savent pas dans la vie 
Que parfois je m'ennuie 
      Je cherche  celle qui serait mienne 
        Mais comment faire pour la trouver 
        Le temps s'en va, le temps m'entraîne 
        Je ne fais que passer 
      Dans la nuit  je file tout seul de ville en ville 
        Je ne suis qu'une pierre qui roule toujours 
        J'ai bien la fortune et plus et mon nom partout dans la rue 
        Pourtant je cherche tout simplement l'amour 
      Plus d'une  fille souvent me guette 
        Quand s'éteignent les projecteurs 
        Soudain sur moi elles se jettent 
        Mais pas une dans mon cœur 
      Dans la nuit  je file tout seul de ville en ville 
        Je ne suis qu' une pierre qui roule toujours 
        Il me faut rire et danser puis le spectacle terminé 
        S'en aller ailleurs au lever du jour 
      Les gens m'appellent l'idole des jeunes 
        Il en est même qui m'envient 
        Mais s'ils pouvaient savoir dans la vie 
        Combien tout seul je suis 
      Combien tout seul je suis. 
      https://youtu.be/cU72XoytgOU  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Jean-Baptiste Guégan : "Merci" 
      Que serais-je devenu  
Sans lui?  
Et qu'en serait-il de moi 
Aujourd'hui?  
Je ne serais qu'un inconnu  
Perdu  
Toujours du mauvais côté  
De la rue 
Je n'étais encore  
Qu'un enfant  
Lui était au firmament  
Le plus grand 
      Je voudrais lui dire merci  
        Pour ce qu'il m'a appris  
        D'avoir donné aussi  
        Un sens à ma vie  
        Il était ma seule chance  
        De fuir la délinquance  
        Grâce à lui j'ai construit  
        L'homme que je suis 
      On avait les mêmes blessures  
        Cachées  
        Avec cette démesure  
  À aimer  
        Son absence est un désert  
        Infini  
        Et sa voix chante encore en moi  
        Comme un cri 
      Je voudrais lui dire merci  
        De m'avoir tout appris  
        D'avoir donné aussi  
        Un sens à ma vie  
        Il était ma seule chance  
        De fuir cette violence  
        Et enfin d'exister  
        Pour pouvoir chanter 
      Je voulais lui dire merci  
        d'avoir fait de ma vie  
        Ce qu'elle est aujourd'hui  
      Merci 
      https://youtu.be/DRuiGdOUQQ4  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
        haut de page  | 
    Benjamin Biolay : "Confettis" 
      Ça me va droit au cœur d'avoir toute votre estime 
C'est conforme au bonheur, confine au sublime 
Mille chevaux vapeurs, des filles au racing 
Un verre bicolore, de sang des vignes 
Ça me va droit au cœur, au cœur de la rétine 
Voilà je pleure sous mon magazine 
Malgré mon peu d'ardeur, votre beauté sublime 
N'a rien vu des heures, des heures qui déclinent 
 
        Sous les confettis 
        J'ai rêvé ma vie 
        Comme un sombre héros 
        En terre Adélie 
        En Scandinavie 
        Dans un port cher à mon cœur 
        Sous la pluie des papiers jaunis 
        De confettis 
        De confettis 
         
  Ça me va droit au cœur d'avoir toute votre estime 
        C'est un peu de chaleur, un peu moins de clim 
        Oublions les rancoeurs et rebranchons la ligne 
        Avons l'air de seigneurs, soyons clean 
        Loin des merles moqueurs, de ce vieillard indigne 
        On se fendit le cœur comme un vase Ming 
  Ça me va droit au cœur qu'on arrête la frime 
        De derviche tourneur à plein régime 
         
        Sous les confettis 
        J'ai rêvé ma vie 
        Comme un sombre héros 
        En terre Adélie 
        En Scandinavie 
        Dans un port cher à mon cœur 
        Sous la pluie des papiers jaunis 
        De confettis 
        De confettis 
         
        Un confetti 
        Deux confettis 
        Trois confettis 
        Des confettis 
         
  Ça me va droit au cœur d'avoir toute votre estime 
      https://youtu.be/1ghI30AYzDs 
         | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
        haut de page  | 
    Clara Luciani : "Ma soeur" 
      Ma  sœur, nous avons des cœurs siamois 
Et chaque coup  que tu reçois  
Ricoche et me frappe deux fois 
Je  tiens dans ma main ton poing serré 
Et  rien ne peut nous résister 
Puisque  nous l'avons décidé 
 
Personne n'a jamais dit que ce serait facile 
Mais je serai là 
      Refrain  : 
        Personne  ne croit en toi comme j'y crois 
        Personne, personne 
        Je  serai là même s'il ne devait rester 
        Personne, personne 
        Personne  ne croit en toi comme j'y crois 
        Personne, personne  
        Je  serai là même s'il ne devait rester 
        Personne, personne 
   
