Learn french online, French courses, French classes, French school
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Base de données à usage des professeurs

Cette base de données appartient à Learn French at Home et est à usage exclusif
des professeurs de cette école de langues.

Articles

Histoires et poèmes

Chansons

Images

Fiches techniques

Exercices

Sites web

Vidéos

Audio

Movies and Movie Talks

Langage professionnel

Préparation aux examens

Jeux de rôle

Le coin des branchés

Enfants 1 (sites généraux, jeux, vidéos, vocabulaire,
grammaire et phonétique)

Enfants 2 (chansons, contes, comptines et histoires courtes)

******

Sommaire des chansons

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Divers :
- Alors on chante : Un site web très sympa et animé, avec les chansons classées par thèmes, recommandé par Agathe, une des profs de Learn French at Home. NEW
- Un site web avec beaucoup de ressources pour travailler à partir de chansons
- Les Restos du Coeur

Chants de Noël :
- "Petit Papa Noël "
- "Mon beau sapin"

Chanteurs et groupes :
- 350 célébrités : "Et demain ?"
- 45 chanteurs : La tendresse"
- Abd al Malik : "C'est du lourd"
- Constance Amiot : "Rendez-vous de novembre"
- Louise Attaque : "Sortir de l'ordinaire"
- Jean-Louis Aubert : "Les plages"
- Charles Aznavour :
..... "La Bohème"
..... "For Me Formidable"
- Barbara :
....."L'Aigle noir"
....."Dis, quand reviendras-tu ?"
- Gilbert Bécaud : "C'est en septembre"
- Ben l'Oncle Soul : "Soulman"
- Benabar :
..... "Le dîner"
....."Paris by night" Avec des blancs à remplir
- Berry : "Demain"
- Bigflo & Oli : "Dommage"
- Benjamin Biolay:
....."Comment est ta peine ?"
....."Confettis"
- Jane Birkin: "Fuir le bonheur"
- Boulevard des Airs et Vianney : "Allez reste"
- Georges Brassens :
- "Je me suis fait tout petit"
- "Les amoureux des bancs publics"
- Jacques Brel :
..... 1."Les vieux"
..... 2. "Le plat pays"
- Patrick Bruel : "Place des grands hommes"
- JJ Bullett : "Moi aussi je suis Charlie "
- Francis Cabrel :
..... 1. "C'est écrit"
..... 2. "Hors saison"
..... 3. "Je l'aime à mourir"
..... 4. "Samedi soir sur la terre"
- Calogero :
- "Le monde moderne"
- "On fait comme si"
- "Si seulement je pouvais lui manquer"
- Claudio Capéo : "Un homme debout"
- Camille : "Paris"
- Julien Clerc :
..... 1. "Ce n'est rien"
..... 2. "Hôtel des Caravelles"
..... 3. "Ma préférence à moi"
- Michel Delpech : "Chez Laurette"
- Julien Doré : "Nous"
- Benoît Dorémus :
..... 1. "Bilan carbone"
..... 2. "Rien à te mettre"
- Céline Dion : "Pour que tu m'aimes encore"
- Cowboy fringants :
.....1. "Les Etoiles filantes"
.....2. "Rue des souvenirs"
- Thomas Dutronc :
.....1. "J'aime plus Paris"
.....2. "Qui je suis" Avec des blancs à remplir et des questions
- Stéphane Eicher : "Déjeuner en paix"
- Mylène Farmer : "Appelle mon numéro"
- Jean Ferrat : "Aimer à en perdre la raison"
- Léo Ferré : "Chanson d'automne"
- Maxime Le Forestier : "San Francisco"
- Serge Gainsbourg :
..... 1. "Je suis venu te dire que je m'en vais"
..... 2. "Le serpent qui danse"
- Jean-Jacques Goldman : "Tout était dit"
- Grand corps malade :
..... 1. "Je suis Charlie "
..... 2. "A Montréal" Avec des questions
..... 3. "Effets secondaires"
..... 4. "Mesdames"
..... 5. "Roméo kiffe Juliette"
..... 6. Saint Denis"
..... 7. "Un verbe"
..... 8. "Les voyages en train"
..... 9 (avec Louane). "Derrière le brouillard"
- Kendji Girac : "Les yeux de la mama"
- La Grande Sophie :
..... 1. "Les bonnes résolutions"
..... 2. "On savait"
- Grégoire :
..... 1. "Rue des étoiles"
..... 2. "Toi + Moi"
- Jean-Baptiste Guégan : "Merci"
- Arthur H : "La boxeuse amoureuse"
- Johnny Hallyday :
..... 1."L'envie"
..... 2."L'idole des jeunes"
- Bilal Hassani : "Roi"
- Hoshi : "Amour censure"
- Joyce Jonathan : "Ca ira"
- Patricia Kaas: "Mademoiselle chante le blues"
- Kaolin : "Partons vite"
- Kids United :
..... 1. "Tout le bonheur du monde", (voir aussi Sinsemilia) Avec des blancs à remplir
..... 2. "On écrit sur les murs"
- Bernard Lavilliers : "Les Mains d'or"
- Marc Lavoine :
1. "Dis-moi que l'amour"
2. "Paris"
- Renan Luce :
..... 1."Camelote" Avec des blancs à remplir et des questions
..... 2."Je suis une feuille"
..... 3. "La lettre"
..... 4. "Les voisines"
- Clara Luciani: "Mercy"
- Madame Monsieur : "Ma soeur"
- Christophe Maé : "On s'attache"
- Mika : "Elle me dit"
- Yves Montand :
..... 1."A bicyclette"
..... 3."Rappelle-toi Barbara"
..... 3. "Sous le ciel de Paris"
- Georges Moustaki : "Le promeneur"
- JP Nataf : "A mon ami d'en haut"
- Yannick Noah: "Le même sang" Avec des blancs à remplir
- Pascal Obispo :
..... 1."Millésime"
..... 2."Mourir demain"
- Pascal Obispo, Florent Pagny et Marc Lavoine : "Pour les gens du secours"
- Florent Pagny : "Savoir aimer"
- Gérald de Palmas : "Elle danse seule"
- Pep's : "Liberta"
- Vanessa Paradis : "La Seine"
- Pierre Perret: "Lily"
- Michel Polnareff : "Lettre à France"
- Renaud :
..... 1. "Les bobos"
..... 2. "Docteur Renaud Mister Renard "
..... 3. "Manhattan Kaboul"
..... 4. "Mistral Gagnant"
- Zaho de Sagasan : "La symphonie des éclairs" NEW
- Stéphane Sanseverino :
..... 1. "Frida"
..... 2. "Maigrir"
- Gauvain Sers :
..... 1. "En quarantaine"
..... 2. "Pourvu"
.... 3. "Y'a plus de saisons"
- Sinsemilia : "Tout le bonheur du monde" (voir aussi : Kids United) Avec des blancs à remplir
- Alain Souchon :
..... 1. "Et si en plus y'a personne"
..... 2. "Foule sentimentale"
..... 3. "Parachute doré"
..... 4. "Presque"
- Stromae :
....."Alors on danse"
...."Santé"
- Tal : "On avance"
- Trois Cafés Gourmands: "On t'emmène"
- Tryo :
- "Charlie"
- "Greenwashing"
- Vianney : "Pas là"
- Laurent Voulzy : "My Song of You"
- Zaz :
..... 1. "Je veux"
..... 2. "On ira"
- Zazie : "Je suis un homme"

Retour
haut de page

 


Chansons

Yves Montand : "Sous le ciel de Paris"

Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le coeur d'un garçon
Sous le ciel de Paris
Marchent les amoureux
Leur bonheur se construit
Sur une air fait pour eux
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens, quelques badauds
Puis des gens par milliers

Sous le ciel de Paris
Jusqu'au soir vont chanter
L'hymne d'un peuple épris
De sa vieille Cité
Prés de Notre-Dame
Parfois couve un drame
Oui, mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons du ciel d'été
L'accordéon d'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris

Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles il est épris
De notre île Saint-Louis

Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants
Il fait gronder sur eux
Son tonnerre éclatant
Mais le ciel de Paris n'est pas longtemps cruel...
Pour se faire pardonner, il offre un arc-en-ciel...

https://youtu.be/LACZU05vmbk

Questions sur la chanson :

1) Quel est le sujet de la chanson ?

2) Que signifie : "Leur bonheur se construit
Sur un air fait pour eux" ?

3) Que veut dire "Paname"  ?

4) Qui sont "les clochards et les gueux" ?

5) Connaissez-vous Paris ? Cette chanson vous paraît-elle bien décrire la ville ?

6) Connaissez-vous une chanson sur la capitale de votre pays ?

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 


Renan Luce: "La lettre"

J'ai reçu une lettre
Il y a un mois peut être
Arrivée par erreur
Maladresse de facteur
Aspergée de parfum
Rouge à lèvres carmin
J'aurais dû cette lettre
Ne pas l'ouvrir peut être
Mais moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre de jeu
(Je) veux bien qu'elle me nomme
Alphonse ou Fred, c'est comme elle veut
C'est comme elle veut…

Des jolies marguerites
Sur le haut de ses “i”
Des courbes manuscrites
Comme dans les abbayes
Quelques fautes d'orthographe
Une légère dyslexie
Et en guise de paraphe
“Ta petite blonde sexy”

Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre de jeu
(Je) n'aime pas les nonnes
Et j'en suis tombé amoureux
Amoureux

Elle écrit que dimanche
Elle s'ra sur la falaise
Où j'l'ai prise par les hanches
Et que dans l'hypothèse
Où j'n'aurais pas le tact
D'assumer mes ébats
Elle choisira l'impact
Trente mètres plus bas

Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre d'enjeu
(Je) ne veux pas qu'elle s'assomme
Car j'en suis tombé amoureux
Amoureux

Grâce au cachet de la poste
D'une ville sur la Manche
J'étais à l'avant-poste
Au matin du dimanche
L'endroit était désert
Il faudra être patient
Des blondes suicidaires
Il n'y en a pas cent

Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre d'enjeu
(Je) veux battre Newton
Car j'en suis tombé amoureux
Amoureux

Elle surplombait la Manche
Quand je l'ai reconnue
J'ai saisi par la manche
Ma petite ingénue
Qui ne l'était pas tant
Au regard du profil
Qu'un petit habitant
Lui f'sait sous le nombril

Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre
d'enjeu

(Je) veux bien qu'il me nomme
Papa - s'il le veut
S'il le veut

https://youtu.be/7Vv5sDQ9aFU

Album "Repenti", © 2007 Barclay

Questions sur la chanson :

1. A votre avis, qui a envoyé cette lettre ?

2. Est-ce que l'expéditeur connaît la personne qui a reçu cette lettre ?

3. Est-ce que courrier était intentionnel ?

4. Comment réagit le narrateur ?

5. Que va-t-il faire?

6. Où va-t-il ? Que découvre t-il ?

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Jean-Louis Aubert : "Les plages"

Sur toutes les plages du monde
Sur toutes les plages y a des mômes
Qui font signe aux bateaux
Sur toutes les plages de tous les coins
Y a des mômes qui tendent la main
Aux navires de passage

Et si pour toi, là bas c'est l'paradis
Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis
C'est ici hum ! C'est ici

Sur toutes les plages de toutes
les mers
Sur toutes les plages y a des mômes
Qui tournent le dos à leur mère
Sur toutes les plages, tous les pontons
Sur toutes les plages y a des p'tits garçons
Qui fixent l'horizon, l'horizon

Et si pour toi, là bas c'est l'paradis
Dis-toi qu'dans leur p'tite tête
l'paradis
C'est ici oui ! C'est ici

Qui veut les prendre à bord
Pourquoi pas eux d'abord !
Ils sauront être forts
Et dans leur cœur pas de remords
Non, aucun remords

Et par un beau matin
Y'en a un plus malin
ou y'en a un plus fou
ou peut-être un plus beau
Qui prendra le bateau
Pour le je-ne-sais-où
Pour le soleil ou pour les sous

Dans tous les ports du monde
Dans tous les ports y a des vieux qui débarquent
Et qui vont sur les plages s'asseoir près des vieilles barques
Et si pour eux, la vie c'était pas l'paradis
Dis-toi que dans leur vieille tête l'paradis maintenant
C'est ici, c'est ici

Sur toutes les plages y a des vieux
Qui regardent les mômes
Tendre la main aux bateaux

Album Premières prises

https://youtu.be/GSsjIgGFi8E

Questions sur la chanson :

1. Quel est le sujet de la chanson ?

2. De quoi rêvent les mômes (enfants) qui regardent les bateaux ?

2. Que signifie :
"Et si pour toi, là bas c'est l'paradis
Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis c'est ici ?"

2. Pourquoi ces enfants veulent prendre le bateau ?

3. Pourquoi des “vieux” viennent sur les plages ou dans les ports ?

4. Quel est la conclusion de la chanson ?

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Abd al Malik : "C'est du lourd"

Un "slam" intéressant pour travailler l'écoute et la compréhension du Français car le texte est parlé (et non chanté) sur une musique douce.

Je m'souviens, maman qui nous a élevés toute seule, nous réveillait pour l'école quand on était gamins, elle écoutait la radio en pleurant notre pain, et puis après elle allait au travail dans le froid, la nuit, ça c'est du lourd.

Ou le père de Majid qui a travaillé toutes ces années de ses mains, dehors, qu'il neige, qu'il vente, qu'il fasse soleil, sans jamais se plaindre, ça c'est du lourd.

Et puis t'as tous ces gens qui sont venus en France parce qu'ils avaient un rêve et même si leur quotidien après il a plus ressemblé à un cauchemar, ils ont toujours su rester dignes, ils n'ont jamais basculé dans le ressentiment, ça c'est du lourd, c'est violent.

Et puis t'as tous les autres qui se lèvent comme ça, tard dans la journée, qui se grattent les bourses, je parle des deux, celles qui font référence aux thunes, du genre “ la fin justifie les moyens ” et celles qui font référence aux filles, celles avec lesquelles ils essaient de voir si y'a moyen, ça c'est pas du lourd.

Les mecs qui jouent les choses zerma devant les blocs deal, un peu de coke, de temps en temps un peu de ke-cra (crack) et disent “ je connais la vie moi monsieur ! ”, alors qu'ils connaissent rien, ça c'est pas du lourd.

Moi je pense à celui qui se bat pour faire le bien, qu'a mis sa meuf enceinte, qui lui dit j't'aime, je vais assumer, c'est rien, c'est bien, qui va taffer des fois même pour un salaire de misère, mais le loyer qu'il va payer, la bouffe qu'il va ramener à la baraque, frère, ça sera avec de l'argent honnête, avec de l'argent propre, ça c'est du lourd.

Je pense aussi à ces filles qu'on a regardé de travers parce qu'elles venaient de cités, qu'ont montré à coup de ténacité, de force, d'intelligence, d'indépendance, qu'elles pouvaient faire quelque chose de leur vie, qu'elles pouvaient faire ce qu'elles voulaient de leur vie, ça c'est du lourd.

Mais t'as le bourgeois aussi, genre emprunté, mais attention je n'généralise pas, je dis pas que tous les bourgeois sont condescendants, paternalistes ou totalement imbus de leur personne, je veux juste dire qu'il y a des gens qui comprennent pas, qui croient qu'être français c'est une religion, une couleur de peau, ou l'épaisseur d'un portefeuille en croco, ça c'est bête, c'est pas du lourd , c'est…

La France elle est belle, tu le sais en vrai, la France on l'aime, y'a qu'à voir quand on retourne au bled, la France elle est belle, regarde tous ces beaux visages qui s'entremêlent.

Et quand t'insultes ce pays, quand t'insultes ton pays, en fait tu t'insultes toi-même, il faut qu'on se lève, faut qu'on se batte dans l'ensemble, rien à faire de ces mecs qui disent “ vous jouez un rôle ou vous rêvez ”, ces haineux qui disent “ vous allez vous réveiller ”, parce que si on est arrivé, si on est arrivé à faire front avec nos différences, sous une seule bannière, comme un seul peuple, comme un seul homme, ils diront quoi tous ?

C'est du lourd, du lourd, un truc de malade…

http://www.dailymotion.com/video/xc7irz_abd-al-malik-c-est-du-lourd-clip-of_music?GK_FACEBOOK_OG_HTML5=1

Questions sur le slam :

1) Quelle est la signification de "C'est du lourd" ? 

2) Que veut dire "pleurer notre pain" ?

3) Qui sont les personnages décrits dans la chanson ?

4) Que signifie "regarder de travers" ?

5) Que veut dire "retourner au bled" ?

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Serge Gainsbourg : "Je suis venu te dire que je m'en vais"

Je suis venu te dire que je m'en vais
et tes larmes n'y pourront rien changer
comme dit si bien Verlaine “ au vent mauvais ”
je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais
oui je t'aimais, oui, mais

Je suis venu te dire que je m'en vais
tes sanglots longs n'y pourront rien changer
comme dit si bien Verlaine “ au vent mauvais ”
je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais
car tu m'en as trop fait

Je suis venu te dire que je m'en vais
et tes larmes n'y pourront rien changer
comme dit si bien Verlaine “ au vent mauvais ”
je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais
oui je t'aimais, oui, mais

Je suis venu te dire que je m'en vais
tes sanglots longs n'y pourront rien changer
comme dit si bien Verlaine “ au vent mauvais ”
je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
de te dire que je m'en vais
car tu m'en as trop fait

https://youtu.be/--BTGqJmhow

Questions sur la chanson :

1) Quel est le sujet de la chanson ?

2) Que signifie : "tu blémis à présent qu'a sonné l'heure" ?

3) Qui était Verlaine ?

4) Que veut dire "tu sanglotes" (sangloter) ?

5) Est-ce que l'orateur va finalement rester ou partir ?

6) A la fin que signifie "je m'en vais car tu m'en a trop fait" ?

 

Retour
haut de page

 


"Mon beau sapin"

Mon beau sapin roi des forêts
Que j'aime ta verdure !
Quand part l'hiver, bois et guérets,
Sont dépouillés de leurs attraits.

Mon beau sapin roi des forêts
Tu gardes ta parure.
Toi que Noël planta chez nous
Au saint anniversaire,
Joli sapin comme ils sont doux,
Et tes bonbons et tes joujoux,
Toi que Noël planta chez nous
Par les mains de ma mère.

Mon beau sapin roi des forêts
Que j'aime ta verdure !
Quand part l'hiver, bois et guérets,
Sont dépouillés de leurs attraits.