        C'est comme si une chaîne avait relié 
        Invisiblement  nos poignets  
        Le  jour où nous sommes nées 
        Alors  si tu coules, je coule  aussi 
        Et  je tiens bien trop à la vie 
        Pour  que ce puisse t'être permis  
        Personne  n'a jamais dit que ce serait facile 
        Mais je serai là 
   
  (refrain) 
   
        Tu n'es pas seule, qu'est-ce que tu crois ? 
        Tu  peux te reposer sur moi  
        Tu  n'es pas seule écoute-moi 
        Tu  peux te reposer sur moi (ça ira) 
        Tu  n'es pas seule, qu'est-ce que tu crois ? (je serai là) 
        Tu  peux te reposer sur moi (ça ira) 
        Tu  n'es pas seule écoute-moi (qu'est-ce que tu crois ?) 
        Tu  peux te reposer sur moi (ça ira) 
   
        Personne ne croit en toi comme j'y crois 
        Personne, personne (je serai là) 
        Je  serai là même s'il ne devait rester  
        Personne,  personne (ça ira) 
        Personne  ne croit en toi comme j'y crois 
        Personne,  personne (je serai là) 
        Je  serai là même s'il ne devait rester 
        Personne, personne. 
      https://youtu.be/mU63HJ3NYTM 
       
       
         | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
        haut de page  | 
    Julien Doré : "Nous" 
      Nous, on ira voir la mer  
Voir si les gens sont fiers 
Imaginer monter l’eau 
Bien qu’on n’ait rien su faire 
On n’a plus rien à perdre 
Un peu de ventre et  d’ego 
Et quelques langues à défaire 
Pour les revoir se plaire 
      Refrain : 
        Nous, nous, nous 
        Nous on s’en fout de vous 
        Vous pouvez prendre tout 
        Tant qu’on est tendre, nous 
        Nous, nous, nous 
        Nous on s’en fout de vous 
        Vous pouvez prendre tout 
        Tant qu’on est tendre, nous 
      Nous, on ira voir la mer 
        Voir si la lune éclaire 
        De quelques têtes hors de l’eau 
        Un monde où tout se perd 
        Demain c’est juste hier 
        Un peu laissé sur le dos 
        Un peu blessé par les pierres 
        Qu’on n’a pas voulu perdre 
      (Refrain) 
      https://youtu.be/PpRgiaONETI 
         | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
        haut de page  | 
    Trois Cafés Gourmands : "On t'emmène" 
      On a tous des hauts, on a tous des bas  
On a tous le cœur le chaud quand on se prend dans les bras 
On s'est tous senti seul au moins une fois 
Quand on n'aime  pas sa gueule, 
quand il  n'y a rien qui va. 
      Dis-toi que c'est la même rengaine 
        Que t'es pas tout seul avec ta peine 
        Et qu'on t'emmène là-bas oublier tout ça 
        Les coups durs, les chagrins, ça nous fait un point commun 
        On t'emmène chez nous pour oublier tout 
        S'ils sont durs  les réveils, c'est qu'on est un  peu pareils. 
      Refrain : 
        Allez, chante un peu, ça va déjà mieux 
        On t'emmène à  l'abri retrouver de l'énergie 
        Allez, viens chez nous pour oublier tout 
        Allez, viens chez nous, on t'emmène, on t'emmène, on t'emmène 
        On t'emmène 
        On t'emmène 
      On est tous en  colère quand l'avenir nous ment  
        On a tous des galères qu'on vit injustement 
        Des passages à  vide, des marques du temps 
        On a tous l'air de rien mais on aime passionnément 
        Dis-toi que c'est la même histoire 
        Que t'es pas seul à broyer  du noir 
        Et qu'on t'emmène là-bas oublier tout ça 
        Les coups durs, les chagrins, ça nous fait un point commun  
        On t'emmène chez nous pour oublier tout 
        S'ils sont durs les réveils, c'est qu'on est un peu pareils 
      (Refrain) 
      Si tu te sens un peu amer  
        Dis-toi qu'y a pas de joie sans peine, les ennuis ça va, ça vient  
      T'es pas seul avec ta colère 
        Tends-moi la main, prends la mienne, la vie ça tient à rien  
      Et qu'on t'emmène là-bas oublier tout ça 
        Les coups durs, les chagrins, ça nous fait un point commun 
        On t'emmène chez nous pour oublier tout 
        S'ils sont durs les réveils, c'est qu'on est un peu pareils 
      (Refrain) 
https://www.youtube.com/watch?v=A1bsoSQ5Dxg 
   | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Stromae : "Santé" 
      (Note aux professeurs : cette chanson est un peu difficile avec tous ses jeux de mots ; ça peut vous être utile de consulter le glossaire publié en marge de la chanson, dans notre numéro 95, février-mars 2022, de French Accent) 
      À ceux qui n'en ont pas  
À ceux qui n'en ont pas 
      Rosa, Rosa 
        Quand on  fout le bordel, tu nettoies  
        Et toi, Albert 
        Quand on  trinque, tu ramasses  les verres 
        Céline, bataire 
        Toi, tu te  prends des vestes au vestiaire  
        Arlette, arrête 
        Toi la fête tu la passes aux toilettes 
      Et si on célébrait ceux qui ne célèbrent pas 
        Pour une fois, j'aimerais lever mon verre à ceux qui n'en ont pas 
  À ceux qui n'en ont pas 
      Quoi les bonnes manières ? 
        Pourquoi je  ferais semblant ? 
        Toute façon elle est payée  pour le faire 
        Tu te prends pour ma mère ? 
        Dans une heure je reviens, que ce soit propre 
        Qu'on puisse y  manger par terre 
        Trois heures que j'attends, franchement 
        Il les fabrique  ou quoi ? 
        Heureusement que c'est que 2 verres  
        Appelle-moi ton responsable 
        Et fais vite, elle pourrait se finir comme ça ta carrière 
      Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas 
        Encore une fois, j'aimerais lever mon verre à ceux qui n'en ont pas 
  À ceux qui n'en ont pas 
  À ceux qui n'en ont pas 
      Frotter,  frotter 
        Mieux vaut ne pas s'y 
        Frotter,  frotter 
        Si tu ne me connais pas 
        Brosser,  brosser 
        Tu pourras toujours te 
        Brosser,  brosser 
        Si tu ne me respectes pas 
      Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas 
        Encore une fois, j'aimerais lever mon verre à ceux qui n'en ont pas 
  À ceux qui n'en ont pas 
      Pilotes d'avion ou infirmières 
        Chauffeurs de camion, hôtesses de l'air 
        Boulangers ou marins-pêcheurs 
        Un verre aux champions des pires horaires 
        Aux jeunes parents bercés par les  pleurs 
        Aux insomniaques  de profession  
        Et tous ceux qui souffrent de peines de cœur 
        Qui n'ont pas le  cœur aux célébrations 
        Qui n'ont pas le cœur  aux célébrations. 
      https://youtu.be/P3QS83ubhHE  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Michel Delpech : "Chez Laurette" 
      À sa façon de  nous appeler ses gosses 
On voyait bien qu’elle nous aimait beaucoup 
C’était chez elle que notre argent de poche 
Disparaissait dans les machines  à sous  
 