Mon beau sapin tes verts sommets
Et leur fidèle ombrage,
De la foi qui ne ment jamais,
De la constance et de la paix,
Mon beau sapin
tes verts sommets
M'offrent la douce image.

Mon beau sapin roi
des forêts
Que j'aime ta verdure !
Quand part l'hiver, bois et guérets,
Sont dépouillés
de leurs attraits.

https://youtu.be/7f2g2HfjSbc

Questions :

1) Connaissez-vous ce chant de Noël d'origine allemande ("O Tannenbaum" en allemand) ?

2) Quels sont les mots que vous ne connaissez pas ?

3) Considérez-vous que le sapin est le roi de la forêt ?

4) Pourquoi utilise-t-on le sapin comme l'arbre que l'on décore pour Noël ?

5) Dans votre pays, décore-t-on des sapins pour les fêtes de fin d'année ?

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Grand corps malade : "A Montréal"

Comme j'suis quelqu'un d'pas compliqué
J'écris des textes sur c'que j'vois
Alors assis dans un café
J'regarde la vie autour de moi
Derrière la vitre il fait bien jour
Et y'a du vent dans les arbres
J'regarde le speed auprès des tours
Et mes toasts au sirop d'érable
J'me suis levé bien avant 7h
C'est un exploit temporaire
Habituellement ça m'ferait trop peur
Mais j'suis en décalage horaire
J'apprécie mon nouveau réel
J'ai fait voyager mon moral
Je sens qu'la journée sera belle
Me revoici à Montréal
On m'a dit qu'ici l'hiver est dur
Alors j'suis venu au printemps
Six mois dans l'froid c'est la torture
Si j'peux éviter, j'aime autant
Mais ce matin l'ciel est tout bleu
Et j'sens qu'mon cœur est tout blanc
J'vais connaître la ville un peu mieux
Je veux voir Montréal en grand
J'ai plutôt un bon apriori
Parce que les gens sont accueillants
Y'a plus de sourires qu'à Paris
Et puis surtout y'a leur accent
Mis à part quelques mots désuets
Ils parlent le même langage que nous
Mais pour l'accent j'sais leur secret
Ils ont trop d'souplesse dans les joues

Niveau architecture, Montréal c'est un peu n'importe quoi
Y'a du vieux, du neuf, des clochés, des gratte-ciel qui s'côtoient
Mais j'aime cette incohérence et l'influence de tous ces styles
J'me sens bien dans ces différences, j'suis un enfant de toutes les villes
Y'a plein d'buildings sévères, y'a des grosses voitures qui klaxonnent
Et des taxis un peu partout, c'est l'influence anglo-saxonne
Y'a des vitraux dans les églises et des pavés dans les ruelles
Quelques traces indélébiles de l'influence européenne
Y'a des grands centres commerciaux, et des rues droites qui forment des blocs
Pas de doute la dessus, Montréal est la p'tite sœur de New York
Y'a des p'tits restos en terrasse, un quartier latin et des crêperies
Pas de doute la dedans, Montréal est la cousine de Paris
Dans les lumières d'l'après-midi, j'ai chillé sur Sainte Catherine
Et là j'ai magasiné, pas question d'faire du shopping
Moi j'aime bien la rue Saint-Denis, c'est p'tet pas juste un hasard
Et sur l'plateau des bobos j'ai pris l'soleil à la place des arts
J'ai bien aimé l'vieux port et ses fantômes industriels
Et bizarrement le quartier des musées j'le visiterai la fois prochaine
Je prétends pas connaître la ville, j'suis qu'un touriste plein d'amitié
Mais j'aime ce lieu, son air, et ses visages du monde entier
J'me suis arrêté pour observer la nuit tomber sur Montréal
Et l'dernier clin d'œil du soleil changer les couleurs du Mont Royal
Les phares des voitures ont rempli les interminables avenues
J'me suis senti serein, un peu chez moi, un peu perdu
J'me suis réfugié dans un Starbucks afin d'finir de gratter
Mon p'tit hommage sur cette ville où j'me suis senti adopté
Sur ces habitants ouverts qui parlent un drôle de patois
Et qui m'ont offert leur écoute, à 6000 bornes de chez moi
Je reviendrai à Montréal car j'ai eu bin du fun
Cette ville où les cheums ont des blondes et où les blondes ont des cheums
J'ai pas encore vu grand-chose, j'veux découvrir et j'sais pourquoi
Je reviendrai à Montréal voir les cousins Québécois

https://youtu.be/r4fm9ptMO2A

Questions :

1. Savez-vous qui est Grand corps malade ?

2. Comment appelle-t-on ce genre de chansons en France ?

3. Comprenez-vous de quoi il s'agit ?

4. Qui sont les "bobos" ?

5. Quelle est la signification de « gratter » mon p'tit hommage sur cette ville ?

6. Notez les expressions et mots de vocabulaires que vous ne connaissez pas ; On en parlera pendant la leçon.

7. Pourquoi le narrateur est déjà réveillé à 7 heures ; Est-ce qu'il a l'habitude de se lever tôt ? ?

8. Est-ce qu'il aime le froid ? Oui, non, pourquoi ?

9. Est-ce que les gens sont plus ou moins souriants à Montréal ou à Paris ?

10. Qu'est ce qu'on pourrait dire sur l'architecture de Montréal ?

11. Pourquoi Montréal est la petite sœur de New-York ?

12. Et pourquoi est-elle la cousine de Paris ?

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

Renan Luce: "Je suis une feuille"

Aurais-je imaginé que je trouverai là
Une mine de stylo plantée sur ma peau...
Les yeux de mon bourreau qui ne me quittent pas
Ma blancheur lui fait peur je sais qu'il cherche ses mots...
Je suis une feuille blanche je ne demandais rien
Qu'à rester sur mon arbre et attendre la fin
Moi j'aimais le vent se perdant dans les feuilles
Et le murmure de la sève qui lui donnait la vie
Moi j'aimais la hauteur que j'avais sur les choses
Je n'ai pas vu venir la lame qui m'a trahie
Si au moins je servais de papier officiel
Pour signer des traités et protéger les faibles
Ou être dans les mains d'un poète oublié
Qui me jetterait des vers comme on cherche un ami

J'aurais pu être pressée sur le cœur d'une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Ou être dans les pages d'un livre d'histoire
Qui dit que le chemin est encore tellement long

Mais voilà que je sens que la plume me frôle
Et les lettres se forment comme l'encre tourbillonne
Je n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces mots
C'est la misère d'un homme que je sens sur mon dos
Il dit je veux finir d'avec ma vie
Pardonne moi mon amour mais je m'arrête ici
Ce n'est pas de ta faute si je baisse les bras
Mais j'ai perdu ma chance de gagner ici-bas
Et moi c'était mon rôle de porter tous ces mots
Et les larmes d'une femme tomberont sur moi bientôt

J'aurais pu être pressée sur le cœur d'une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Mais je tourne la page d'une triste histoire
Qui dit que le chemin n'était pas tellement long
Pas tellement long...

https://youtu.be/cfJ3E8dHDhQ

Questions :

1. Quels sont les mots et expressions que vous n'avez pas compris ?

2. Qui est le personnage qui parle ?

3. Qui est son bourreau, et pourquoi la fait-il souffrir ?

4. Qu'imagine la feuille ?

5. Imaginez ce que la feuille aurait aussi pu devenir...

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Serge Gainsbourg : "Le serpent qui danse"

Que j'aime voir chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,

Que j'aime voir chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain

Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L'or avec le fer

À te voir marcher en cadence
Belle d'abandon
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ces vergues dans l'eau

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents

Je crois boire un vin de Bohème,
Amer et vainqueur
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon cœur !

Chanson adaptée d'un poème de Charles Baudelaire, dans "Les fleurs du mal".

https://youtu.be/FyAVDGSSxj4

 

Retour
haut de page

Léo Ferré: "Chanson d'automne"

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Chanson adaptée d'un poème de Paul Verlaine, dans "Poèmes saturniens".

https://youtu.be/_iq43Vs8CEw

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Barbara : "L'Aigle noir"

Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d' un lac je m' étais endormie
Quand soudain semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir

Lentement les ailes déployées
Lentement je le vis tournoyer
Près de moi dans un bruissement d'ailes
Comme tombé du ciel
L' oiseau vint se poser

Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
A son front brillant de mille feux
L' oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu

De son bec il a touché ma joue
Dans ma main il a glissé son cou
C'est alors que je l' ai reconnu
Surgissant du passé
Il m' était revenu

Dis l'oiseau oh dis emmène-moi
Retournons au pays d' autrefois
Comme avant dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles des étoiles

Comme avant dans mes rêves d'enfant
Comme avant sur un nuage blanc
Comme avant allumer le soleil
Etre faiseur de pluie
Et faire des merveilles

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel

Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J'avais froid il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissé
Seule avec mon chagrin

Un beau jour, ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir

Un beau jour... une nuit
Près d'un lac... endormie
Quand soudain
Il venait de nulle part
Il surgit... l'aigle noir

https://youtu.be/d9cEY13bUTo

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

Bernard Lavilliers : "Les Mains d'or"

Un grand soleil noir sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé

On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par la rouille - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant

Refrain :
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or

J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une saignée rouge saignée sur l'espoir

On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flanc - giflé des marrées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier

Refrain :
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or

J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire

Quand je fais plus rien - moi
Je coute moins cher -
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts

J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou

https://youtu.be/JCHfDXdvv1M

Questions :

1. Quel est, selon vous, le lieu décrit dans les strophes 1, 2 et 4 ?

2. Quels sont les adjectifs utilisés et que traduisent-ils ?

3. En lisant le refrain, pouvez-vous expliquer les sentiments qui ressortent ?

4. Quels sont les sentiments du travailleur dans la strophe 3 ?

5. Pouvez-vous résumer la vie de ce travailleur, telle que décrite dans les 4 dernières strophes ?

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Calogero : "Si seulement je pouvais lui manquer"

Il suffirait simplement
Qu'il m'appelle,
Qu'il m'appelle,
D'où vient ma vie
Certainement pas du ciel

Lui raconter mon enfance
Son absence,
Tous les jours,
Comment briser le silence
Qui l'entoure...

Aussi vrai que de loin
Je lui parle,
J'apprends tout seul
A faire mes armes,
Aussi vrai qu'j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour
N'est pas un crime,
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Je vous dirais simplement,
Qu'à part ça,
Tout va bien,
A part d'un père
Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde,
Je m'accroche tous les jours
Je briserai le silence
Qui m'entoure

Aussi vrai que de loin
Je lui parle,
J'apprends tout seul
A faire mes armes,
Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père
N'est pas un crime,
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

https://youtu.be/fn0Jx6S2TR4


Retour
haut de page

Berry : "Demain"

Prendre l'air, parler à quelqu'un
Avoir l'air d'aller plutôt bien
Déjeuner, y penser au moins
Tenir, tenir, tenir debout et demain
Décoller de mon traversin
Faire une liste de trucs qui vont bien
M'y tenir, essayer au moins
Tenir, tenir, tenir debout et demain
Prendre un thé, et puis prendre un bain
Me coiffer, essayer au moins
Balancer tout ces vieux machins
Tenir, tenir, tenir debout et demain

Plus de chocs, et plus de prières
Moins de clopes, plus de somnifères
Refaire la chose que je préfère
Tenir, tenir, tenir debout et demain
Appeler quelqu'un qui m'aime bien
L'étonner, changer de refrain
L'inviter, manger plus ou moins
Tenir, tenir, tenir debout et demain
Mettre une robe, saluer le voisin
Essayer de plaire à quelqu'un
M'amuser de tout et de rien
Tenir, tenir, tenir debout et demain

Prendre l'air, parler à quelqu'un
Avoir l'air d'aller plutôt bien
Déjeuner, y penser au moins
Tenir, tenir, tenir debout et demain

https://youtu.be/9iPGvsRijrc

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Céline Dion : "Pour que tu m'aimes encore"

J'ai compris tous les mots, j'ai bien compris, merci
Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané
Que le temps d'avant, c'était le temps d'avant
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent

Il faut que tu saches

J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore

Fallait pas commencer m'attirer me toucher
Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer
On me dit qu'aujourd'hui, on me dit que les autres font ainsi
Je ne suis pas les autres
Avant que l'on s'attache, avant que l'on se gâche

Je veux que tu saches

J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore

Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
Je ferai nos bagages pour d'infinies vendanges
Les formules magiques des marabouts d'Afrique
J'les dirai sans remords pour que tu m'aimes encore

Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
Vos jeux seront les nôtres si tel est ton désir
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore

https://youtu.be/CttF4YjBraI

 

Retour
haut de page

Zaz : "Je veux"

Donnez- moi une suite au Ritz, je n'en veux pas !
Des bijoux de chez Chanel, je n'en veux pas !
Donnez -moi une limousine, j'en ferais quoi ? papalapapapala
Offrez -moi du personnel, j'en ferais quoi ?
Un manoir a Neuchâtel, ce n'est pas pour moi.
Offrez -moi la Tour Eiffel, j'en ferais quoi ? papalapapapala

Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le coeur papalapapapala… allons ensemble, découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité.

J'en ai marre de vos bonnes manières, c'est trop pour moi !
Moi je mange avec les mains et j'suis comme ça !
J'parle fort et je suis franche, excusez moi !
Finie l'hypocrisie moi j'me casse de là !
J'en ai marre des langues de bois !
Regardez- moi, toute manière j'vous en veux pas et j'suis comme çaaaaaaa (j'suis comme çaaa) papalapapapala

Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le coeur papalapapapala… allons ensemble découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité !

https://youtu.be/-F_9fgtEKYg

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Francis Cabrel : "Je l'aime à mourir"

Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir

Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
A chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi

Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir
Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime à mourir

Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l' aime à mourir
Je dois juste m'asseoir

Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi

Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'aura qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir

https://youtu.be/XHVqKqmbhFA

 

Retour
haut de page

Francis Cabrel : "Samedi soir sur la terre"

Il arrive, elle le voit, elle le veut
Et ses yeux font le reste
Elle s'arrange pour mettre du feu
Dans chacun de ses gestes
Après c'est une histoire classique
Quelque soit la fumée
Quelque soit la musique
Elle relève ses cheveux, elle espère qu'il devine
Dans ses yeux de figurine

Il s'installe, il regarde partout
Il prépare ses phrases
Comme elle s'est avancée un peu
D'un coup leurs regards se croisent
Après c'est une histoire normale
Le verre qu'elle accepte, le sourire qu'il étale
En s'approchant un peu, il voit les ombres fines
Dans ses yeux de figurine

Refrain :

Pas la peine que je précise
D'où ils viennent et ce qu'ils ce disent
C'est une histoire d'enfant
Une histoire ordinaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre

ls se parlent, ils se frôlent, ils savent bien
Qu'il va falloir qu'ils sortent
Ils sont obligés de se toucher
Tellement la musique est forte
Après, c'est juste une aventure
Qui commence sur le siège arrière d'une voiture
Il voit les ombres bleues
Que le désire dessine
A son front de figurine

Refrain :

Pas la peine d'être plus précis
Cette histoire est déjà finie
On en ferait autant si c'était à refaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre

https://youtu.be/aFUwNBs8YO4

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Francis Cabrel : "C'est écrit"

Elle te fera changer la course des nuages
Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports
C'est écrit

Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre
Tu t'entendras hurler que les diables l'emportent
Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras
C'est écrit

Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours

Tu prieras jusqu'aux heures où personne n'écoute
Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route
T'en passeras des nuits à regarder dehors
C'est écrit

Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour
Elle danse derrière les brouillards
Et toi tu cherches et tu cours
Mais y'a pas d'amours sans histoires
Et tu rêves, tu rêves

Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut
Et ces ombres qu'elle te dessine autour des yeux
Qu'est-ce qu'elle aime
Qu'est-ce qu'elle rêve
Qui elle voit
Et ces cordes qu' elle t'enroule autour des bras
Qu'est-ce qu'elle aime

Je t'écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles
Qu'à bien y réfléchir, elle n'est plus vraiment belle
Que t'es déjà passé par des moments plus forts
Depuis

Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours
Mais y'a pas d' amours sans histoires
Oh tu rêves tu rêves
Elle n'en sort plus de ta mémoire
Elle danse derrière les brouillards
Et moi j ai vécu la même histoire
Depuis je compte les jours... Depuis je compte les jours... Depuis je compte les jours

https://youtu.be/TYXJZNlnIHw

Retour
haut de page

Gérald de Palmas : "Elle danse seule"

Perdu seul à l'autre bout du monde
Je tue le temps seconde après seconde
Je n'attends rien du hasard
Je sais qu'elle vient ici tous les soirs

Refrain :
Elle danse seule
Ephémère et légère
J'oublie tout, mon passé, mes misères
Elle danse seule, seule

Et je trime toute la journée
Oui je trime pour ne pas penser
J'ai quitté les miens depuis si longtemps
Quand la nuit vient, je m'enivre et j'attends

Refrain :
Elle danse seule
Ephémère et légère
J'oublie tout, mon passé, mes misères
Elle danse seule, seule

Mais je ne sais rien de sa vie
C'est certainement mieux ainsi
Elle sourit souvent mais parle peu
Ça suffit à me rendre heureux

https://youtu.be/9NQE4n44LPk

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Grand Corps Malade : "Roméo kiffe Juliette"

Roméo habite au rez-de-chaussée du bâtiment trois
Juliette dans l'immeuble d'en face au dernier étage
Ils ont 16 ans tous les deux et chaque jour quand ils se voient
Grandit dans leur regard une envie de partage
C'est au premier rendez-vous qu'ils franchissent le pas
Sous un triste ciel d'automne où il pleut sur leurs corps
Ils s'embrassent comme des fous sans peur du vent et du froid
Car l'amour a ses saisons que la raison ignore ( Refrain )

Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo
Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
Un amour dans l'orage, celui des dieux, celui des hommes
Un amour, du courage et deux enfants hors des normes

Juliette et Roméo se voient souvent en cachette
Ce n'est pas qu'autour d'eux les gens pourraient se moquer
C'est que le père de Juliette a une kippa sur la tête
Et celui de Roméo va tous les jours à la mosquée
Alors ils mentent à leurs familles, ils s'organisent comme des pros
S'il n'y a pas de lieux pour leur amour, ils se fabriquent un décor
Ils s'aiment au cinéma, chez des amis, dans le métro
Car l'amour a ses maisons que les darons ignorent ( Refrain )

Le père de Roméo est vénèr, il a des soupçons
La famille de Juliette est juive, tu ne dois pas t'approcher d'elle
Mais Roméo argumente et résiste au coup de pression
On s'en fout papa qu'elle soit juive, regarde comme elle est belle
Alors l'amour reste clandé dès que son père tourne le dos
Il lui fait vivre la grande vie avec les moyens du bord
Pour elle c'est sandwich au grec et cheese au McDo
Car l'amour a ses liaisons que les biftons ignorent ( Refrain )

Mais les choses se compliquent quand le père de Juliette
Tombe sur des messages qu'il n'aurait pas dû lire
Un texto sur l'i-phone et un chat Internet
La sanction est tombée, elle ne peut plus sortir
Roméo galère dans le hall du bâtiment trois
Malgré son pote Mercutio, sa joie s'évapore
Sa princesse est tout prêt mais retenue sous son toit
Car l'amour a ses prisons que la raison déshonore
Mais Juliette et Roméo changent l'histoire et se tirent
A croire qu'ils s'aiment plus à la vie qu'à la mort
Pas de fiole de cyanure, n'en déplaise à Shakespeare
Car l'amour a ses horizons que les poisons ignorent ( Refrain )

Roméo kiffe Juliette et Juliette kiffe Roméo
Et si le ciel n'est pas clément tant pis pour la météo
Un amour dans un orage réactionnaire et insultant
Un amour et deux enfants en avance sur leur temps.

https://youtu.be/RcxRMikZrbY

Retour
haut de page

Grand Corps Malade : "Un verbe"

Un regard, une rencontre...
un été, un sourire...
un numéro, un mail, une attente, un souvenir...
un appel, une voix, un début, un rencard...
un horaire, un endroit, une venue, un espoir...
une terrasse, un café, un dialogue, un moment...
un soleil, une lumière, un cœur, un battement...
une seconde, une minute, une heure, un plaisir...
un au-revoir, une prochaine, une promesse, un désir...
un après, une durée, une patience, un silence...
un doute, un pourquoi, un regret, une distance...
un retour, une surprise, un déluge, une marée...
une suite, une envie un projet.. une soirée...
une pleine lune, une virée, un instant, une pulsion...
un frôlement, un baiser, une magie...
un frisson...
un accord, un avenir, une force, une destinée...
une étoile, un poème et un verbe "aimer"

https://youtu.be/V5FFtxl18ck

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Grégoire : "Toi + Moi"

Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.