Après les cours on allait boire un verre 
Quand on entrait  Laurette souriait 
Et d’un seul coup nos leçons nos problèmes 
Disparaissaient quand elle nous embrassait 
 
C’était bien, chez Laurette 
Quand on faisait la  fête 
Elle venait vers  nous... Laurette 
 
C’était bien, c’était chouette  
Quand on était fauchés  
Elle payait pour  nous... Laurette 
 
Et plus encore afin qu’on soit tranquilles 
Dans son café y avait un coin pour nous 
On s’y mettait pour voir passer les filles 
Et j’en connais qui nous plaisaient beaucoup 
 
Si par hasard on avait l’âme en peine  
Laurette seule savait  nous consoler  
Elle nous parlait et  on riait quand même 
En un clin d’œil elle pouvait tout changer 
 
C’était bien chez Laurette 
On y retournera 
Pour ne pas l’oublier  Laurette 
 
Ce sera bien ce sera chouette 
Et l’on reparlera 
Des histoires du  passé 
Chez Laurette 
 
Ce sera bien ce sera chouette 
Et l’on reparlera 
Des histoires du  passé 
Chez Laurette. 
      https://youtu.be/Hq3aYLm2Yrs 
          | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Boulevard des Airs et Vianney : "Allez reste" 
      J'ai les souvenirs qui toussent  
Et la mémoire qui bégaie  
Le temps a  filé en douce sans m'en parler 
Et j'ai beau  faire au mieux, j'ai beau sans cesse essayer  
Ce que j'ai vu de mes yeux s'est délavé  
Toi le rire de mon enfance 
Toi l'odeur de mon école 
Toi mon amour, perdu d'avance 
J'ai peur que tu  t'envoles  
      Allez reste, allez reste encore un peu 
        Toi et moi devenir vieux, allez reste 
        Allez reste encore  un peu  
        Toi et moi faire au mieux, allez reste 
        Allez reste encore un peu 
        Toi et moi devenir vieux, allez reste 
        Allez reste encore un peu 
        Toi et moi faire au mieux 
        Da-da-da-dam, da-da-da-da-da 
        Da-da-da-dam 
      Je me rêvais éléphant, me voilà devenu moineau 
        On ne dompte pas le temps,  ce drôle  d'oiseau 
        On égare les  valises qui gardent nos moments 
        Et se vident nos remises à pas de géant 
        Toi le rire de mon enfance 
        Toi l'odeur de mon école 
        Toi mon amour, perdu d'avance 
        J'ai peur que tu t'envoles 
      Allez reste, allez reste encore un peu 
        Toi et moi devenir vieux, allez reste 
        Allez reste encore un peu 
        Toi et moi faire au mieux, allez reste 
        Allez reste encore un peu 
        Toi et moi devenir vieux, allez reste 
        Allez reste encore un peu 
        Toi et moi faire au mieux 
        Da-da-da-dam, da-da-da-da-da 
        Da-da-da-dam... 
        Allez reste, allez  reste 
        Allez reste, allez reste encore un peu 
        Toi et moi devenir vieux, allez reste 
        Allez reste encore un peu 
        Toi et moi faire au mieux, allez reste 
        Allez reste encore un peu 
        Toi et moi devenir vieux, allez reste 
        Allez reste encore un peu 
        Toi et moi faire au mieux 
        ... 
        Da-da-da-dam, da-da-da-da-da 
        Da-da-da-dam, da-da-da-da-da 
        Da-da-da-dam, da-da-da-da-da 
        Da-da-da-dam 
      https://youtu.be/lM3R1vkb21s 
         | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Benjamin Biolay : "Comment est ta peine ?" 
      J'ai lâché le  téléphone comme ça  
En ce beau matin d’automne pas froid 
Ça ressemblait à l’été sauf que tu n’y étais  pas 
Puis j’ai regardé le ciel d’en bas 
Indécis, voulais-je y monter ou pas 
Mais savais que j’étais fait, que j’étais fait comme  un rat 
      Comment est ta peine ? 
        La mienne est comme ça 
        Faut pas qu’on s’entraîne 
  À toucher le bas 
        Il faudrait qu’on apprenne 
  À vivre avec ça 
        Comment est ta peine ? 
        La mienne s’en vient, s’en va 
        S'en vient, s'en va 
      J’ai posé le téléphone comme ça 
        Je peux jurer avoir entendu le glas 
        J’aurais dû te libérer avant que tu ne me  libères, moi 
        J’ai fait le bilan carbone trois fois 
        Puis parlé de ta daronne sur un ton que tu n’aimerais pas  
        Tu ne le sauras jamais car tu ne m’écoutes pas 
      Comment est ta peine ? 
        La mienne est comme ça 
        Faut pas qu’on s’entraîne 
  À toucher le bas 
        Il faudrait qu’on apprenne 
  À vivre avec ça 
        Comment est ta peine ? 
        La mienne s’en vient, s’en va 
        La mienne s’en vient, s’en va       
      Dis comment sont tes nuits 
        Et combien as-tu gardé de nos amis ? 
        Comment est ta peine 
        Est-ce qu’elle te susurre de voler de nuit ? 
        Comment va ta vie ? 
        Comment va ta vie ? 
        La mienne comme ça, comme ci 
      Comment est ta peine ? 
        La mienne est comme ça 
        Faut pas qu’on s’entraîne 
  À toucher le bas 
        Il faudrait qu’on apprenne 
  À vivre avec ça 
        Comment est ma peine ? 
        La mienne  s’en vient, s’en va 
        S’en vient,  s’en va, s'en vient, s'en va. 
      https://youtu.be/Ba7TB4QXzmU  | 
  
  
    Retour 
haut de page | 
    Louise Attaque : "Sortir de l'ordinaire" 
      Je suis venu au monde sur une énorme sphère  
Oui, je suis né ici sur la planète Terre 
Les hommes sont pressés, les hommes sont sincères 
Certains ont de l'espace, y en a d'autres qui se  serrent 
Certains sont amoureux, d'autres si solitaires 
      Certains s'envolent  au vent, d'autres creusent la terre 
        Il y a les partisans, il y a les réfractaires 
        Y a ceux qui font la paix, y a ceux qui font la guerre 
        Qui veulent entrer dans l'histoire, entrer dans la lumière 
        Mais la plupart voudraient juste sortir de l'ordinaire 
        Je suis venu au monde sur une énorme sphère 
   
        Oui, je suis né ici sur la planète Terre 
        Certains sont délicieux, d'autres de vrais bulldozers 
        Certains sont silencieux, d'autres de vraies commères  
        Certains sont avec eux-mêmes, heureux et se tolèrent 
        Mais la plupart voudraient juste sortir de l'ordinaire 
      Je suis venu au monde sur une énorme sphère 
        Oui, je suis né ici sur la planète Terre 
        Des élégants quand d'autres font des commentaires 
        Y a ceux qui sont entiers, les autres sur les nerfs  
        Qui veulent entrer dans l'histoire, entrer dans la lumière 
        Mais la plupart voudraient juste sortir de l'ordinaire 
      Certains voudraient eux-mêmes,  d'eux-mêmes se  défaire  
        Et d'autres entrer  dans l'histoire, entrer dans la lumière 
        Mais la plupart  voudraient juste sortir de l'ordinaire. 
      https://youtu.be/SICfMR-wGWI  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
      haut de page  | 
    Michel Polnareff : "Lettre à France" 
      Depuis que je suis loin de toi  
        Je suis comme  loin de moi  
        Et je pense à toi tout bas  
        Tu es à neuf heures de moi 
        Je suis à des années de toi 
        C'est ça, être là-bas 
      La différence 
        C'est ce silence 
        Parfois au  fond de moi  
      Tu vis toujours au bord de l'eau 
        Quelquefois dans les journaux  
        Je te vois sur des photos 
        Et moi loin de toi 
        Je vis dans une  boîte à musique  
        Électrique et fantastique 
        Je vis en chimérique  
      La différence 
        C'est ce silence 
        Parfois 
        Au fond de moi 
        Tu n'es pas toujours la plus belle 
        Et je te reste infidèle  
        Mais qui peut dire l'avenir de nos souvenirs ? 
      Oui, j'ai  le mal de toi parfois 
        Même si je ne le dis pas 
        L'amour, c'est fait de ça 
      Il était une fois 
        Toi et moi 
        N'oublie jamais 
        N'oublie jamais ça 
        Toi et moi 
      Oui, il était une fois 
        Toi et moi 
        N'oublie jamais 
        N'oublie jamais 
        N'oublie jamais ça 
        Toi et moi 
      Depuis que je suis loin de toi 
        Je suis comme loin de moi 
        Et je pense à toi tout bas 
        Oui, j'ai le mal de toi parfois 
        Même si je ne le dis pas 
        Je pense à toi tout bas. 
      https://youtu.be/BzA6mnM3dfg  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Jane Birkin : "Fuir le bonheur" 
      Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve 
Que le ciel azuré ne vire au mauve  
Penser ou passer à autre chose  
Vaudrait mieux 
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve 
Se dire  qu'il y a over the rainbow 
Toujours plus haut le soleil above 
Radieux 
Croire aux cieux, croire aux dieux 
Même quand tout nous semble odieux 
Que notre cœur est mis à sang  et à feu  
      Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve 
        Comme une petite souris dans un coin d'alcôve 
        Apercevoir le bout de sa queue rose, 
        ses yeux fiévreux  
        Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve 
        Se dire qu'il y a over the rainbow 
        Toujours plus haut le soleil above 
        Radieux 
        Croire aux cieux, croire aux dieux 
        Même quand tout nous semble odieux 
        Que notre cœur est mis à sang et à feu 
      Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve 
        Avoir parfois envie de crier sauve  
        Qui peut savoir jusqu'au fond des  choses 
        Est malheureux 
        Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve 
        Se dire qu'il y a over the rainbow 
        Toujours plus haut le soleil above 
        Radieux 
        Croire aux cieux, croire aux dieux 
        Même quand tout nous semble odieux 
        Que notre cœur est mis à sang et à feu 
        Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve 
        Dis-moi que tu m'aimes encore si tu l'oses 
        J'aimerais que tu te trouves autre chose 
        De mieux 
        Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve 
        Se dire qu'il y a over the rainbow 
      https://youtu.be/I-__j49XLmA?si=8hQpZvO3MGsO1SrS  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Les Cowboy Fringants : "Les Etoiles filantes" 
      Si je m'arrête un instant  
Pour te parler de ma vie 
Juste comme ça tranquillement 
Dans un bar rue Saint-Denis 
 
Je te raconterai les souvenirs 
Bien gravés dans ma mémoire 
De cette époque où vieillir 
Était encore bien illusoire 
 
Quand j'agaçais les petites filles 
Pas loin des balançoires  
Et que mon sac de billes  
Devenait un vrai trésor 
 
Et ces hivers enneigés 
À construire des igloos 
Et rentrer les pieds gelés 
Juste à temps pour Passe-Partout  
 
Mais au bout du chemin dis-moi ce qui va rester 
De la petite école et de la cour de récré ? 
Quand les avions en papier ne partent plus au vent 
On se dit que le bon temps passe finalement... 
 