A deux à mille, je sais qu'on est capables,
Tout est possible, tout est réalisable,
On peut s'enfuir bien plus haut que nos rêves,
On peut partir bien plus loin que la grève.

Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, plus tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez c'est notre jour de chance.

Avec l'envie, la force et le courage,
Le froid, la peur ne sont que des mirages,
Laissez tomber les malheurs pour une fois,
Allez venez, reprenez avec moi.

Oh, toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.

Je sais, c'est vrai, ma chanson est naïve,
Même un peu bête, mais bien inoffensive,
Et même, si elle ne change pas le monde,
Elle vous invite à entrer dans la ronde.

Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez c'est notre jour de chance.

L'espoir, l'ardeur, prend tout ce qu'il te faut,
Mes bras, mon cœur, mes épaules et mon dos,
Je veux te voir des étoiles dans les yeux,
Je veux nous voir insoumis et heureux.

Oh, toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.

Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez c'est notre jour de chance.

Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez et entrez dans la danse...

https://youtu.be/kOru9ITtVIg

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Charles Aznavour : "La Bohème"

Je vous parle d´un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l´humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C´est là qu´on s´est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu´un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d´y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l´hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie

Souvent il m´arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d´un sein
Du galbe d´une hanche
Et ce n´est qu´au matin
Qu´on s´asseyait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l´on s´aime
Et qu´on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l´air du temps

Quand au hasard des jours
Je m´en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d´un escalier
Je cherche l´atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout

https://youtu.be/pzvqwJaUcuY

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

La Grande Sophie : "Les bonnes résolutions"

Les bonnes résolutions
M'envahissent la tête
Chaque année j'ai l'intention
D'atteindre la perfection
De frôler tous les sommets
Les bonnes résolutions
J'en remplis des brouettes
Et c'est la compétition
Les plus grandes décisions
Etalées sur des cahiers

(Refrain) :
Quand vient le mois de Janvier je nage
Même au mois de Février je nage
Et d'année en année je n'ai fait que passer
A côté de mes promesses
Quand arrive l'été j'enrage
Je n'ai fait que brasser dommage
Brasser de l'air jusqu'au prochain hiver
D'autres résolutions

Je suis une idéaliste
Alors je fais des listes
Que je n'applique jamais
Je supplie ma volonté
Froide comme un glaçon
Elles sont si diverses
Et tombent en averses
Comme des révolutions
Les bonnes résolutions
Tranquillisent mon esprit

J'arrête de fumer
Je vais travailler
Un peu plus encore
Cette année je fais du sport
Je m'organise et j'économise
Je fais des efforts et encore des efforts
Je vais tout ranger
Je vais essayer
De prendre du bon temps et cette fois au bon moment
Je m'améliore je prends soin de mon corps
Je positive j'ai des initiatives…

( Refrain )

https://youtu.be/x0eqDt4l8Us

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

La Grande Sophie : "On savait"

On avait les cheveux longs
Des dents de lait et pourtant
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On chassait les papillons
On posait plein de questions
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On collectionnait les billes
On sentait bon la vanille
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On était toujours jaloux
Et on attrapait des poux
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

Qui aurait pu nous le dire
Qui aurait su nous l'écrire
Qui avait la solution
Pour ne jamais devenir grand

On partait dans les nuages
Cueillir des pensées sauvages
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On courait jusqu'à plus soif
On se faisait des grimaces
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

Qui aurait pu nous le dire
Qui aurait su nous l'écrire
Qui avait la solution
Pour ne jamais devenir grand

Devenir grand...

On voulait toujours faire vite
Avant de prendre la fuite
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On avait la varicelle
On était bien trop cruel
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

Qui aurait pu nous le dire
Qui aurait su nous l'écrire
Qui avait la solution
Pour ne jamais devenir grand

https://youtu.be/y1U3eV2Mx-M

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

Les Restos du Coeur

Les Enfoirés - "Les Restos du cœur 86" avec Yves Montand, Michel Platini, Nathalie Baye, Jean-Jacques Goldman, Michel Drucker et Coluche.

Moi, je file un rancard
A ceux qui n'ont plus rien
Sans idéologie, discours ou baratin
On vous promettra pas
Les toujours du grand soir
Mais juste pour l'hiver
A manger et à boire
A tous les recalés de l'âge et du chômage
Les privés du gâteau, les exclus du partage
Si nous pensons à vous, c'est en fait égoïste.
Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste

( Refrain ) :
Aujourd'hui, on n'a plus le droit
Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi
Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur

Autrefois on gardait toujours une place à table
Une soupe, une chaise, un coin dans l'étable
Aujourd'hui nos paupières et nos portes sont closes
Les autres sont toujours, toujours en overdose

J'ai pas mauvaise conscience
Ça m'empêche pas d'dormir
Mais pour tout dire, ça gâche un peu le gout d'mes plaisirs
C'est pas vraiment ma faute si y'en a qui ont faim
Mais ça le deviendrait, si on n'y change rien

( Refrain )

J'ai pas de solution pour te changer la vie
Mais si je peux t'aider quelques heures, allons-y
Y a bien d'autres misères, trop pour un inventaire
Mais ça se passe ici, ici et aujourd'hui

( Refrain )

https://youtu.be/xnp-wM9kzM8

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Pep's : "Libertà"

Tu sais qu'il y a un bateau qui mène au pays des rêves
Là où il fait chaud, où le ciel n'a pas son pareil
Tu sais qu'au bout d' cette terre
Oh oui les gens sèment
Des milliers d'graines de joie où pousse ici la haine
On m'avait dit p'tit gars
Là-bas on t'enlève tes chaînes
On te donne une vie
Sans t'jeter dans l'arène
Comme ici tout petit après neuf mois à peine
On te plonge dans une vie où tu perds vite haleine
Alors sans hésiter
J'ai sauté dans la mer
Pour rejoindre ce vaisseau
Et voir enfin cette terre
Là-bas trop de lumière
J'ai dû fermer les yeux
Mais rien que les odeurs
Remplissaient tous mes vœux

(Refrain) :
I just wanna be free in this way
Just wanna be free in my world
Vivere per libertà
Vivere nella libertà

Alors une petite fille aussi belle que nature
Me prit par la main et m'dit : "Suis cette aventure"
On disait même, oh oui que la mer l'enviait
Que la montagne se courbait pour la laisser passer
Elle m'emmena au loin avec une douceur sans fin
Et ses bouclettes dorées dégageaient ce parfum
Qui depuis des années guidait ce chemin
Ton chemin, mon chemin, le chemin

(Refrain)

Pour arriver enfin à ces rêves d'enfants
Qui n'ont pas de limites comme on a maintenant
J'ai vu des dauphins nager dans un ciel de coton
Où des fleurs volaient caressant l'horizon
J'ai vu des arbres pousser remplaçant les gratte-ciels
J'ai vu au fond de l'eau une nuée d'hirondelles

(Refrain)

https://youtu.be/9gNqkiPg4hk

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Renaud : "Manhattan Kaboul"

Chanson chantée avec Axelle Red.

Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-yorkais
Dans mon building tout de verre et d'acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café,

Petite fille Afghane, de l'autre côté de la terre,
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien c'est la misère et la guerre

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

Un 747, s'est explosé dans mes fenêtres,
Mon ciel si bleu est devenu orage,
Lorsque les bombes ont rasé mon village

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

So long, adieu mon rêve américain,
Moi, plus jamais esclave des chiens
Ils t'imposaient l'islam des tyrans
Ceux là ont-ils jamais lu le coran ?

Suis redev'nu poussière,
Je s'rai pas maitre de l'univers,
Ce pays que j'aimais tell'ment serait-il
Finalement colosse aux pieds d'argile ?

Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
Font toujours de nous de la chair à canon

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

https://youtu.be/wm52xvcZeKI

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Renaud : "Les bobos"

Cette chanson peut faire l'objet d'une discussion avec le prof sur les bobos, les beaufs, les différentes classes sociales françaises, etc. (On peut s'inspirer du No 24 de French Accent Magazine, d'avril-mai 2010 sur le thème "Portrait d'une société française diversifiée"). Et l'analyse des célébrités, médias et marques cités dans la chanson peut aussi être un bon thème de discussion.

On les appelle bourgeois bohêmes
Ou bien bobos pour les intimes
Dans les chanson d'Vincent Delerm
On les retrouve à chaque rime
Ils sont une nouvelle classe
Après les bourges et les prolos
Pas loin des beaufs, quoique plus classe
Je vais vous en dresser le tableau
Sont un peu artistes c'est déjà ça
Mais leur passion c'est leur boulot
Dans l'informatique, les médias
Sont fier d'payer beaucoup d'impôts

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Ils vivent dans les beaux quartiers
ou en banlieue mais dans un loft
Ateliers d'artistes branchés,
Bien plus tendance que l'avenue Foch
ont des enfants bien élevés,
qui ont lu le Petit Prince à 6 ans
Qui vont dans des écoles privées
Privées de racaille, je me comprends

ils fument un joint de temps en temps,
font leurs courses dans les marchés bios
Roulent en 4x4, mais l'plus souvent,
préfèrent s'déplacer à vélo

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Ils lisent Houellebecq ou philippe Djian,les Inrocks et Télérama,
Leur livre de chevet c'est surand
Près du catalogue Ikea.
Ils aiment les restos japonais et le cinéma coréen
passent leurs vacances au cap Ferret
La côte d'azur, franchement ça craint
Ils regardent surtout ARTE
Canal plus, c'est pour les blaireaux
Sauf pour les matchs du PSG
et d'temps en temps un p'tit porno

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

Ils écoutent sur leur chaîne hi fi
France-info toute la journée
Alain Bashung Françoise Hardy
Et forcement Gérard Manset
Ils aiment Desproges sans même savoir
que Desproges les détestait
Bedos et Jean Marie Bigard,
même s'ils ont honte de l'avouer
Ils aiment Jack Lang et Sarkozy
Mais votent toujours Ecolo
Ils adorent le Maire de Paris,
Ardisson et son pote Marco

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

La femme se fringue chez Diesel
Et l'homme a des prix chez Kenzo
Pour leur cachemire toujours nickel
Zadig & Voltaire je dis bravo
Ils fréquentent beaucoup les musées,
les galeries d'art, les vieux bistrots
boivent de la manzana glacée en écoutant Manu chao
Ma plume est un peu assassine
Pour ces gens que je n'aime pas trop
par certains côtés, j'imagine …
Que j'fais aussi partie du lot

Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

https://youtu.be/LZzR7-apnKA

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Mika : "Elle me dit"

Poum poum poum
Poum poum poum poum poum
Hey !

Elle me dit
Ecris une chanson contente,
Pas une chanson déprimante
Une chanson que tout le monde aime

Elle me dit
Tu deviendras milliardaire
T'auras de quoi être fier
Ne finis pas comme ton père

Elle me dit
Ne t'enferme pas dans ta chambre
Vas-y secoue toi et danse
Dis moi c'est quoi ton problème ?

Elle me dit
Qu'est-ce que t'as, t'as l'air coincé
T'es défoncé ou t'es gay ?
Tu finiras comme ton frère
Elle me dit

Elle me dit c'est ta vie
Fais ce que tu veux tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t'en voudras

Elle me dit t'es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n'importe quoi
On dirait que t'aimes ça

Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Danse danse danse
Elle me dit danse

Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Danse danse danse

Elle me dit
Fais comme les autres garçons
Vas taper dans un ballon
Tu deviendras populaire

Elle me dit
Qu'est-ce' tu fous sur internet
Ça va pas bien dans ta tête
Regarde le temps que tu perds

Elle me dit
Pourquoi tu te plains tout le temps
On dirais que t'as 8ans
C'est pas comme ça qu'tu vas plaire

Elle me dit
Un jour je n'serais plus là
Mais c'est quand elle me dit ça
Qu'elle me dit un truc que j'aime
Elle me dit

Elle me dit c'est ta vie
Fais ce que tu veux tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t'en voudras

Elle me dit t'es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n'importe quoi
On dirait que t'aimes ça

Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Danse danse danse
Elle me dit danse

Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Danse danse danse

Elle me dit
T'as pas encore des cheveux blancs
Et t'auras bientôt 30ans
Faudrait que tu te réveilles

Elle me dit
Tu es toujours un enfant
Tu ne seras jamais grand
Et moi je suis déjà vieille

Elle me dit
Regarde un peu tes amis
Qu'est-ce qu'ils vont faire de leur vie
Ya de quoi se foutre en l'air

Elle me dit
Oui un jour tu me tueras
Et c'est quand elle me dit ça
Qu'elle me dit un truc que j'aime

Elle me dit danse
Elle me dit danse danse danse
Elle me dit danse
Elle me dit danse danse danse
Elle me dit danse
Elle me dit danse danse danse
Elle me dit danse danse danse danse danse danse danse
Elle me dit danse

Elle me dit c'est ta vie
Fais ce que tu veux tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t'en voudras

Elle me dit t'es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n'importe quoi
On dirait que t'aimes ça

Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Danse danse danse
Elle me dit danse

Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Pourquoi tu gâches ta vie ?
Danse danse danse
Elle me dit danse

http://www.flevideo.com/fle_video_quiz_low_intermediate.php?id=3683

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Laurent Voulzy : "My Song of You"

Pour qu'elle penche la tête vers moi doucement
Qu'elle sente dans mon cœur les sentiments
Pour que dans ses fatigues ses sommeils
Y'ait que moi
Toutes ces mélodies
Ces variétés que je traîne
C'est tout simplement
Pour que ma fiancée m'aime
Que la réserve de baisers qu'elle a
Que tous les messages que son cœur envoie
Ouh...
Que tous ces... kisses
Aillent
Sur ma joue

(Refrain) :
My... Song of you
C'est pour sécotùle you
C'est d' la colle chantée
Pour que tu partes jamais
Que tu dises à tout 1'monde
Ce guimauve singer
Moi tout ce qu'il sing ça m'plaît
Voilà pourquoi p'tit bout
I sing my sang of you

Pour qu' les beaux bateaux, les jolis avions
La laissent tranquille, rêveuse à la maison
Que ses itinéraires
Toutes ses croisières
Ce soit moi
Pour que dans mes notes
Dans mes chansons, dans mes airs
On sente quelque chose
Comme une présence ordinaire
Pour qu'au terminal, arrivé au port
On se dise "Youpi ! youpi !
On part encore"
Ouh...
Après le grand bye bye
J' lui chante encore

(Refrain)

You're mine
Oh you be mine
l'm your lover
I wanna be loved
C'est pour son amour en échange

(Refrain)

https://youtu.be/ayf7wifAZiU

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Stéphane Eicher: "Déjeuner en paix"

J'abandonne sur une chaise
Le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises
D'où qu'elles viennent

J'attends qu'elle se réveille
Et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises
Pour qu'elles prennent

Cette fois Je ne lui annoncerai pas
La dernière hécatombe
Je garderai pour moi
Ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait
Si je le permettais

Déjeuner en paix
Déjeuner en paix

Je vais à la fenêtre
Et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête
Pour la peine
Est-ce que tout va si mal ?
Est-ce que rien ne va bien ?

L'homme est un animal
Me dit-elle
Elle prend son café en riant
Et me regarde à peine
Plus rien ne la surprend
Sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait
Enfin si je le permets

Déjeuner en paix
Déjeuner en paix
Déjeuner en paix

Je regarde sur la chaise
Le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
Crois-tu qu'il va neiger ?
Me demande-t-elle soudain
Me feras-tu un bébé pour Noël ?

Elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend
Sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait
Enfin si je le permets

Déjeuner en paix (plusieurs fois)

https://youtu.be/tx1sGs7xENM

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Kaolin : "Partons vite"

Allez danse, danse, vient dans mes bras,
Allez tourne, tourne, reste avec moi,
Allez partons vite si tu veux bien, dès le jour,
Le soleil brille très haut tu sais,
Mais j'aime ça, je t'attendais
Alors partons vite si tu veux bien, sans retour …

Rit plus fort et parle-moi
De nos projets, de nos rêves tout ça
Donne-moi la main, embrasse-moi, mon amour
Le temps comme ami, moi je veux bien
Mais les amis ça va, ça vient,
Alors partons vite brûler le jour et la nuit

Evidemment, tu l'aimes encore,
Je le vois bien tu sais, et puis alors ?
Mais pour l'instant ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux.