... Comme une étoile filante  
 
Si je m'arrête un instant 
Pour te parler de la vie 
Je constate que bien souvent 
On choisit pas mais on subit 
Et que les rêves des ti-culs  
S'évanouissent ou se refoulent 
Dans cette réalité crue 
Qui nous embarque dans le moule  
La trentaine, la bedaine  
Les morveux, l'hypothèque  
Les bonheurs et les peines 
Les bons coups et les échecs 
      Travailler, faire de son mieux  
        En arracher, s'en sortir  
        Et espérer être heureux 
        Un peu avant de mourir 
   
        Mais au bout du chemin dis-moi ce qui va rester 
        De notre petit passage dans ce monde effréné ? 
        Après avoir existé pour gagner du temps 
        On se dira que l’on n'était finalement  
      ... Que des étoiles filantes. 
        Si je m’arrête un instant pour te parler de la vie 
        Juste comme ça tranquillement 
        Pas loin du carré Saint-Louis  
        C’est qu’avec toi je suis bien 
        Et que j’ai plus le goût de m’en faire  
        Et parce que tu sais voir trop loin  
        C’est pas mieux que de regarder en arrière  
   
        Malgré les vieilles amertumes  
        Et les amours qui passent 
        Les chums qu'on perd dans la brume  
        Et les idéaux qui se cassent  
      La vie s’accroche et renaît 
        Comme les printemps reviennent 
        Dans une bouffée d’air frais 
        Qui apaise les cœurs en peine 
        Et ça fait que si un soir tu as envie de rester 
        Avec moi la nuit est douce, on peut marcher 
        Et même si on sait ben que tout ne dure rien qu’un  temps 
        J’aimerais que tu sois pour un moment 
   
        ... Mon étoile filante 
   
        Et au bout du chemin dis-moi ce qui va rester. 
        Et au bout du chemin dis-moi ce qui va rester. 
   
        ... Que des étoiles filantes. 
      https://www.youtube.com/watch?v=InCeVCGtHak  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Zaho de Sagasan : "La symphonie des éclairs" 
      Il fait toujours beau au-dessus des nuages 
Mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage  
Je traverserais les nuages comme le fait la  lumière 
J'écouterais sous la pluie, la symphonie des éclairs  
      Dès sa plus tendre enfance 
        Elle ne savait pas parler autrement 
        Qu'en criant tout bas, pas faute  d'essayer 
        De les retenir, ces cris et ces larmes 
        Qui les faisaient tant... 
      Il fait toujours beau au-dessus des nuages 
        Mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage 
        Je traverserais les nuages comme le fait la  lumière 
        J'écouterais sous la pluie, la symphonie des  éclairs 
        En grandissant, rien ne s'est calmé 
        Petite tempête s'est trouvée 
        Des raisons de pleuvoir autant 
        Qui pourrait l'aimer franchement  ? 
      Personne n'aimerait se retrouver 
        Au cœur d'une tempête, avouez  
        Il y a des raisons de pleurer 
        Elle a ses raisons, mais 
      Il fait toujours beau au-dessus des nuages 
        Mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage 
        Je traverserais les nuages comme le fait la  lumière 
        J'écouterais sous la pluie, la symphonie des  éclairs 
      Quand la tempête a su  
        Que des mélodies pouvaient s'échapper du vent 
        Et se retrouver dans le cœur des gens 
        Celle-ci s'est dit 
      Nulle raison d'envier le soleil 
        Je ferai danser les gens au rythme de mes pleurs 
        La tourmente de mes chants viendra réchauffer les cœurs 
        Réchauffer mon cœur 
      Il  fait toujours beau au-dessus des nuages 
        Mais moi je suis de ces oiseaux qui nous font danser sous l'orage 
        Je  traverserai tous les nuages pour trouver la lumière 
        En  chantant sous la pluie, la symphonie des éclairs. 
      https://youtu.be/pqo59FkF_5g?si=DXTRWfQRMNRMidHF  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Noé Preszow : "Que tout's danse" 
      Je dois longtemps, longtemps  me taire 
Zoner tout devant, tout derrière  
Pour frissonner, pour ressentir  
Pour avoir quelque chose à  dire 
Mon ami, j'ai  rien à t'offrir que ce silence qui te fera fuir  
Ou cette parole surchargée qui ne sait plus où  se percher  
 
Plus tu demandes, plus tu insistes 
Plus je me planque, plus je résiste 
Et je peux lire dans tes yeux 
Que tu t'souviens pourquoi on  se voit peu 
T'avais oublié, ça te revient 
J'suis un vieillard, j'suis un  gamin 
Je bois de l'eau, j'ai pas de scoop  
Et quand on s'approche trop, je  coupe  
Tu m'dis que tout s'danse, même la gêne  
Même la haine, même l'errance  
Que tout s'danse, la solitude 
L'état de siège, l'état  d'urgence 
 
Je dois longtemps, longtemps aimer 
Des amours mortes et enterrées  
Nous voir encore tout le temps  partout 
Et m'inventer des rendez-vous 
Je dois longtemps ne pas  comprendre 
Pourquoi personne n'a su se  rendre  
Et prendre l'autre dans ses  bras 
Pour écouter ce  qui ne sort pas  
 
Et à faire sauter les miroirs, à  m'en faire péter la mémoire  
Je sais, on  dirait pas comme ça 
Il me faut rire, rire de moi 
Il me faut des lettres  anonymes qui m'accusent de tous les crimes 
Et au matin de ma vie, m'être  fait beaucoup d'ennemis 
Tu m'dis que tout s'danse,  même la gêne 
Même la haine, même l'errance 
Que tout s'danse, la solitude 
L'état de siège, l'état  d'urgence 
 
Tu m'dis que tout s'danse, même la gêne 
Même la haine, même l'errance 
Que tout s'danse, la solitude 
L'état de siège, l'état  d'urgence 
 
Il me faut longtemps, longtemps la lutte  
La promenade et la dispute 
Il me faut explorer mon  époque  
Et tout ce qu'elle provoque 
Contempler mes contemporains 
Qui subliment leurs chagrins 
Mater le mystère et  l'héroïsme 
De danser sous le capitalisme 
 
Tu m'dis que tout s'danse, même la honte  
Qui monte, qui monte, même  l'absence 
Que tout s'danse 
Que tout s'danse 
 
Tu m'dis que tout s'danse, même la gêne 
Même la haine, même l'errance 
Que tout s'danse, la solitude 
L'état de siège, l'état  d'urgence 
Tu m'dis que tout s'danse,  même la gêne 
Même la haine, même l'errance 
Que tout s'danse, la solitude 
L'état de siège, l'état  d'urgence. 
      https://www.youtube.com/watch?v=2YMFQ-AOLGQ  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Gaétan Roussel : "Crois-moi !" 
      Moi je  m'amuse je danse et je conteste parfois 
Moi je ris,  je rêve et je m’emmêle parfois 
 
Sur la lune, sur une île on ira 
Sur la  terre où tu voudras 
Sur la mer  au bout d'un détroit 
Voir la  lumière qui change 
L'horizon  qui se mélange 
Les océans  qui s'échangent 
Vivre, sûrs  de rien, mon ange 
Ah ah ah je  m’arrange 
Je dérange,  je mélange 
 
Crois-moi tout file entre nos doigts 
La nuit, le  jour n'existent pas 
On est bien  loin de ça  
S'il te  plait crois-moi 
      Tout file  entre nos doigts 
        La nuit, le  jour n'existent pas 
        On est bien  loin de ça 
        S'il te  plait crois-moi 
      Je crie je  parle et je mens même parfois 
        Parfois 
        Moi, je  suis, je sauve et je m'emmerde parfois 
        Sur un coup  de tête, je m'en vais 
        Sur un  regard, je le sais 
        Sur un  volcan, je fondrais 
        Sur les  traces d'hier, je renais 
        J'aime la  vie qui change 
        Le vent et  ses louanges 
        J'aime  quand c'est étrange 
        Quand, je m'arrange 
        Je dérange,  je mélange  
      Crois-moi  tout file entre nos doigts 
        La nuit, le  jour n'existent pas 
        On est bien  loin de ça  
        S'il te  plait crois-moi 
        Tout file  entre nos doigts 
        La nuit, le  jour n'existent pas 
        On est bien  loin de ça 
        S'il te  plait crois moi 
        Crois-moi  quand je m'arrange 
        Crois-moi  quand je dérange 
        Crois-moi  quand je mélange 
        Crois-moi  ah ah ah 
        Crois-moi  quand je m'arrange 
        Crois-moi  quand je dérange 
        Crois-moi  quand je mélange 
      Crois-moi  tout file entre nos doigts 
        La nuit, le  jour n'existent pas 
        On est bien  loin de ça 
        S'il te  plait crois-moi. 
      Tout file  entre nos doigts 
        La nuit, le  jour n'existent pas 
        On est bien  loin de ça 
        S'il te  plait crois-moi. 
      https://www.youtube.com/watch?v=0-2642SKhoo  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Eddie Mitchell : "La dernière séance" 
      La  lumière revient déjà 
 Et le film est terminé 
Je  réveille mon voisin 
Il  dort comme un nouveau-né 
Je  relève mon strapontin 
J'ai  une envie de bâiller 
C'était  la dernière séquence 
C'était  la dernière séance 
Et  le rideau sur l'écran est tombé  
      La  photo sur le mot fin 
        Peut  faire sourire ou pleurer 
        Mais  je connais le destin 
        D'un  cinéma de quartier 
        Il  finira en garage 
        En  building, supermarché  
        Il  n'a plus aucune chance 
        C'était  la dernière séance 
        Et  le rideau sur l'écran est tombé  
        Bye  bye les héros que j'aimais 
        L'entracte  est terminé 
        Bye  bye rendez-vous à jamais 
        Mes  chocolats glacés, glacés. 
   