Je veux entendre, ton cœur qui bat, tu sais, je crois qu'il chante pour moi
Mais en douceur comme ça tout bas, comme un sourd
Mon cœur lui s'emballe, il vole haut, peut être un peut trop haut pour moi
Mais je m'en fou, je suis vivant pour de bon

Allez danse, danse, regarde-moi
Allez tourne, tourne, ne t'arrête pas
Allez partons vite, si tu veux bien, dès le jour
le soleil brille, profitons-en
Je t'attendrai, je t'aime tant
Alors vas-t'en vite si tu veux bien, sans retour

Evidemment, tu l'aimes encore,
Ça crève les yeux mon dieu, Tu l'aimes encore
Mais pour l'instant ferme tes yeux, passe ta main dans mes cheveux

Allez danse mon amour ! Allez danse !
Faisons de nos enfants des droits !
Fait tourner le monde mon amour, fait tourner le monde

Allez danse, danse, retourne-toi
Allez tourne, tourne, ne t'arrête pas
Allez partons vite, si tu veux bien, dès le jour
J'ai manqué d'air je m'en souviens,
Toutes ses années sans toi sans rien
Même mes chansons se baladaient le cœur lourd

Evidemment, tu l'aimes encore,
Ça crève les yeux mon dieu, ça crève les yeux mon dieu
Mon dieu

http://www.musictory.fr/musique/Kaolin/Partons+Vite

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Sinsemilia, chanté par Kids United: "Tout le bonheur du monde"

On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin ______________
Qu'il mène vers de calmes jardins.
Tout le bonheur du monde !

Puisque l'avenir ______________
Puisqu'on ne contrôle pas votre destin
Que votre envol est _____________
Comme tout ce qu'on a à vous offrir
Ne saurait toujours vous suffire
Dans cette ________ à venir
Puisqu'on ne sera ______________
Comme on le fut aux premiers pas.
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin ______________
Qu'il mène vers de calmes jardins.
On vous souhaite tout le bonheur du monde
_______________, comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour ____________.
Tout le bonheur du monde !

Toute une vie s'offre devant vous
Tant de rêves à vivre jusqu'au bout
Sûrement tant de joies au rendez-  vous
Libres de ___________________
De choisir quelle sera votre voie
Et où celle-ci ______________
J'espère juste que vous prendrez le temps
De ________ de chaque instant.

On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin ______________
Qu'il mène vers de calmes jardins.
On vous souhaite tout le bonheur du monde
_______________, comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour ____________.
Tout le bonheur du monde
Tout le bonheur du monde

Je sais pas quel monde ___________
________
On fait de notre mieux, seulement parfois,
J'ose espérer que cela suffira
Pas à sauver votre ___________
Mais à apaiser ___________
Pour le reste je me dois de vous ____
___________
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin ______________
Qu'il mène vers de calmes jardins.
On vous souhaite tout le bonheur du monde
_______________, comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour ____________.
Tout le bonheur du monde

https://youtu.be/oco37TG2LOM

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

Ben l'Oncle Soul : "Soulman"

J'ai pas le regard de Spike Lee
J'ai pas le génie de De Vinci
J'ai pas les pieds sur terre
La patience de ma banquière
J'ai pas ces choses-là.

J'ai pas la sagesse de Gandhi
L'assurance de Mohamed Ali
J'ai pas l'âme d'un gangster
La bonté de l'Abbé Pierre
Ni l'aura de Guevara.

Je ne suis qu'un soul man
Écoute ça baby.
Je suis pas un superman
Loin de là.
Juste moi, mes délires
Je n'ai rien d'autre à offrir
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.

J'ai pas le physique des magazines
J'ai pas l'humour de Charlie Chaplin
J'ai pas la science infuse
Le savoir-faire de Bocuse
Non je n'ai pas ces choses-là.

J'ai pas la chance de Neil Armstrong
J'ai pas la carrure de King Kong
Plusieurs cordes à mon arc
La ferveur de Rosa Parks
Ni le courage de Mandela.

Je ne suis qu'un soul man
Écoute ça baby.
Je suis pas un superman
Loin de là.
Juste moi, mes délires
Je n'ai rien d'autre à offrir
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.

Je ne suis qu'un soul man
Écoute ça baby.
Je suis pas un superman
Loin de là.
Juste moi, mes délires
Je n'ai rien d'autre à offrir
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça

Moi j'aurais aimé être comme eux ;
Être hors du commun.
J'ai bien essayé
J'ai fait de mon mieux,
Mais quoi que je fasse
A la fin :

Je ne suis qu'un soul man
Écoute ça baby.
Je suis pas un superman
Loin de là.
Juste moi, mes délires
Je n'ai rien d'autre à offrir
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.

Je ne suis qu'un soul man.
Écoute ça baby.
Je suis pas un superman
Loin de là.
Juste moi, mes délires
Je n'ai rien d'autre à offrir
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça.

Non, non, non, non
Juste moi,
Mes délire.
Mais je sais qu'en vrai c'est déjà ça !

https://youtu.be/69ptYXvUo7M

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Vanessa Paradis : "La Seine"

Elle sort de son lit
Tellement sûre d'elle
La Seine, la Seine, la Seine
Tellement jolie elle m'ensorcelle
La Seine, la Seine, la Seine
Extralucide la Lune est sur
La Seine, la Seine, la Seine
Tu n'es pas saoul
Paris est sous
La Seine, la Seine, la Seine

(Refrain) :
Je ne sais, ne sais, ne sais pas pourquoi
On s'aime comme ça, la Seine et moi
Je ne sais, ne sais, ne sais pas pourquoi
On s'aime comme ça la Seine et moi

Extra lucille quand tu es sûr
La Seine, la Seine, la Seine
Extravagante quand l'ange est sur
La Seine, la Seine, la Seine

(Refrain)

Sur le pont des Arts
Mon cœur vacille
Entre deux eaux
L'air est si bon
Cet air si pur
Je le respire
Nos reflets perchés
Sur ce pont

( Refrain réduit )

https://www.youtube.com/watch?v=vlPZLE2g0Kc

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

"Petit Papa Noël"

C'est la belle nuit de Noël
La neige étend son manteau blanc
Et les yeux levés vers le ciel
A genoux, les petits enfants
Avant de fermer les paupières
Font une dernière prière.

(Refrain) :
Petit papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier.
Mais avant de partir
Il faudra bien te couvrir
Dehors tu vas avoir si froid
C'est un peu à cause de moi.

Le marchand de sable est passé
Les enfants vont faire dodo
Et tu vas pouvoir commencer
Avec ta hotte sur le dos
Au son des cloches des églises
Ta distribution de surprises.

(Refrain)

Il me tarde que le jour se lève
Pour voir si tu m'as apporté
Tous les beaux joujoux que je vois en rêve
Et que je t'ai commandés.

(Refrain)

Et quand tu seras sur ton beau nuage
Viens d'abord sur notre maison
Je n'ai pas été tous les jours très sage
Mais j'en demande pardon.

(Refrain)

https://youtu.be/W2ZmTMzN5NY

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Renan Luce : "Les Voisines"

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets
Je me suis inventé un amour pantomime
Où glissent en or et noir tes bas sur tes mollets

De ma fenêtre en face
Je caresse le plexiglas
Je maudis les techniciens
Dont les stores vénitiens
Découpent en tranches
La moindre pervenche
Déshabillée

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui sèchent leurs dentelles au vent sur les balcons

C'est un peu toi qui danse quand danse la mousseline
Invité au grand bal de tes slips en coton

De ma fenêtre en face
Je caresse le plexiglas
Je maudis les méninges
Inventeurs du sèche-linge
Plus de lèche-vitrine
A ces cache-poitrines
Que tu séchais

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui vident leurs armoires en quête d'une décision
Dans une heure environ, tu choisiras le jean
Tu l'enfileras bien sûr dans mon champ de vision

De ma fenêtre en face
Je caresse le plexiglas
Concurrence déloyale
De ton chauffage central
Une buée dense
Interrompt ma transe
Puis des épais rideaux
Et c'est la goutte d'eau
Un ravalement de façade
Me cache ta palissade
Une maison de retraite
Construite devant ma fenêtre
Sur un fil par centaines
Sèchent d'immenses gaines

J'ai toujours préféré aux voisins les voisines...

https://youtu.be/Z-L4jPVoNAE

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Georges Brassens: "Je me suis fait tout petit"

Je n'avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fait le beau
Quand elle me sonne
J'étais chien méchant, elle me fait manger
Dans sa menotte
J'avais des dents de loup, je les ai changées
Pour des quenottes.

( Refrain ) :
Je me suis fait tout petit devant une poupée
Qui ferme les yeux quand on la couche
Je me suis fait tout petit devant une poupée
Qui fait Maman quand on la touche.

J'étais dur à cuire, elle m'a converti
La fine bouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit
Quand elle chante
Et des dents de loup quand elle est furie
Qu'elle est méchante

Je subis sa loi, je file tout doux
Sous son empire
Bien qu'elle soit jalouse au-delà de tout
Et même pire
Une jolie pervenche qui m'avait parue
Plus jolie qu'elle
Une jolie pervenche un jour en mourut
A coup d'ombrelle

Tous les somnambules, tous les mages m'ont
Dit sans malice
Qu'en ses bras en croix, je subirais mon
Dernier supplice
Il en est de pires il en est de meilleurs
Mais à tout prendre
Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs
S'il faut se pendre.

( Refrain )

https://youtu.be/yeVwgtcaOGU

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Grand Corps Malade : "Les voyages en train"

J'crois qu'les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand j'vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et t'imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu t'plantes et qu't'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va d'son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va dérailler dès l'premier orage.

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès l'premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe ?

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur.

Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bat de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y es pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t'écœure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le cœur.

Et le train ralentit, c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que t'appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.

C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.
Il est facile de prendre un train encore faut-il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon wagon,
Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront déçus à la prochaine station,
Y a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y a les aventuriers qu'enchaînent voyage sur voyage,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traîne sur le quai je regarde les trains au départ,
Y a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sens à part.

Il paraît que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche-toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.

https://youtu.be/eZUz2ACOpVY

Retour
haut de page

Benabar : "Le dîner"

J'veux pas y'aller à ce dîner, j'ai pas l'moral, j'suis fatigué, ils nous en voudront pas, allez on n'y va pas. En plus faut que je fasse un régime ma chemise me boudine, j'ai l'air d'une chipolata, je peux pas sortir comme ça. Ça n'a rien à voir je les aime bien tes amis, mais je veux pas les voir parce que j'ai pas envie.

On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.

J'suis pas d'humeur, tout me déprime, et il se trouve que par hasard, y'a un super bon film à la télé ce soir. Un chef-d'œuvre du 7ème art que je voudrais revoir, un drame très engagé sur la police de Saint-Tropez. C'est une satire sociale dont le personnage central est joué par de Funès, en plus y'a des extraterrestres.

On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.

J'ai des frissons je me sens faible, je crois que je suis souffrant, ce serait pas raisonnable de sortir maintenant. Je préfère pas prendre de risque, c'est peut-être contagieux, il vaut mieux que je reste, ça m'ennuie mais c'est mieux. Tu me traites d'égoïste, comment oses-tu dire ça ? Moi qui suis malheureux et triste et j'ai même pas de home cinéma.

On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.

https://youtu.be/3X-KbPmOx8s

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

Patricia Kaas : "Mademoiselle chante le blues"

Y'en a qui élèvent des gosses au fond des HLM
Y'en a qui roulent leurs bosses du Brésil en Ukraine
Y'en a qui font la noce du côté d'An g oulême
Et y'en a même qui militent dans la rue avec tracts et banderoles
Et y'en a qui en peuvent plus de jouer les sex symbols
Y'en a qui vendent l'amour au fond de leur bagnole.

Mademoiselle chante le blues
Soyez pas trop jalouses
Mademoiselle boit du rouge
Mademoiselle chante le blues

Y'en a huit heures par jour qui tapent sur des machines
Y'en a qui font la cour masculine féminine
Y'en a qui lèchent les bottes comme on lèche des vitrines
Et y'en a même qui font du cinéma, qu'on appellent Marilyn
Mais Marilyn Dubois sera jamais Norma Jean
Faut pas croire que le talent c'est tout ce qu'on s'imagine.
Mademoiselle chante le blues
Mademoiselle chante le blues
Elle a du gospel dans la voix et elle y croit.

Y'en a qui se font bonne sœur, avocat, pharmacienne
Y'en a qui ont tout dit quand elles ont dit je t'aime
Y'en a qui sont vieilles filles du côté d'Angoulême
Y'en a même qui jouent femmes libérées
Petit joint et gardénal qui mélangent vie en rose et image d'Epinal
Qui veulent se faire du bien sans jamais se faire du mal.

Mademoiselle chante le blues
Soyez pas trop jalouses
Mademoiselle boit du rouge
Mademoiselle chante le blues
Mademoiselle chante le blues

https://youtu.be/hDm3KL_nzOs

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

Jacques Brel: "Les vieux"

Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends

Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend

Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin

Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.

https://youtu.be/jDh9UeoIOjA

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Thomas Dutronc : "J'aime plus Paris"

J'fais le plein d'essence
Je pense aux vacances
Je fais la gueule
Et je suis pas le seul

Le ciel est gris
Les gens aigris
Je suis pressé
Je suis stressé

J'aime plus Paris
On court partout, ça m'ennuie
J'vois trop de gens
Je me fous de leur vie
J'ai pas le temps
Je suis si bien dans mon lit

Prépare une arche
Delanoë,
Tu vois bien
Qu'on veut se barrer
Même plaqué or, Paris est mort
Il est cinq heures, Paris s'endort

Je sens qu'j'étouffe
Je manque de souffle
Je suis tout pâle
Sur un petit pouf
J'aime plus Paris
Non mais on se prend pour qui ?
J'veux voir personne
Couper mon téléphone
Vivre comme les nonnes
J'parle pas de John

J'aime plus Paris

Passé l'périph,
Les pauvres hères
N'ont pas le bon goût
D'être millionnaires

Pour ces parias, la ville lumière
C'est tout au bout du RER
Y a plus de titi mais des minets
Paris sous cloche, ça me gavroche
Il est fini l'Paris d'Audiard
Mais aujourd'hui, voir celui d'Hédiard

J'aime plus Paris
Non mais on se prend pour qui ?
Je vois trop de gens
Je me fous de leur vie
J'ai pas le temps
Je suis si bien dans mon lit

J'irais bien voir la mer
Ecouter les gens se taire
J'irais bien boire une bière
Faire le tour de la Terre

J'aime plus Paris
Non mais on se prend pour qui ?
J' vois trop de gens
Je me fous de leur vie
J'ai pas le temps
Je suis si bien dans mon lit

Pourtant Paris
C'est toute ma vie
C'est la plus belle
J'en fais le pari
Il n'y a qu'elle
C'est bien l'ennui

J'aime plus Paris

https://youtu.be/st4wGhdbuD4

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Zazie : "Je suis un homme"

Je suis un homme de Cro-Magnon
Je suis un singe ou un poisson
Sur la terre en toute saison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un seul puis des millions
Je suis un homme au cœur de lion
A la guerre en toute saison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un homme plein d'ambition
Belle voiture et belle maison
Dans la chambre ou dans le salon
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je fais l'amour et la révolution
Je fais le tour de la question
J'avance, avance à reculons
Et je tourne en rond, je tourne en rond.

Tu vois, j'suis pas un homme,
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, qu'on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons.

Je fais le monde à ma façon
Coulé dans l'or et le béton
Corps en cage, jeté en prison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Assis devant ma télévision
Je suis de l'homme, la négation
Pur produit de consommation
Oui, mon compte est bon
Mon compte est bon.

Tu vois, j'suis pas un homme,
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, qu'on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons.

C'est moi, le maître du feu,
Le maître du jeu, le maître du monde
Et vois ce que j'en ai fait,
Une terre glacée, une terre brûlée,
La terre des hommes que les hommes abandonnent.

Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la terre sans d'autres raisons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Moi je tourne en rond, je tourne en rond

https://youtu.be/ltASbdlJsGU

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Alain Souchon : "Parachute doré"

A dieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
A moi les alizés, les vents tropicaux
Et moi, bien frisé, sur le bateau

Adieu les traders, adieu joggings
Les briefings à l'heure Breitling
Ouvriers, riez, adieu les blouses grises
En Chine, l'usine, on délocalise

Les cours ont dégringolé
Les banques ont pu rigoler

La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute… chut ! doré

Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
Adieu, Château Petrus
En costard Lanvin
Adieu les jolies putes russes
Dans les Mystère 20

Balancez les fraiseuses, les machines-outils
Riez, ouvriers, joli gâchis !
J'ai creusé, creusé, j'ai creusé la dette
Au lieu de me creuser la tête

Un jour, les cours ont chuté
Et moi… parachuté

La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute… chut ! doré

Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco

Adieu téléphone, adieu le bureau
Secrétaire aux hauts talons hauts
A moi les alizés, les vents tropicaux
Et moi, bien frisé, sur le bateau

La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute… chut !

https://youtu.be/7fGTpks6LCs

  

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Alain Souchon : "Et si en plus y'a personne"

Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchons tant de peur souhaitées
Tant de démagogues de Temples de Synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées

Tant d'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne

Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassions et tant de révolvers

Tant d'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne

Arour hachem, Inch Allah
Are Krishhna, Alléluia

Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le vieux plaisir
De zigouiller

Et l'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne

Et l'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y'a personne

https://youtu.be/nZ0pOdDxnUM

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Alain Souchon : "Foule sentimentale"

Oh la la la vie en rose
Le rose qu'on nous propose
D'avoir les quantités d'choses
Qui donnent envie d'autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car

Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des

Foules sentimentales
Avec soif d'idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu'on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval

Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

https://youtu.be/etR0o6yAAWk

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Mylène Farmer : "Appelle mon numéro"

Qui entre dans l'histoire
Entre dans le noir
Histoire d'y voir
Mon plus beau geste

J'ai un pillow du soir
Un pillow de star
Sans pillow je n'ai
Plus l'envie d'être

Qui entre dans l'histoire
Cache derrière un fard, noir
La peur des regards
Qui glissent et blessent

J'ai un pillow en plumes
En forme de lune
En forme de dune
Refais le geste

(Refrain) :

Appelle mon numéro
J'humeur à zéro
Appelle mon numéro
J'ai le sang si chaud
Appelle mon numéro
Viens dans mon sillage
Ni trop sage
Ni collage
Juste ce qu'il me faut

Appelle mon numéro
Compose ma vie
Appelle mon numéro
Fais-moi l'hallali
Appelle mon numéro
Donne-moi le “ la ”
Lalalala
Lalalala
Appelle-moi

Qui entre dans l'histoire
Entre dans le noir
Velours d'un boudoir
Et pour le reste…

J'ai un pillow duvet
Sans pilosité
Sans pillow je n'ai
Plus rien à mettre

Allégorie, viens là
Délit de l'émoi
Mon au-delà, c'est l'i…
…vresse du geste

À la folie j'ai “ l'a…llo ”
Qui me dit : au lit, là !
L'embellie c'est l'o…
… reiller, de rêve

(Refrain)

https://youtu.be/poIwH8qiyyM

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Cowboys Fringants : "Rue des souvenirs"

Quand je remets les pieds
Dans ce quartier de banlieue
Où j'ai longtemps habité
Avec mes vieux
Les arbres ont grandi
On ne voit plus le devant
Des maisons un peu défraîchies
Par le temps

Un adolescent
Marche dans la rue
Dernier résistant
D'époque révolue
Car l'arrondissement
Vieux de trente-cinq ans
Est maint'nant peuplé
De gentils retraités

Il n'y a plus de morveux qui jouent à la cachette
Plus de flos qui shootent dans leur net
Ceux-ci sont dev'nus grands et ont fait des enfants
Quequ' part dans les nouveaux développements

Adieu le Pique-Vite
Ce merveilleux restaurant
Où on mangeait des frites
Sur des bancs tournants
Tout comme l'épicerie
Il a dû céder sa place
Quand on y a bâti
Une grande surface

Y a monsieur Legendre
Tondant sa pelouse
Qui vient de m'apprendre
La mort de son épouse
“La maison est grande”
Qu'il me dit, navré
“La pancarte ‘À vendre'
Ne devrait plus tarder”

Les commerces et les gens ne sont que de passage
Le quartier, lui, traverse les âges
Conservant dans ses cours, ses maisons et ses rues
L'âme de tous ceux qui y ont vécu

On n'entend plus les cris
Des mamans exaspérées
Les parterres fleuris
Ne sont plus piétinés
Le cours de la vie
Autrefois si animé
A, dirait-on, repris
Le temps de souffler

Quand je ferme les yeux
Je revois pourtant
Le monde et les lieux
Tels qu'ils étaient avant
Ma belle voisine
Mon bâton d'hockey
Les jours de piscine
Et “Les enfants, v'nez souper !”

Peut-être ben qu'un d'ces quatre, ce sera à mon tour
D'avoir un ti-boute* qui voit le jour
Dans un autre quartier qui le verra grandir
Et remplir son sac à souvenirs
Et remplir son sac à souvenirs

https://youtu.be/JK1AIQM2r2s

Retour
haut de page

Pascal Obispo : "Millésime"

Sur les coteaux en pentes
Les vallons amoureux
Un rayon de soleil
Est passé sur nous deux
J'attendais de ce ciel
Qu'il me fasse juste un signe
Et je vois mon château
Sortir du cœur des vignes.

(Refrain) :
Tu es mon millésime
Ma plus belle année
Pour ce bonheur en prime
Que tu m'a donné
Je suis à jamais ta terre
C'est ça être père
Après autant d'amour
La saison des vendanges
On récolte le fruit
Le meilleur des mélanges
(oh oh)
La bouche est ronde et pleine
Et le nez si discret
Quel prénom allait-on bien pouvoir te donner?

(Refrain)

Je ne sais pas de quoi
Notre histoire sera faite
Mais je me sens porté
Un jour est une fête
Quelques notes légères
Les regards qui caressent
Et je gagne en amour comme en gagne en noblesse.
C'est ça être père…
C'est ça…
C'est ça être Père…

https://youtu.be/2WPeXtgjg2E

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Lynda Lemay "Les maudits Français"

Y parlent avec des mots précis
Puis y prononcent toutes leurs syllabes
À tout bout d'champ, y s'donnent des bis
Y passent leurs grandes journées à table

Y ont des menus qu'on comprend pas
Y boivent du vin comme si c'était d'l'eau
Y mangent du pain pis du foie gras
En trouvant l'moyen d'pas être gros

Y font des manifs aux quart d'heure
À tous les maudits coins d'rue
Tous les taxis ont des chauffeurs
Qui roulent en fous, qui collent au cul

Et quand y parlent de venir chez nous
C'est pour l'hiver ou les indiens
Les longues promenades en Ski-doo
Ou encore en traîneau à chiens

Ils ont des tasses minuscules
Et des immenses cendriers
Y font du vrai café d'adulte
Ils avalent ça en deux gorgées

On trouve leurs gros bergers allemands
Et leurs petits caniches chéris
Sur les planchers des restaurants
Des épiceries, des pharmacies

Y disent qu'y dînent quand y soupent
Et y est deux heures quand y déjeunent
Au petit matin, ça sent l'yaourt
Y connaissent pas les œufs-bacon

En fin d'soirée, c'est plus choucroute
Magret d'canard ou escargots
Tout s'déroule bien jusqu'à c'qu'on goûte
À leur putain de tête de veau

Un bout d'paupière, un bout d'gencive
Un bout d'oreille, un bout d'museau
Pour des papilles gustatives
De québécois, c'est un peu trop

Puis, y nous prennent pour un martien
Quand on commande un verre de lait
Ou quand on demande : La salle de bain
Est à quelle place, S.V.P ?

Et quand ils arrivent chez nous
Y s'prennent une tuque et un Kanuk
Se mettent à chercher des igloos
Finissent dans une cabane à sucre

Y tombent en amour sur le coup
Avec nos forêts et nos lacs
Et y s'mettent à parler comme nous
Apprennent à dire : Tabarnak

Et bien saoulés au caribou
À la Molson et au gros gin
Y s'extasient sur nos ragoûts
D'pattes de cochon et nos plats d'binnes

Vu qu'on n'a pas d'fromages qui puent
Y s'accommodent d'un vieux cheddar
Et y se plaignent pas trop non plus
De notre petit café bâtard

Quand leur séjour tire à sa fin
Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit
De nous appeler les Canadiens
Alors que l'on est québécois

Y disent au revoir, les yeux tout trempés
L'sirop d'érable plein les bagages
On réalise qu'on leur ressemble
On leur souhaite bon voyage

On est rendu qu'on donne des becs
Comme si on l'avait toujours fait
Y a comme un trou dans le Québec
Quand partent les maudits français

https://youtu.be/7uuZGzyz3kI

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Christophe Maé : "On s'attache"

J'ai pas le style,
Pourtant pas hostile
Mais c'est pas pour moi le costard uniforme

J'ai pas l'intégrale
Du gendre idéal,
J'aurai toujours l'impression qu'on m'espionne

Pourtant pas contre
l'amour,
Je s'rais même plutôt pour,
mais c'est pas pour autant qu'il faut

Qu'on s'attache
Et qu'on s'empoisonne
Avec une flèche
Qui nous illusionne

Faut pas qu'on s'attache
Et qu'on s'emprisonne,
Mais rien n'empêche
Que l'on s'abandonne…
Non !

D'un chef de file
J'en ai pas l'profil
Mais sur l'oreiller j'aime
pas qu'on me questionne

Je suis pas James Bond
Entouré de belles blondes - non non non
J'envie même pas les hommes qui papillonnent

Pourtant pas contre
l'amour
J'attends plutôt mon tour,
Mais c'est pas pour autant
qu'il faut

Qu'on s'attache
Et qu'on s'empoisonne
Avec une flèche
Qui nous illusionne

Faut pas qu'on s'attache
Et qu'on s'emprisonne,
Mais rien n'empêche
Que l'on s'abandonne…
Non !

On laisse rien
Le quotidien, ça me tue, ça me tient,
ça me fait mal
Rien de plus normal,
Mais tu t'enfiles dans le fil
Il faut pas qu'tu dépasses
A chaque fois, qu'tu resquilles , mais t'es qui ?
T'es pas normal

On s'attache
Et on s'empoisonne
Avec une flèche
Qui nous illusionne

Faut pas, non,
Qu'on s'attache
Et qu'on s'emprisonne
Mais rien n'empêche
Que l'on s'abandonne…
Non !

Faut pas qu'on s'attache
Et qu'on s'empoisonn
Avec une flèche
Qui nous illusionne

Faut pas, non
Qu'on s'attache
Et qu'on s'emprisonne,
Mais rien n'empêche
Que l'on s'abandonne…
Non, non !

https://youtu.be/NeRLnsPNSg0

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

Constance Amiot : "Rendez-vous de novembre"

Pourquoi faut-il que l'on fasse des promesses
Je te jure que le temps les renverse
Il emporte avec lui les plus belles images
Dévalise les saisons comme on tourne les pages

J'aimerais récolter les plus belles histoires
En plaquant des accords sur le manche de ma guitare
Mais le temps qui de temps en temps oui le temps qui brille
Comme une étoile

Pourquoi traduire les mots les plus tendres
Toucher du bois quand on manque de bol
Pour adoucir le mois de novembre
Les volets qui claquent et les détails qui clochent
Et le temps qui de temps en temps oui le temps qui brille
Comme une étoile

J'aimerais emprunter le chemin des rêveurs
Ajuster mes adieux à des “au revoir”
A bientôt rendez-vous aux couleurs de l'automne
Essayons d'être heureux du moins jusqu'à ce soir

Mais le temps qui de temps en temps oui le temps qui brille
Comme une étoile
Le temps qui de temps en temps, le temps qui brille
Oui le temps qui de temps en temps, oui le temps qui brille
Oui le temps qui de temps en temps, oui le temps qui brille
Oui le temps qui de temps en temps, oui le temps qui brille

Les jours s'abritent dans les manteaux d'hiver
Et dispersent dans le vent, tout ce qui dure
Pourquoi faut-il que l'on fasse des promesses
Ceux qui s'endorment comme des toiles accrochées sur les murs

https://youtu.be/-U_KVDmbGOc

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Maxime Le Forestier : "San Francisco"

C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s'embrume
San Francisco s'allume
San Francisco, où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi

Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux, on s'endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco, où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi

C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s'effondre
Si San Francisco s'effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi.

https://youtu.be/tDtXXlD98kw

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Yves Montand : "A bicyclette"

Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
À bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette

On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
À bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette

Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
À bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
À bicyclette
Quand on approchait de la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes

Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus
Contents
Le cœur un peu vague
Pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette

Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
À bicyclette

https://youtu.be/lOZPWpiNUWQ

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Julien Clerc : "Ma préférence à moi"

Je le sais
Sa façon d'être à moi, parfois
Vous déplaît
Autour d'elle et moi le silence se fait
Mais elle est
Ma préférence à moi

Oui, je sais
Cet air d'indifférence qui est sa défense
Vous fait souvent offense

Mais quand elle est
Parmi mes amis de faïence
De faïence
Je sais sa défaillance

Je le sais
On ne me croit pas fidèle à
Ce qu'elle est
Et déjà vous parlez d'elle à
L'imparfait
Mais elle est
Ma préférence à moi

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle
a froid
Ses regards
Ne regardent que moi

Par hasard
Elle aime mon incertitude
Par hasard
J'aime sa solitude

Je le sais
Sa façon d'être à moi, parfois
Vous déplaît
Autour d'elle et moi le silence se fait
Mais elle est
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi

https://youtu.be/dcSbmkO9kUo

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Julien Clerc : "Ce n'est rien"

Ce n'est rien
Tu le sais bien
Le temps passe
Ce n'est rien

Tu sais bien
Elles s'en vont comme les bateaux
Et soudain
Ca revient

Pour un bateau qui s'en va
Et revient
II y a mille coquilles de noix
Sur ton chemin
Qui coulent et c'est très bien

Et c'est comme une tourterelle
Qui s'éloigne à tire d'aile
En emportant le duvet
Qu'était ton lit
Un beau matin

Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
Sur l'océan

Ce n'est rien
Tu le sais bien
Le temps passe
Ce n'est rien
Tu sais bien
Elles s'en vont comme les bateaux
Et soudain
Ca prévient
Comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien

Et ce n'est qu'une tourterelle
Qui revient à tire d'aile
En rapportant le duvet
Qu'était ton lit
Un beau matin

Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
Sur l'océan

Ca prévient
Comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien

Et ce n'est qu'une tourterelle
Qui r'viendra à tire d'aile
En rapportant le duvet
Qu'était son nid
Un beau matin

Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
Sur l'océan

https://youtu.be/SH8WIj-eJVs

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

Julien Clerc : "Hôtel des Caravelles"

Ta voix serait familière, la rue serait déserte, tu rougirais
Et tu me dirais "Je cherche l'hôtel des caravelles", tu es si belle.
Tu aurais des yeux transparents, un manteau de demi-saison.

Aujourd'hui, c'est le printemps, ta façon de dire
Ta façon de rire, un jour merveilleux pour être amoureux.

En traversant l'esplanade, tu me tires par la manche vers le canal.
Tu me dirais "c'est dimanche", tu m'emmènes en bateau, il fait'si beau
Et en passant devant l'église, c'est moi qui dis des sottises.

Aujourd'hui, c'est le printemps, ta façon de dire
Ta façon de rire, un jour merveilleux pour être amoureux.

Des camélias, des rosiers, des cerisiers sauvages volent en éclats.
J'entends les pleurs du bébé, les cloches à la volée l'ont réveillé
Et tu dors dans la chambre verte, la fenêtre a l'espagnolette.

Aujourd'hui, c'est le printemps, ta façon de dire
Ta façon de rire, un jour merveilleux pour être amoureux.
Amoureux... Aujourd'hui, c'est le printemps.

https://youtu.be/NkQBh72jD3I

 

Retour
haut de page

Stéphane Sanseverino : "Frida"

Est-ce que tu crois que dans les bureaux que les politiciens désertent
Leurs secrétaires les attendent en chantant des chansons de Bruant
Ont-elles peur de se faire disputer si des fois ils venaient travailler ?
Est-ce que tu crois qu'il est facile de s'occuper de sa famille ?
Trouver à fifils un logement, un emploi au gouvernement
On n'a pas le temps de s'occuper de ça quand on s'endort sur les Bancs du Sénat.

(Refrain) :
Heureusement qu'il y a Frida, la fille du Nord des chansons de Brel
Est-ce qu'elle a existé vraiment ou ça aussi c'est du boniment
Il y a des questions que je me pose

Est-ce que tu crois que les toreros font juste ça comme un boulot
Sous prétexte que c'est en plein air comme ils habitent pas loin de la mer
Et que sur leur couture à la con c'est leur mère qui recoud les boutons ?
Je t'en trouverais moi des jobs d'été, transport de fond, c'est mal payé
Tant qu'il ne sa passe rien tout va très bien mais c'est un boulot qui tue bien
En connais-tu toi des pays où t'emmerder te sauve la vie ?

(Refrain)

Connais-tu la différence entre un légume et un agrume ?
La tomate est-elle un fruit, le singulier de spaghetti ?
Le vert du poireau est-il en bas, est-il en haut ?
Une question et c'est fini, Daniel Auteuil et Piccoli
Quand en trois mois ils ont gagné des biftons pour dix années
Vont-ils tout donner aux impôts comme tous les perdants du Loto ?

(Refrain)

https://youtu.be/TAwtMg9ta04

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Stéphane Sanseverino : "Maigrir"

Avant, j'avais une belle peau
J'étais mince et fier, comme un pied de micro
Torse nu, pour un oui pour un non
Quand le soleil fait ses apparitions

Maigrir à tout prix
Devenir fin, élancé, rester dans les normes
Éviter les débordements
Comment devenir fin sans devenir fou ?
...

En chemise, les jours de détente
On pouvait croire que j'étais le Mike Brant
A qui tout allait, qui se souciait de rien
Je mettais du 36, ça m'allait bien

Maigrir à tout prix
Devenir fin, élancé, rester dans les normes
Éviter les débordements
Comment devenir fin sans devenir fou ?
...

J'étais fier comme un pied de micro
Brillant et creux comme un dobro
Fin comme une corde de mi
Triste comme un film de Jacques Demi
Où Catherine Deneuve fait un régime
Elle voudrait séduire Memphis Slim
Mais BB King, fou de rage,
Va s'opposer à leur mariage

Comment devenir fin sans devenir fou ?
...

Je montrais mon corps d'Apollon,
Très à l'aise dans toutes les situations
Dans les grands magasins, j'essayais des maillots de bain
Sans jamais tirer les rideaux

Maigrir à tout prix
Devenir fin, élancé, rester dans les normesÉviter les débordements
Comment devenir fin sans devenir fou ?
...

https://youtu.be/VizjETIFsjs

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Benoît Dorémus : "Bilan carbone"

Quand je me douche plus de dix minutes,
Je pense à l'ours polaire que j'bute.
Quand je m'emmerde dans les bouchons,
J'imagine un iceberg qui fond.
Si je laisse ma télé en veille,
Je m'endors d'un mauvais sommeil.
Et si mes nuits sont polissonnes,
J'assume pas mon Bilan Carbone.

Existe-t-il un coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J'ai l'impression qu'c'est un p'tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.

Quand je passe l'aspirateur,
Je pense à des kiloWattheure (kWh).
Quand à mon chat qui est tout fripon,
C'est un tigre en voie d'extinction.

Existe-t-il un coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J'ai l'impression qu'c'est un p'tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.

Si je mange un fruit exotique,
C'est pour qu'il reparte pas en Afrique.
Une fois par an quand j'prends l'avion,
J'pense à l'ozone que nous avions.

Existe-t-il un coin tranquille, (Bill)
Où ma présence serait neutre ?
J'ai l'impression qu'c'est un p'tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.

Existe-t-il ce coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J'ai l'impression qu'c'est un p'tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.
Si on est trop nombreux.

https://youtu.be/CxzF2-GDXKs

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Benoît Dorémus : "Rien à te mettre"

J'ai du mal à admettre
Que t'aies plus rien à te mettre
Je crois que c'est qu'une excuse
Pour traîner
En petite culotte
Et vérifier ta cote
Je connais cette ruse
Je te connais

Tu voudrais me faire croire
Que t'ignores tes pouvoirs
Mais tu l'as bien compris
Ils sont grands
Me faire entrouvrir la bouche
Voir ma tête quand je louche
Ce doit être ça qui
T'amuse tant

Sur le lit, tu fais un tas
Des fringues que tu veux pas
De tout ce que tu aimais
Hier
Comme je suis encore au pieu
Je me retrouve au milieu
Je n'ose plus bouger, je fais
Pas le fier

Mais tu fredonnes enfin
Une chanson que t'aimes bien
Une que j'avais écrite
Pour toi
D'accord pour que tu chasses
Ce qui n'a plus sa place
S'il en reste une petite
Pour moi

La marque de tes dentelles
Les marques de tes bretelles
Il faut être moi pour
Les voir
T'examines une chemise
Longtemps que tu l'as pas mise
Je te le dis juste pour
Mémoire

Oh, tu peux toujours renoncer
A cette robe un peu osée
C'est une précaution
Inutile
T'es une fleur maléfique
Déjà trop magnifique
Dans tes hésitations
Textiles

Tu sais que si tu veux
Je te prête un jean bleu
Et un t-shirt qui sera
Trop grand
Le risque c'est qu'avec
On te prenne pour ton mec
Vu que d'habitude c'est moi
Dedans

Alors je te propose un truc
Depuis le temps que je te reluque
Je t'enlève tes derniers
Pétales
Et je t'offre ma peau
Je suis un vêtement chaud
Je suis sûr de t'aller
Pas mal

Je t'offre ma peau
Je suis un vêtement chaud
Je suis sûr de t'aller
Pas mal.

(reprise des deux derniers couplets)

https://youtu.be/Ooa27c7DlDk

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Francis Cabrel : "Hors saison"

C'est le silence
Qui se remarque le plus
Les volets roulants tous descendus
De l'herbe ancienne
Dans les bacs à  fleurs
Sur les balcons
On doit être hors-saison

La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide et têtue
Pour quelques ombres perdues
Sous des capuchons
On doit être hors-saison

Le vent transperce
Ces trop longues avenues
Quelqu'un cherche une adresse inconnue
Et le courrier déborde
Au seuil des pavillons
On doit être hors-saison

Une ville se fane
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai

On pourrait tout prendre
Les murs, les jardins, les rues
On pourrait mettre
Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus
Ou bien peut-être un jour
Les gens reviendront
On doit être hors-saison

La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide "où es-tu ?"
Tout mon courrier déborde
Au seuil de ton pavillon
On doit être hors-saison...

Une ville se fane
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai

https://youtu.be/ND_mr_xWrnM

 

 

Retour
haut de page

Grand Corps Malade : "Saint Denis"

J´voudrais faire un slam pour une grande dame que j´connais depuis tout petit
J´voudrais faire un slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi
J´voudrais faire un slam pour une vieille femme dans laquelle j´ai grandi
J´voudrais faire un slam pour cette banlieue nord de Paname qu´on appelle : "Saint-Denis"
Prends la ligne D du RER et erre dans les rues sévères d´une ville pleine de caractère
Prends la ligne 13 du métro et va bouffer au McDo ou dans les bistrots d´une ville pleine de bonnes gos et de gros clandos
Si t´aimes voyager, prends le tramway et va au marché. En une heure, tu traverseras Alger et Tanger.
Tu verras des Yougos et des Roms, et puis j´t´emmènerai à Lisbonne
Et à deux pas de New-Delhi et de Karachi (t´as vu j´ai révisé ma géographie?), j´t´emmènerai bouffer du Mafé à Bamako et à Yamoussoukro
Ou si tu préfères, on ira juste derrière manger une crêpe là où ça sent Quimper et où ça a un petit air du Finistère
Et puis en repassant par Tizi-Ouzou, on finira aux Antilles, là où il y a des grosses re-noi qui font «Pchit, toi aussi kaou ka fé la ma fille!»
Au marché de Saint-Denis, faut que tu sois sique-phy. Si t´aimes pas être bousculé tu devras rester zen
Mais sûr que tu prendras des accents plein les tympans et des odeurs plein le zen
Après le marché on ira ché-mar rue de la République, le sanctuaire des magasins pas chers
La rue préférée des petites rebeus bien sapées aux petits talons et aux cheveux blonds peroxydés
Devant les magasins de zouk, je t´apprendrai la danse. Des après-midis de galère tu connaîtras l´errance
Si on va à la Poste j´t´enseignerai la patience
La rue de la République mène à la Basilique où sont enterrés tous les rois de France, tu dois le savoir! Après Géographie, petite leçon d´Histoire
Derrière ce bâtiment monumental, j´t´emmène au bout de la ruelle, dans un petit lieu plus convivial, bienvenue au Café Culturel
On y va pour discuter, pour boire, ou jouer aux dames. Certains vendredi soir, y a même des soirées Slam
Si tu veux bouffer pour trois fois rien, j´connais bien tous les petits coins un peu poisseux
On y retrouvera tous les vauriens, toute la jet-set des aristocrasseux
Le soir, y a pas grand chose à faire, y a pas grand chose d´ouvert
A part le cinéma du Stade, où les mecs viennent en bande : bienvenue à Caillera-Land
Ceux qui sont là rêvent de dire un jour «je pèse!» et connaissent mieux Kool Shen sous le nom de Bruno Lopez
C´est pas une ville toute rose, mais c´est une ville vivante. Il s´passe toujours quelque chose, pour moi elle est kiffante
J´connais bien ses rouages, j´connais bien ses virages, y a tout le temps du passage, y a plein d´enfants pas sages,
J´veux écrire une belle page, ville aux cent mille visages, Saint-Denis-Centre, mon village
J´ai quatre-vingt-treize deux cent raisons de te faire connaître cette agglomération. Et t´as autant de façons de découvrir toutes ses attractions.
A cette putain de cité j´suis plus qu´attaché, même si j´ai envie de mettre des taquets aux arracheurs de portables de la Place du Caquet
Saint-Denis ville sans égale, Saint-Denis ma capitale, Saint-Denis ville peu banale, où à Carrefour tu peux même acheter de la choucroute Hallal!
Ici on est fier d´être Dionysiens, j´espère que j´t´ai convaincu. Et si tu m´traites de "Parisien", j´t´enfonce ma béquille dans l´... non!
J´voudrais faire un slam pour une grande dame que j´connais depuis tout petit
J´voudrais faire un slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi
J´voudrais faire un slam pour une vieille femme dans laquelle j´ai grandi
J´voudrais faire un slam pour cette banlieue nord de Paname qu´on appelle : "Saint-Denis".

https://youtu.be/ap8zzR69tJg

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

Marc Lavoine : "Dis-moi que l'amour"

Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias
Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma
Et des questions qu'on se pose dès les premiers pas

Parle-moi des mirabelles
Et d'un violon sur le toit
Donne-moi des ailes et du chocolat
Parle-moi du bleu du ciel
Dans un restaurant chinois
Offre-moi du miel du bout de tes doigts

Parle-moi de tes silences
Avec ta bouche et tes bras
Entre dans la danse et danse avec moi
Parle-moi de ces distances
Qui ne nous séparent pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas

Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias
Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma
Et dis-moi que l'amour ne s'arrête pas

https://youtu.be/xrfHumtJawE

Retour
haut de page

Georges Moustaki : "Le promeneur "

Il avait de drôles d'idées, il avait le regard des sages
mais ce n' était qu'un étranger, simple promeneur sans bagage.
Il semblait n'avoir peur de rien, pourtant il paraissait fragile
mais il avait le flair des chiens
et comme un chat il était agile.
Il avait connu tant de belles, quelquefois il nous confiait
toutes les guerres en dentelle qu'il avait perdues ou gagnées.
Du monde il savait des histoires, qu'on ne lit pas dans les journaux
et nous étions heureux d'y croire, même si c' était bien trop beau.
Il aimait surtout être seul, laisser le temps passer sans lui
dormir à l'ombre des tilleuls
rêver le jour, flâner la nuit
Il nous faisait parfois le franc, de raconter des souvenirs
presque aussi vrais que des légendes
pour nous troubler et nous séduire.
Il a laissé sur son passage comme un parfum de liberté
et depuis lors dans le village, il nous vient de drôles d'idées.
J'ai gardé le bout de crayon qu'en partant il m'avait donné
pour vous écrire la chanson
de l'homme qui se promenait
de l'homme qui se promenait

http://platea.pntic.mec.es/cvera/hotpot/moustaki2.htm

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

Grégoire : "Rue des étoiles"

Allo là, je suis dans le bus
Le 41 pour Vénus,
Celui qui va jusqu'à mercure

J'ai pas pris la ligne vingt et une
Y avait trop de monde sur la lune
Il fallait descendre à l'azure

Et toi où es-tu dans l'espace
Attends je n'entends plus je passe
Dans un tunnel d'astéroïdes

Tu disais avant le trou noir
Que tu n'irais pas voir ce soir
Ta sœur et son mari droïd

On pourrait se rejoindre
J'ai des rêves à te peindre

Retrouve moi Rue des étoiles
La deuxième après Jupiter
Je connais un endroit pas mal
D'où l'on peut voir tout l'Univers

Retrouve moi Rue des étoiles
Pas loin du Boulevard de l'éther
A bord de mon vaisseau spatial
On se rappellera la mer

Toi et moi
Toi et moi...

On se baladera sur Neptune
Ces deux planètes après Saturne
Il faudra suivre les comètes.

On apercevra Uranus
Aussi pluton le terminus
Là où la galaxie s'arrête

Je sais on n'ira pas sur mars
Car c'est là qu'habite la garce
qui t'a volé ton ancien mec

Mais oublie tes nuits sans sommeil
de l'infinie jusqu'au soleil
Je t'apprendrai à vivre avec
Et tellement d'autre chose
L'envie en overdose

Mais...

Retrouve moi Rue des étoiles
La deuxième après Jupiter
Je connais un endroit pas mal
D'où l'on peut voir tout l'univers

Retrouve moi Rue des étoiles
Pas loin du Boulevard de l'éther
A bord de mon vaisseau spatial
on se rappellera la Terre

Toi et moi...
La terre

https://youtu.be/E-oFY-rxhRI

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Pascal Obispo : "Mourir demain"

Avec Natasha St-Pier :

Il y a ceux qui prendraient un avion
D'autres qui s'enfermeraient chez eux les yeux fermés
Toi, qu'est-ce que tu ferais ? (bis)
Il y en a qui voudrait revoir la mer
D'autres qui voudraient encore faire l'amour
Une dernière fois
Toi, tu ferais quoi ? ...
Et toi, tu ferais quoi ?

Si on devait mourir demain
Qu'est-ce qu'on ferait de plus,
Qu'est-ce qu'on ferait de moins
Si on devait mourir demain
Moi, je t'aimerai...
Moi, je t'aimerai

Il y en a qui referaient leur passé
Certains qui voudraient boire et faire la fête
Jusqu'au matin
D'autres qui prieraient... (bis)
Ceux qui s'en fichent et se donneraient du plaisir
Et d'autres qui voudraient encore partir
Avant la fin
Toi, qu'est-ce que tu ferais ? ...
Et toi, qu'est-ce que tu ferais ?

Si on devait mourir demain
Qu'est-ce qu'on ferait de plus
Qu'est-ce qu'on ferait de moins
Si on devait mourir demain
Moi, je t'aimerais... moi,
Je t'aimerais... Je t'aimerais

Et toi, dis moi, est ce que tu m'aimeras
Jusqu'à demain et tous les jours d'après
Que rien, non rien, ne s'arrêtera jamais
Si on devait mourir demain
Moi, je t'aimerais...
Moi, je t'aimerais
Est-ce qu'on ferait du mal, du bien
Si on avait jusqu'à demain
Pour vivre tout ce qu'on a rêvé
Si on devait mourir demain
Moi, je t'aimerais...
Moi, je t'aimerais

https://youtu.be/wcM-gpJSTC8

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Zaz : "On ira"

On ira écouter Harlem au coin de Manhattan
On ira rougir le thé dans les souks à Amman
On ira nager dans le lit du fleuve Sénégal
Et on verra brûler Bombay sous un feu de Bengale

On ira gratter le ciel en dessous de Kyoto
On ira sentir Rio battre au cœur de Janeiro
On lèvera nos yeux sur le plafond de la chapelle Sixtine
Et on lèvera nos verres dans le café Pouchkine

(Refrain en 3 strophes) :
Oh qu'elle est belle notre chance
Aux mille couleurs de l'être humain
Mélangées de nos différences
A la croisée des destins

Vous êtes les étoiles nous sommes l'univers
Vous êtes en un grain de sable nous sommes le désert
Vous êtes mille pages et moi je suis la plume
Oh oh oh oh oh oh oh

Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer
Vous êtes les saisons et nous sommes la terre
Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume
Oh oh oh oh oh oh oh

On dira que le poètes n'ont pas de drapeaux
On fera des jours de fête quand on a des héros
On saura que les enfants sont les gardiens de l'âme
Et qu'il y a des reines autant qu'il y a de femmes

On dira que les rencontres font les plus beaux voyages
On verra qu'on ne mérite que ce qui se partage
On entendra chanter des musiques d'ailleurs
Et l'on saura donner ce que l'on a de meilleur

(Reprise du refrain puis des deux dernières strophes)

https://youtu.be/8IjWHBGzsu4

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

Joyce Jonathan : "Ça ira"

Dis-moi que si tu es là ce n'est pas juste pour mes jolis yeux
Dis-moi qu'au delà de ça y'a d'autres raisons qui te rendent heureux
Dis-moi si tu aimes bien nos paresses et nos matins d'amoureux
Dis-moi que c'est un début mais que tu vois déjà la suite à deux
Dis-moi que je suis la seule que tu n' aies jamais autant désirée
Je n'ai pas de rendez vous, plus de rencard que j'ai envie d'accepter
Avec toi c'est évident je suis prête à oublier mon passé
J'ai toujours aimé charmer mais peu importe qu'il n'y a qu'à toi que je plais

(refrain) :
Moi je me dis que c'est toi
Et sais que tu y crois
Tu es celui qui rythme mes bonheurs,
Qui rythme mes humeurs
Juste comme ça
Et je me dis que c'est toi
Et pour la toute première fois
Pardonne-moi mes doutes et mes colères
Le temps fera l'affaire
Et toi et moi
Oh ça ira

J'aime les airs assurés que tu empruntes aux plus beaux monuments
Ton regard doux comme un secret, tes caresses aux limites de l'indécent
Tu comprends tous mes silences chacun de mes petits moments d'absence
Si je vais au paradis j'suis pas sûre de voir la différence

(Refrain)

Je me dis prenons des risques et de toute façon c'est trop tard
Au pire on aura des souvenirs des jolis moments dans les tiroirs
J'ai peur de ta gentillesse elle promet tant de bonheur
Oh tu sais j'ai peur

(Refrain)

https://youtu.be/RWf7T_giNYw

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Camille : "Paris"

Finis les balades le long du canal
les escaliers des cartes postales
c'est fini, Paris
c'est décidé, je me barre
finis le ciel gris, les matins moroses,
on dit qu'à Toulouse les briques sont roses
oh là-bas, Paris, les briques sont roses.

Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
que je change de cap, de capitale
Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
je te plaque sur tes trottoirs sales.

Je connais trop ta bouche,
bouche de métro
les bateaux mouche et la couleur de l'eau
c'est fini, Paris, je les connais trop
ici je m'ennuie, même quand vient la nuit
on dit que Séville s'éveille à minuit
là-bas, Paris, la ville s'éveille á minuit.

Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
que je change de cap, de capitale
Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
je te plaque sur tes trottoirs sales.

Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
que je change de cap, de capitale
Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
je te plaque sur tes trottoirs sales.

À Toulouse il a plu
à Séville j'ai trop bu
à Rio j'ai eu le mal du pays
oh pari perdu, je retourne vivre à Paris.

https://youtu.be/oSklG3_oKs8

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Stromae : "Alors on danse"

Alors on..., alors on...
Alors on...

Qui dit étude dit travail
Qui dit taf te dit les thunes
Qui dit argent dit dépenses
Qui dit crédit dit créance
Qui dit dette te dit huissier
Et lui dit assis dans la merde
Qui dit Amour dit les gosses
Dit toujours et dit divorce

Qui dit proches te dit deuils
Car les problèmes ne viennent pas seuls
Qui dit crise te dit monde
Dit famine et dit tiers-monde
Qui dit fatigue dit réveille
Encore sourd de la veille

Alors on sort pour oublier tous les problèmes
Alors on danse… (x9)

Et là tu te dis que c'est fini
Car pire que ça ce serait la mort
Quand tu crois enfin que tu t'en sors
Quand y en a plus et ben y en a encore
Est-ce la zik ou les problèmes, les problèmes ou bien la musique
Ça te prend les tripes
Ça te prend la tête
Et puis tu pries pour que ça s'arrête
Mais c'est ton corps, c'est pas le ciel
Alors tu te bouches plus les oreilles
Et là tu cries encore plus fort, mais ça persiste

Alors on chante
Lalalalalala, Lalalalala (x2)
Alors on chante... (x2)
Et puis seulement quand c'est fini
Alors on danse... (x8)
Et ben y en a encore... (x5)

https://youtu.be/VHoT4N43jK8

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Florent Pagny : "Savoir aimer"

Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé.

(Refrain) :
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à vivre
Et s'en aller.

Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs

(Refrain)

Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.

(Refrain)

Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à  aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...

https://youtu.be/Slrt7AvbHBg

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Georges Brassens : "Les amoureux des bancs publics"

Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants

(Refrain) :
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En se foutant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueules bien sympathiques

Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Elle cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

(refrain)...

Quand la sainte famille machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Elle leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêche que toute la famille
Le père, la mère, la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir se conduire comme eux

(refrain)...

Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Que c'est au hasard des rues
Sur un de ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour.

(refrain)...

https://youtu.be/eztSYUFUe8I

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Patrick Bruel : "Place des grands hommes"

(Refrain) :
On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
Même jour, même heure, même pommes
On verra quand on aura 30 ans
Sur les marches de la place des grands hommes

Le jour est venu et moi aussi
Mais j'veux pas être le premier.
Si on avait plus rien à  se dire et si et si...
Je fais des détours dans le quartier.
C'est fou qu'un crépuscule de printemps.
Rappelle le même crépuscule qu'il y a 10 ans,
Trottoirs usés par les regards baissés.
Qu'est-ce que j'ai fait de ces années ?
J'ai pas flotté tranquille sur l'eau,
Je n'ai pas nagé le vent dans le dos.
Dernière ligne droite, la rue Soufflot,
Combien seront là  4, 3, 2, 1... 0 ?