        J'allais rue des Solitaires 
  À  l'école de mon quartier 
  À 5  heures j'étais sorti  
        Mon  père venait me chercher 
        On  voyait Gary Cooper 
        Qui  défendait l'opprimé 
        C'était  vraiment bien l'enfance 
        Mais  c'est la dernière séquence 
        Et  le rideau sur l'écran est tombé  
      Bye  bye les filles qui tremblaient 
        Pour  les jeunes premiers 
        Bye  bye rendez-vous à jamais  
        Mes  chocolats glacés, glacés 
        La  lumière s'éteint déjà 
        La  salle est vide à pleurer 
        Mon  voisin détend ses bras 
        Il  s'en va boire un café 
        Un  vieux pleure dans un coin 
        Son  cinéma est fermé 
        C'était  la dernière séquence 
        C'était  sa dernière séance 
        Et  le rideau sur l'écran est tombé. 
      https://www.youtube.com/watch?v=5nUBWPbJFAU  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Santa : "Popcorn salé" 
      Je  pourrais jouer le faux héros 
Au milieu des flammes 
Repartir à zéro 
Pour un supplément d'âme 
Je pourrais te regarder dans les yeux 
Te dire que tout ira mieux 
Je mettrai la musique plus fort 
Pour plus entendre dehors 
      Allez  viens, je t'emmène loin 
        Regarder le monde s'écrouler 
        Y aura du popcorn salé 
        Y aura un nouveau monde à nos pieds 
      Je  pourrais jouer les beaux mots 
        Au milieu des femmes 
        Le premier domino 
        De ton cœur qui s'emballe 
        Je pourrais te regarder dans les yeux 
        Te dire qu'avant c'était mieux 
        Remettre la musique plus fort 
        Pour plus entendre nos remords 
      J'entendrai  les bravos 
  Étouffer les flammes 
        J'éteindrai le chaos 
        Tu seras ma femme 
        Et on se regardera dans les yeux 
        Dire que demain sera mieux 
        Je chanterai toujours plus fort 
        Pour qu'on m'entende dehors 
      Allez  viens, je t'emmène loin 
        Regarder le monde s'écrouler 
        Y aura du popcorn salé 
        Y aura un nouveau monde à nos pieds 
      Allez  viens, je t'emmène loin 
        Regarder le monde s'écrouler 
        Y aura du popcorn salé 
        Y aura un nouveau monde à nos pieds 
      Allez  viens, je t'emmène loin 
        Regarder le monde s'écrouler 
        Y aura du popcorn salé 
        Y aura un nouveau monde à nos pieds. 
         
  https://youtu.be/5RM8GCD6xQM?si=JWgPhrcofgWGprh9  | 
  
  
    Retour 
      haut de page 
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
        
      Retour 
haut de page  | 
    Mentissa : "Et Bam" 
      Gare du Nord en novembre 
Les cheveux en pagaille 
Comme une boule au ventre 
Qui me tend, qui me tord 
Et Paris qui s'étale 
      Tout à coup, me voilà 
        Les jambes fébriles 
        Qu'elle est grande pour moi 
        Cette scène imposante 
        Où tout devient fragile 
      Et Bam et Bam 
        Dans la poitrine 
        Maman, je l'ai fait pour ça 
        Je veux pas, je veux pas, l'Amérique 
      Je veux ce cœur qui bat 
      Et Bam, et Bam 
        Sur la musique 
        Maman, je l'ai fait pour toi 
        Je veux pas, je veux pas, l'Amérique 
      Envolée mon enfance 
        Mais jamais rien n'efface 
        Les rêves ou la violence 
        Ah oui, ça vous glace 
        Mais c'est pour ça qu'on chante 
      Donnez-moi d’échouer 
        Et que vienne la pluie 
        On ne m’ôtera jamais 
        Que j'ai déjà gagné 
        De nouveaux amis 
      Et Bam, Et Bam 
        Dans la poitrine 
        Maman, je l'ai fait pour ça 
        Je veux pas, je veux pas, l'Amérique 
      Je veux ce cœur qui bat 
      Et Bam, et Bam 
        Sur la musique 
        Maman, je l'ai fait pour toi 
        Je veux pas, je veux pas, l'Amérique 
      Et plus fort que ma voix 
        Je l’entends frapper  
        Ce cœur qui bat  
        Déballer mes larmes 
      Et mes pourquoi 
        Et Bam, Et Bam 
        Dans la poitrine 
        Maman, je l'ai fait pour ça 
        Je veux pas, je veux pas, l'Amérique 
      Je veux ce cœur qui bat 
      Et Bam, et Bam 
        Sur la musique 
        Messieurs mesdames me voilà,  
        Je veux pas l’Amérique  
      Je veux ce cœur qui bat 
        Je veux ce cœur qui bat. 
      https://www.youtube.com/watch?v=y0dbfkpWkUo  | 
  
 
  
    |   |