(Refrain)

J'avais eu si souvent envie d'elle.
La belle Séverine me regardera-t-elle ?
Eric voulait explorer le subconscient.
Remonte-t-il à la surface de temps en temps ?
J'ai un peu peur de traverser l'miroir.
Si j'y allais pas... J'me serais trompé d'un soir.
Devant une vitrine d'antiquités,
J'imagine les retrouvailles de l'amitié.
"T'as pas changé, qu'est-ce que tu deviens ?
Tu t'es mariée, t'as trois gamins.
T'as réussi, tu fais médecin ?
Et toi Pascale, tu t'marres toujours pour rien ?"

(Refrain)

J'ai connu des marées hautes et des marées basses,
Comme vous, comme vous, comme vous.
J'ai rencontré des tempêtes et des bourrasques,
Comme vous, comme vous, comme vous.
Chaque amour morte à une nouvelle a fait place,
Et vous, et vous... et vous ?
Et toi Marco qui ambitionnait simplement d'être heureux dans la vie,
As-tu réussi ton pari ?
Et toi François, et toi Laurence, et toi Marion,
Et toi Gégé...et toi Bruno, et toi Evelyne ?

(Refrain)

Et bien c'est formidable les copains !
On s'est tout dit, on s'sert la main !
On ne peut pas mettre 10 ans sur table
Comme on étale ses lettres au Scrabble.
Dans la vitrine je vois le reflet
D'une lycéenne derrière moi.
Si elle part à gauche, je la suivrai.
Si c'est à  droite... Attendez-moi !Attendez-moi ! Attendez-moi ! Attendez-moi !

(Refrain)

Tiens si on s'donnait rendez-vous dans 10 ans...

Extrait de l'album "Alors regarde", 1989

https://youtu.be/gf0tFjNs180

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

JP Nataf : "A mon ami d'en haut"

À mon ami d'en haut :
Quand il était
chapeau.
À mon ami d'en haut :
À ce qu'il fumait
trop.

À mon ami d'en haut :
On se reparlera bientôt.

Tes loques sur mon dos.
Tes ailes dans
ma peau.
Car mon ami là-haut,
c'est rien à vol
d'oiseau

Nous n'en resterons pas là .
Nous n'en reviendrons pas
d'être nez à nez,
de ne pas être morts idiot.

Aux contes de printemps,
à ceux d'automne
au fado.

Quand la vie dure longtemps,
longtemps la vie dure,
et que vivre donne chaud
avant de quitter le manteau.

Les raisons passent une à une,
de passer encore un Noël.
Les saisons passent j'imagine,
nous n'en resterons pas là.

Nous n'avons apparemment
pas l'heur de décider
a-t-on idée, a-t-on idée
de se dérober.

À l'heure de parler bientôt.
À mon ami d'en haut (x3)

Extrait de l'album solo "Plus de sucre"

https://youtu.be/3Avu-3wB5rc

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

JJ Bullett : "Moi aussi je suis Charlie "

Complètement inconnu auparavant, Jean-Baptiste Bullett a, la nuit du 7 janvier 2015, composé, enregistré et mis sur Facebook cette chanson sur la musique d' Hexagone , de Renaud. En 24 heures, elle avait déjà été vue 6,5 millions de fois sur internet et partagée 500.000 fois.

J'ai pas peur de toi l'extrémiste
Qui vient descendre nos journalistes
Crois-tu passer pour un croisé
En butant nos gardiens d'la paix ?
Penses-tu vraiment avoir des couilles
Quand c'est ton frère que tu zigouilles
Pendant qu'à terre, il t'implorait
C'est bon, chef… j'en ai eu assez…

(Refrain) :
Si tu t'demandes où est Charlie
A jamais dans nos esprits…
Un coup d'kalach pour un coup d'crayon
Tu salis ta religion…

Partir en Syrie faire le djihad
Et rev'nir faire des fusillades
C'était ça ton plan de carrière,
Penses-tu aux familles qu'y'a derrière ?
T'es-tu vraiment senti menacé
Par un pauvre crayon à papier
Faire de l'humour dans un journal
Mérite-t-il la peine capitale… ?

(Refrain)

Tu débarques froidement depuis Reims
Armé, cagoulé, comme un prince
En scandant le nom de ton dieu
Qui n'voudra même pas d'toi aux cieux
C'est d'respecter nos différences
Qui fait la beauté de la France
Mais toi c'matin t'as tout gâché
C'est la haine que tu as semée…

(Refrain)

J'm'en fous d'où tu vas à la messe
Mais ne t'en prends pas à la presse
Car quand c'est la guerre qu'y a là-bas
T'es content qu'y'ait des caméras
Ne viens pas m'parler d'religion
C't'excuse est complètement bidon
J'pense pas qu'il existe de bouquin
Qui dise de flinguer son prochain…

(Refrain)

Même si j'ai envie d'crier aux armes
J'mets pas tout l'monde dans l'même panier
C'est en partant d'un amalgame
Qu'on fabrique des croix gammées…
Mais j'ai pas peur je suis Français !
Et c'est debout qu'tu vas m'trouver
Contre toi je lève mon stylo
Je suis aussi Charlie Hebdo !

(Refrain)

Bafouer notre liberté d'expression
C'est s'en prendre à toute la nation
On est 66 millions, et on te dit…
Moi aussi… Je suis Charlie !

https://youtu.be/-bjbUg9d64g

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Grand Corps Malade : "Je suis Charlie"

7 janvier 2015, j'ai pas envie d'aller au lit
Je préfère prendre un stylo car ce soir je suis Charlie
Nos artisans d'la liberté ont rencontré leur destinée
Ce soir j'écris pour eux parce que je sais pas dessiner
Soyons 66 millions à avoir la même idée
Pour que leurs cartouches d'encre à eux ne soient plus jamais vidées
Laissons des traces indélébiles pour que l'avenir puisse savoir
Que leur talent et leur courage ne vivent pas que dans nos mémoires
Écrivains paroliers dessinateurs graffeurs
Musiciens poètes peintres et sculpteurs
Célébrités anonymes, professionnels et amateurs
Faisons en sorte que cet élan s'affiche plus loin que sur Twitter
Des hommes sont morts pour défendre la liberté d'expression
Mais leurs idées doivent rayonner et ne subir aucune pression
Contre l'obscurantisme avec honneur et insolence
A nous de prendre les crayons pour que leur combat ait un sens
J'ai mal à l'être humain, comment en est-on arrivé là ?
Perdu dans c'vacarme la fraternité chante a cappella
La barbarie grandit sans aucune trace de dignité
en 2015 le monde a perdu toute humanité

Je suis Charlie je suis Charlie je suis Charlie je…

Si seulement les mois qui viennent pouvaient me faire mentir
Si seulement ce drame abject pouvait nous faire grandir
Puissions-nous nous réunir pour croire ensemble à l'embellie
Quoiqu'il advienne j'ai un stylo car ce soir je suis Charlie

Je suis Charlie je suis Charlie je suis Charlie je…
Je suis Charlie je suis Charlie je suis Charlie je…

https://youtu.be/-cw4Mk3sjko

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Tryo : "Charlie"

Une chanson dédiée à Tignous, l'un des dessinateurs de "Charlie Hebdo" assassinés le 7 janvier 2015, qui était un ami de ce groupe de reggae français. 

Le monde a changé, Charlie
C'est ce qui t'a tué, Charlie
C'est pas Mahomet
C'est juste des enragés, Charlie

La France a pleuré, Charlie
Mais ta liberté chérie
Elle est immortelle
Tu la vois du ciel
Le monde est cruel
Mais la vie est belle

On a tué ta vie, Charlie
Mais pas tes idées, Charlie
On va les chanter, mon frère
Et ces cons vivront l'enfer

D'un monde libéré, Charlie
Où on peut s'marrer, aussi
Au milieu du djihad, du vacarme et des armes
Il reste la culture, l'humour et la nature

(Refrain) :

Hé hé hé... Je suis Charlie,
Hé hé hé... Toujours en vie
Hé hé hé... Je te l'écris, et...
Je vais le dessiner

Me revoilà, Charlie
Aujourd'hui et demain, c'est dit
À grand coup de dessins
En hommage aux amis
Une grosse paire de seins
Sur un barbu aigri

Je suis plus fort que toi petit
La honte d'Allah c'est dit
Quand il te regarde il pleure pour toi
Il se frotte la barbe et il ne comprend pas
Comment au nom de Dieu a-t-on
Utilisé une arme contre un simple crayon
Tu vas pas nous faire taire
T'as raté ton coup
Et la France toute entière
Restera debout

(Refrain)

On va rire et écrire, Charlie
On saura se souvenir, Charlie
De toutes ces barres de rire autant d'hara-kiri
On veillera à l'avenir aux familles aux amis
Je te le promets, mon frère
Ce s'ra dans la paix, mon frère
On tuera la misère, la tristesse et la guerre
Et on laissera derrière ces connards en colère

(Refrain x 2)

https://youtu.be/hf0EG9KLDGY

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Tryo : "Greenwashing"

On veut du green (x7) washing
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,
On veut du green (x7) washing

On veut des tours d'avion, des airbus, du diesel
Des mandarines toute les saisons, des grands voyages dans le ciel,
Du High-Tech à la maison, de la nouvelle technologie.
On veut pouvoir dire pardon et soulager son esprit,
on veut de la viande d'Argentine, de la bidoche à tout les repas,
De la Wordfood dans la cuisine, on veut du sucre, on veut du gras.
On veut moins cher, on veut meilleur, on veut toujours un peu d'ailleurs,
on veut la mer, on veut l'été, même en hiver, on veut bronzer.

On veut du green (x7) washing
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,
On veut du green (x7) washing

On cache les galets sous le sable, on veut des plages de sable blanc
Du réseau pour nos portables, on voudrait quatre barres tout le temps,
Des orgies raisonnables, des grands échangeurs de béton.
Et des amis toujours joignables, on veut des baleines et du thon.

On veut du green (x7) washing
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,
On veut du green (x7) washing

On veut de l'eau toujours qui coule et des rides un peu moins creusées.
On veut de la jeunesse en poudre, et puis de la neige en été,
Des grands buildings sous le Soleil, des monuments pharaonique.
On veut partout, partout pareil, de la wifi, du numérique.

On veut du green (x7) washing
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,
On veut du green (x7) washing

On veut des lessives sans phosphates, des shampooings tout organiques,
Des forêts pour nos 4x4, du charbon dans nos cosmétique.
Des slogans abusifs, plus blanc que blanc, plus vert que vert !
Mascara d'écologique pendant qu'on se shoote au nucléaire

On veut du green (x7) washing
C'est nous les as, les pinnochios du marketing,
On veut du green (x7) washing

1) Regardez le clip vidéo et écouter la chanson

https://youtu.be/R5-vpDrqdps

2) Recherchez les mots de vocabulaire que vous ne comprenez pas et écrivez leur définition

3) Répondez aux questions ci-dessous

1. Qui est ce « on » dans la chanson ?
2. Qu'est-ce que le groupe Tryo dénonce dans la chanson ?
3. Quel portrait du consommateur fait-on ? Que lui reproche-t-on ?
4. Comment comprenez-vous l'affirmation suivante : « C'est nous les as, les Pinocchio du marketing. »
5. Êtes-vous d'accord avec cette vision de la société ?
6. Quand vous faites vos courses, comment remplissez-vous votre caddie : à partir d'une liste ? en fonction de vos envies ?
7. Qu'est-ce qui influence vos achats : le prix, la marque, la qualité, le label Bio, le pays de fabrication… ?

Notes :
- Le «  greenwashing » ou écoblanchiment est une technique marketing utilisée pour donner une dimension écologique à une entreprise. Le greenwashing concerne généralement des enseignes de la grande distribution ou des marques mondiales critiquées pour leur impact néfaste sur la planète qui essaient, par tous les moyens, de se forger une image écologique.
- Les prix Pinocchio du développement durable, organisés par les Amis de la Terre France, ont pour but d'illustrer et de dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises françaises, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu'elles utilisent abondamment.

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Calogero : "Le monde moderne"

Entre Noël et jour de l'An
Sur les quais des gares, des enfants
Qui passent de papa à maman
Le cartable et la brosse à dents

Les histoires du soir ont changé
Plus de princesses à libérer
J'ai deux papas, j'ai deux mamans
Mais je suis toujours un enfant

C'est le monde moderne
Les gens sont les mêmes
Y'a des joies, des peines
Y'a des cœurs qui saignent
La chanson, c'est la même
Y'a des gens qui s'aiment
Dans le monde moderne

C'est le monde moderne
Et moi je suis le même
J'ai des joies, des peines
J'ai mon cœur qui saigne
Mais pour moi, c'est idem
Tu es partie quand même
Dans le monde moderne

Sur les plages bondées en été
Les familles sont recomposées
Il y a la femme qu'on a aimée
Et celui qui nous l'a volée
On n'aurait pas imaginé
Pouvoir un jour lui pardonner
Mais on compose avec son temps
Quand on voit la joie des enfants

C'est le monde moderne
Mais les gens sont les mêmes
Y'a des joies, des peines
Y'a des gueules qui saignent
La chanson, c'est la même
Y'a des gens qui s'aiment
Dans le monde moderne

C'est le monde moderne
Et moi je suis le même
J'ai des joies, des peines
Y'a mon cœur qui saigne
Mais pour moi, c'est la même
Je t'ai aimé quand même
Dans le monde moderne

C'est le monde moderne
Et moi je suis le même
J'ai des joies, des peines
Y'a mon cœur qui saigne
Mais pour moi, c'est pareil
Je t'ai aimé quand même
Dans le monde moderne.

Album : Les Feux d'artifice.

https://youtu.be/n-6n7GNyg4o

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

Renaud : "Docteur Renaud Mister Renard"

Comme y'a eu Gainsbourg et Gainsbarre
Y'a le Renaud et le Renard
Le Renaud ne boit que de l'eau
Le Renard carbure au Ricard

Un côté blanc, un côté noir
Personne n'est tout moche ou tout beau
Moitié ange et moitié salaud
Et c'est ce que nous allons voir

Docteur Renaud, Mister Renard…

Renard est un sacré soiffard
Renaud est sobre comme un moineau
Quand Renaud rejoint son plumard
Renard s'écroule dans l'caniveau

Renaud se méfie des pétards
et du chichon qui rend idiot
Renard se les roule, peinard
Pour s'exploser le ciboulot

Docteur Renaud, Mister Renard…

Renaud s'efforce, c'est son boulot
D'écrire de jolies histoires
Pour séduire les gens, les marmots
Pour amuser, pour émouvoir

A la pointe de son stylo
Le Renard n'a que des gros mots
La parano et le cafard
N'lui inspirent que des idées noires

Docteur Renaud, Mister Renard…
Docteur Renaud, Mister Renard…

Renaud souffre de tous les maux
Qui accablent ce monde barbare
Il porte les croix sur son dos
Des injustices les plus notoires

Renard, désabusé, se marre
Se contrefout de ce bazar
Le monde peut crever bientôt
Renard s'en réjouirait plutôt

Docteur Renaud, Mister Renard…
Renaud a choisi la guitare
Et la poésie et les mots
Comme des armes un peu dérisoires
Pour fustiger tous les blaireaux,

Renard, c'est son côté anar
Crache sur tous les idéaux
Se moque du tiers comme du quart
Des engagements les plus beaux

Docteur Renaud, Mister Renard…

Renaud mérite des bravos
Car, en amour, et c'est sa gloire
Il est tendre comme un agneau
Pour une seule et même histoire

Renard se frotte à toutes les peaux
N'a que des aventures d'un soir
Avec des canons, des cageots,
Renard s'rait-il un brin vic'lard ?

Docteur Renaud, Mister Renard…
Docteur Renaud, Mister Renard…

C'est à cause du désespoir
Qui tombe à cinquante ans bientôt
Que le Renard, tôt ou tard
Prendra le dessus sur Renaud

Aujourd'hui son amour se barre,
Son bel amour, sa Domino
Elle quitte le vilain Renard
Mais aimera toujours Renaud

Docteur Renaud, Mister Renard…
Docteur Renaud, Mister Renard…

https://youtu.be/DDoAfSxJ-cE

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

Renaud : "Mistral Gagnant"

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants

A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, r'partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants

https://youtu.be/_YqzuE-5RE8

NOTE : Le Mistral gagnant était un bonbon en poudre. Il se présentait comme un sachet en papier contenant une poudre sucrée, parfumée et pétillante sur la langue, dans lequel on insérait une « paille » en réglisse destinée à l'aspirer. Certains sachets permettaient d'en avoir un autre gratuitement en échange de l'emballage vide portant à l'intérieur le mot « gagnant ».

Le Mistral gagnant était le successeur de l' Aspire frais, pionnier, puis du Fraisuc, qui étaient aussi gagnants.

La paille du Mistral gagnant était pré-insérée dans le sachet, qui était rectangulaire mais replié aux deux coins contigus supérieurs ; l'angle supérieur du triangle formé était percé et maintenait le tube de réglisse douce — contrairement à la réglisse du Coco Boer qui était une réglisse dure en poudre, genre Zan (marque d' Uzès déposée en 1884, et rachetée en 1987 par le confiseur allemand Haribo).

La poudre était sucrée, fruitée et légèrement acide (pour l'effet frais ou « mistral »). Le bonbon n'est plus produit aujourd'hui.

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Yves Montand : "Rappelle-toi Barbara"

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Adapté d'un poème de Jacques Prévert, dans "Paroles".

https://youtu.be/AW8kS7zjpyU

Retour
haut de page

Tal : "On avance"

Si j'entends mes aînés juger, critiquer ma génération
Je pense qu'ils oublient un peu trop vite que le monde est tel qu'ils l'ont laissé.
Mais on n'est pas tous désabusés, on manque juste un peu d'air, de repères.
N'importe où, où que l'on aille, on marche sur une faille.

(Refrain) :
On avance en silence comme, comme tous ceux qui osent faire bouger les choses
Sans drapeau et sans héros, on est tous en mal d' un idéal.
On avance en silence, mais viendra l'heure où nos cris du cœur,
On saura les faire sortir, et notre avenir on va le choisir.

On n'veut pas changer tout, d'un coup, ni refaire une révolution,
Un peu plus subtils que ce qu'on croit, on a tous une île au fond de soi.
Et on y met nos rêves en suspens, et tous nos espoirs en attendant
De pouvoir enfin montrer tout ce qu'on est.

(Refrain)


Je sais que du chemin reste à faire, et que souvent nos cœurs se désespèrent,
Mais au-delà de nos peurs, de nos colères, viendra le jour de cette nouvelle ère.

(Refrain x 2)

https://youtu.be/Z8Q4DeZ-2aY

Retour
haut de page

Kendji Girac: "Les yeux de la mama"

Quand j'ai froid elle se fait lumière,
Comme un soleil dans l'existence,
Quand j'ai mal elle se fait prière,
Elle me dit tout dans un silence,
Quand je souffre elle souffre avec moi,
Quand je ris elle rit aux éclats,
Mes chansons sont souvent pour elle,
Elle sera toujours ma merveille.

Quand je ne suis pas à la hauteur,
Elle m'élève plus haut que le ciel,
Elle est la splendeur des splendeurs,
Elle est la sève elle est le miel,
C'est son sang qui coule dans mes veines,
Et des souvenirs par centaines,
Bercent mon cœur de mille étoiles,
Elle est ma quête elle est mon graal.

(Refrain) :

Oh mon dieu laissez-les moi,
Les beaux yeux de la mama,
Enlevez moi même tout le reste,
Mais pas la douceur de ses gestes.
Elle m'a porté avant le monde,
Elle me porte encore chaque seconde,
Elle m'emportera avec elle,
Je lui serai toujours fidèle.


Quand je me blesse elle est douceur,
Comme une caresse dans l'existence,
Quand j'abandonne elle devient lionne,
Et me relève avec patience,
Quand j'ai la folie des grandeurs,
Elle me ramène sans me faire mal,
Elle est dans ce monde infernal,
Mon étoile parmi les étoiles.

(Refrain x 3)

https://youtu.be/fNqXjFkUB40

Retour
haut de page

Marc Lavoine : "Paris"

Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés

Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m'aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots

Je m'assoie sur tes bancs
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants

Je laisse couler ta Seine
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine

Je pleure dans tes taxis
Quand tu brilles sous la pluie
Ce que t'es belle en pleine nuit

Je pisse dans tes caniveaux
C'est de la faute à Hugo
Et je picole en argot

Je dors dans tes hôtels
J'adore ta tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle

Quand je te quitte un peu loin
Tu ressembles au chagrin
Ça me fait un mal de chien

(Refrain) :

Paris Paris combien
Paris tout ce que tu veux
Boulevard des bouleversés
Paris tu m'as renversé
Paris tu m'as laissé

Paris Paris combien
Paris tout ce que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m'as laissé
Sur ton pavé

Je me réveille dans tes bras
Sur tes quais y a d'la joie
Et des loups dans tes bois

Je me glisse dans tes cinés
Je me perds dans ton quartier
Je m'y retrouverai jamais

Je nage au fil de tes gares
Et mon regard s'égare
Je vois passer des cafards sur tes bars

Je m'accroche aux réverbères
Tes pigeons manquent pas d'air
Et moi de quoi j'ai l'air

(Refrain + reprise des 2 premières strophes )

https://youtu.be/O9hLtTlUx3Q

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Claudio Capéo: "Un homme debout"

Si  je m'endors, me réveillerez-vous ?
 Il fait si froid dehors, le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j'étais comme vous
Malgré toutes mes galères, je reste un homme debout
 
Priez pour que je m'en sorte
Priez pour que mieux je me porte
Ne me jetez pas la faute
Ne me fermez pas la porte
 
Oui je vis, de jour en jour
De squat en squat, un troubadour
Si je chante, c'est pour qu'on me regarde
Ne serait-ce qu'un petit bonjour
Je vous vois passer, quand je suis assis
Vous êtes debout, pressés, j'apprécie
Un petit regard, un petit sourire
Ne prennent le temps, ne font que courir

Si je m'endors, me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors, le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j'étais comme vous
Malgré toutes mes galères, je reste un homme debout
Lalala lalalala...

Merci bien pour la pièce
En ce moment c'est dur, je confesse
Moi je vais m'en sortir, je l'atteste
Je veux avoir un toit, une adresse
Si de toi à moi c'est dur, je stresse
 
Le moral n'est pas toujours bon, le temps presse
Mais bon comment faire, à part l'ivresse comme futur
Et des promesses, en veux-tu ?
Voilà ma vie, je me suis pris des coups dans la tronche
Sois sûr que si je tombe par terre tout le monde passe mais personne ne bronche
Franchement à part les gosses qui me regardent étrangement
Tout le monde trouve ça normal que je fasse la manche
M'en veuillez pas, mais parfois, j'ai qu'une envie : abandonner
 
Si je m'endors, me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors, le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j'étais comme vous
Malgré toutes mes galères, je reste un homme debout

Priez pour que je m'en sorte
Priez pour que mieux je me porte
Ne me jetez pas la faute
Ne me fermez pas la porte

Si je m'endors, me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors, le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j'étais comme vous
Malgré toutes mes galères, je reste un homme debout

Si je m'endors, me réveillerez-vous ?
Il fait si froid dehors, le ressentez-vous ?
Il fut un temps où j'étais comme vous
Malgré toutes mes galères, je reste un homme debout
Lalala lalalala...
Lalala lalalala...
Lalala lalalala...

https://youtu.be/Y9GCM9DZUJo

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Vianney : "Pas là"

Je suis une cruche,
Percée de plus,
J’ai la peau craquelée
Depuis toi, desséchée

Quand vient la lune
Et le vent frais,
Par habitude,
J’te cherche sur le canapé

Dieu qu’elle est loin
La nuit de liesse
Où j’ai trouvé ta main
Bien avant la tristesse
Tu me traquais,
Tu m’avais vu,
Tu m’as pris au collier
Et mon cou tu l’as tordu

Refrain :
Mais t’es pas là, mais t’es où ? (x3)
Mais t’es où ? (pas là, pas là pas là…) (x3)

Des nuits d’ivoire
Sûr, ça je t’en dois,
Si les tiennes sont noires
Non, je ne t’en veux pas

Ainsi va la vie
Enfin, surtout la tienne,
Je m’abrutis
À jouer les fontaines

(Refrain)

Je te remplace
Comme je le peux
Que tout s’efface
J’en fais le vœu
Ça sera sans toi alors,

Alors je n’ai plus qu’à être d’accord
À vous les cruches,
Les cœurs en miettes,
Soyons la ruche,
D’un futur en fête
Je te remplace
Comme je le peux

(Refrain)

Mais t'es où (x2)

Je te remplace
Comme je le peux...

Album Idées blanches, 2014

https://youtu.be/nBI0bDH8W28

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Gauvain Sers : "Pourvu"

Pourvu qu'elle trouve pas ridicule
La phrase marquée sur mon pull
Pourvu que je lise pas dans ses yeux
Que ma casquette c'est pour les vieux
Pourvu qu'y ait pas un énorme blanc
Dès que je prononce intermittent
Pourvu qu'elle prenne pas le premier train
Quand je vais lui dire je m'appelle Gauvain

Pourvu qu'elle me trouve pas couillon
Chaque fois que je cite Le dîner de cons (1)
Pourvu qu'elle connaisse Coke en stock (2)
Et quelques jurons de Haddock (3)
Pourvu qu'elle ait le sens de l'amour
Et qu'on n'ait pas de chagrin d'humour
Pourvu qu'elle digère bien les huîtres
Pourvu qu'elle gueule contre l'arbitre
Pourvu qu'elle gueule contre l'arbitre

Pourvu qu'elle lise les cartes Michelin
Pourvu qu'on s'échange nos bouquins
Pourvu qu'elle vole mon marque-page
Et qu'elle soit pas trop maquillage
Pourvu qu'elle parle à mes copains
Pour que ça devienne ensuite les siens
Pourvu que son père soit pas le sosie
De Donald Trump je vous en supplie
Pourvu qu'elle sache qui est Leprest (4)
Pourvu qu'elle vote pas pour la peste

Pourvu qu'elle s'entoure d'une écharpe
Que je respire avant qu'elle parte
Pourvu qu'elle ait la larme facile
Pourvu que ce soit une cinéphile
Pourvu qu'elle prenne tous les coussins
Comme il est touchant Darroussin (5)
Comme il est touchant Darroussin
Pourvu que ce soit le genre de compagne
Qui parte sur les routes de campagne
Où deux voitures peuvent pas se croiser
Les bottes de foin, les bottes aux pieds
Pourvu qu'elle soit aussi de celles
Qui pensent à remplir leur cervelle
Qu'elle penche plutôt vers Modiano (6)
Qu'elle penche pas trop vers Morano (7)

Pourvu qu'elle veuille beaucoup de gamins
C'est dingue d'avoir des si petites mains
Pourvu qu'elle se moque un peu de moi
Sur ma coupe au bol d'autrefois
Pourvu qu'elle pianote le matin
La BO d'Amélie Poulain (8)
Et pourvu qu'elle aime cette chanson
Autant que la voix de Gérard Darmon (9)

_____
(1) Le dîner de cons est un film de Francis Veber, sorti en 1998.
(2) Coke en stock est un album des Aventures de Tintin, bande dessinée par Hergé, paru en 1958.
(3) Le capitaine Haddock, est l'un des personnages principaux de Tintin, connu pour ses nombreuses insultes  inventées par Hergé.
(4) Allain Leprest: (1954-2011) était un poète, parolier et chanteur français.
(5) Jean-Pierre Darroussin est un acteur et réalisateur français.
(6) Patrick Modiano est un écrivain français.
(7) Nadine Morano est une femme politique française, membre du parti de droite "Les Républicains".
(8) Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain est un film français réalisé par Jean-Pierre Jeunet, sorti en 2001 (traduit sous le titre Amélie en anglais. La bande annonce (BO) s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires.
(9) Gérard Darmon est un autre chanteur français.

https://youtu.be/AiIktOL8lwA

Retour
haut de page

Jacques Brel : "Le plat pays"

Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent d’ouest écoutez-le tenir
Le plat pays qui est le mien

Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre décrochent les nuages
Avec le fil des jours pour unique voyage
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir
Avec le vent de l’est écoutez-le vouloir
Le plat pays qui est le mien

Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Le plat pays qui est le mien

Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud écoutez-le chanter
Le plat pays qui est le mien.

https://youtu.be/qfkH9VsQgHI

 

Retour
haut de page

Arthur H : "La boxeuse amoureuse"

Regardez-la danser
Quand elle s’approche du ring
La boxeuse amoureuse,
La boxeuse amoureuse
Sur ses gants dorés,
Des traces de sang
De larmes et de sueur

Et de sang, et de sang

Elle esquive les coups
La boxeuse amoureuse
Elle absorbe tout
La boxeuse amoureuse

Boum boum les uppercuts
Qui percutent son visage
Mais jamais elle ne cesse
De danser, de danser
Tomber ce n'est rien
Puisqu'elle se relève

Un sourire sur les lèvres
Un sourire sur les lèvres

Elle esquive les coups
La boxeuse amoureuse
Elle absorbe tout
La boxeuse amoureuse

Elle esquive les coups
La boxeuse amoureuse.

https://youtu.be/DOpppaeA7bw

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Madame Monsieur: "Mercy"

Je suis née ce matin 
Je m’appelle Mercy 
Au milieu de la mer 
Entre deux pays, Mercy 

C’était un long chemin et Maman l’a pris 
Elle m’avait dans la peau, huit mois et demi 

Oh oui, huit mois et demi 

On a quitté la maison, c’était la guerre 
Sûr qu’elle avait raison, y’avait rien à perdre 

Oh non, excepté la vie

Je suis née ce matin 
Je m’appelle Mercy 
On m’a tendu la main 
Et je suis en vie 
Je suis tous ces enfants 
Que la mer a pris 
Je vivrai cent mille ans 
Je m’appelle Mercy 

S'il est urgent de naître, 
Comprenez aussi 
Qu'il est urgent de renaître, 
Quand tout est détruit 
Mercy 

Et là devant nos yeux y’avait l’ennemi 
Une immensité bleue peut-être infinie 
Mais oui, on en connaissait le prix
 
Surgissant d’une vague, un navire ami
A redonné sa chance à notre survie
C’est là, que j’ai poussé mon premier cri 
Je suis née ce matin 
Je m’appelle Mercy 
On m’a tendu la main 
Et je suis en vie 
Je suis tous ces enfants 
Que la mer a pris 
Je vivrai cent mille ans 
Je m’appelle Mercy 

Derrière les sémaphores 
Serait-ce le bon port ? 
Que sera demain ? 
Face à face ou main dans la main 
Que sera demain ? 

Je suis née ce matin 
Je m’appelle Mercy 

Merci Mercy 
Merci Mercy 
Merci Mercy 
Je vais bien, merci  (x 4)

https://youtu.be/kT2G60kv4F0


Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Bigflo & Oli: "Dommage"

Louis prend son bus, comme tous les matins
Il croise cette même fille, avec son doux parfum
Qu'elle vienne lui parler, il espère tous les jours
Ce qu'il ressent au fond de lui, c'est ce qu'on appelle l'amour
Mais Louis, il est timide et elle, elle est si belle
Il ne veut pas y aller, il est collé au fond de son siège
Une fois elle lui a souri quand elle est descendue
Et depuis ce jour-là, il ne l'a jamais revue
Ah il aurait dû y aller, il aurait dû le faire, crois-moi
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois".

Yasmine a une belle voix, elle sait qu'elle est douée
Dans la tempête de sa vie, la musique est sa bouée
Face à ses mélodies, le monde est à ses pieds
Mais son père lui répétait "trouve-toi un vrai métier"
Parfois elle s'imagine sous la lumière des projecteurs
Sur la scène à recevoir les compliments et les jets de fleurs
Mais Yasmine est rouillée, coincée dans la routine
Ça lui arrive de chanter quand elle travaille à l'usine
Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
Elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois".

Diego est affalé au fond du canapé
Il engueule son petit frère quand il passe devant la télé (pousse-toi !)
Ses amis sont sortis, il ne les a pas suivis
Comme souvent seul, la Lune viendra lui tenir compagnie
Diego est triste, il ne veut rien faire de sa nuit
Il déprime de ne pas trouver la femme de sa vie
Mais mon pauvre Diego, tu t'es tellement trompé
C'était à cette soirée que t'allais la rencontrer
Ah il aurait dû y aller, il aurait dû le faire, crois-moi
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois".

Pauline elle est discrète, elle oublie qu'elle est belle
Elle a sur tout le corps des taches de la couleur du ciel
Son mari rentre bientôt, elle veut même pas y penser
Quand il lui prend le bras, c'est pas pour la faire danser
Elle repense à la mairie, cette décision qu’elle a prise
À cet après-midi où elle avait fait sa valise
Elle avait un avenir, un fils à élever
Après la dernière danse, elle s'est pas relevée

Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage"
"Ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage, ah c'est dommage"
Elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
Elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois"
Elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi
On a tous dit "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois".

Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets
Vaut mieux vivre avec des remords, c'est ça le secret.

https://youtu.be/8AF-Sm8d8yk
https://youtu.be/RYHaYRblEx8

Retour
haut de page

Charles Aznavour : "For Me Formidable"

You are the one for me, for me, formi, formidable
You are my love, very, very, véri, véritable
Et je voudrais un jour enfin pouvoir te le dire
Te l'écrire
Dans la langue de Shakespeare
My daisy, daisy, dési, désirable
Je suis malheureux
D'avoir si peu de mots à t'offrir en cadeau
Darling I love you, love you, darling, I want you
Et puis c'est à peu près tout
You are the one for me, for me, formi, formidable
You are the one for me, for me, formi, formidable
But how can you see me, see me, si mi, si minable
Je ferais mieux d'aller choisir mon vocabulaire
Pour te plaire
Dans la langue de Molière
Toi, tes eyes, ton nose, tes lips adorables
Tu n'as pas compris
Tant pis, ne t'en fais pas et
Viens-t'en dans mes bras
Darling I love you, love you, darling, I want you
Et puis le reste, on s'en fout
You are the one for me, formi, formidable
Je me demande même pourquoi je t'aime
Toi qui te moques de moi et de tout
Avec ton air canaille, canaille, canaille
How can I love you?

Vidéo avec paroles :
https://youtu.be/awanoUsHuhA
Vidéo (noir et blanc) :
https://youtu.be/Zy9AR-03faE

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Pierre Perret: "Lily"

On la trouvait plutôt jolie Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu’on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et de Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo

Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu’on ne recevait que des blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s’est tapé des sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L’accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l’appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s’il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents

Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l’épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l’Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s’unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur

Et c’est pour conjurer sa peur Lily
Qu’elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugusses
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l’enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l’amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.

https://youtu.be/urVfi9Yswaw

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Bilal Hassani: "Roi"

I am me, and I know I will always be
Je suis free, oui, j'invente ma vie
Ne me demandez pas qui je suis
Moi je suis le même depuis tout petit
Et malgré les regards, les avis
Je pleure, je sors et je ris
You put me in a box, want me to be like you
Je suis pas dans les codes, ça dérange beaucoup
At the end of the day, you cannot change me, boo
Alors, laisse-moi m'envoler

I, I'm not rich, but I'm shining bright
I can see my kingdom now
Quand je rêve, je suis un roi
Quand je rêve, je suis un roi
I'm not rich, but I'm shining bright
I can see my kingdom now
Quand je rêve, je suis un roi
And I know-oh-oh-ow, even though-oh-oh-oh
You try to take me down, you cannot break me, nah, nah
Toutes ces voix: "Fais comme ci, fais comme ça"
Moi, je les cala pas, you can never remove my crown

Who are we?
When we hurt, when we fight for free
Only God can judge you and me
Ce qu'on est, on ne l'a pas choisi
On choisit
Son travail, sa coiffure, ses amis
Sa routine, parfois l'amour aussi
Ça passe ou ça casse, mais ça regarde qui?

I, I'm not rich, but I'm shining bright
I can see my kingdom now
Quand je rêve, je suis un roi
Quand je rêve, je suis un roi
I'm not rich, but I'm shining bright
I can see my kingdom now
Quand je rêve, je suis un roi
And I know-oh-oh-ow, even though-oh-oh-oh
You try to take me down, you cannot break me, nah, nah
Toutes ces voix: "Fais comme ci, fais comme ça"...
You can never remove my crown
Je suis un roi
Quand je rêve, je suis un roi.

https://youtu.be/dw7WqoSHtgU

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Renan Luce : "Camelote"

Elle vendait dans ma rue des trucs qui n'servent à rien
Des sphères en plastique qu'on retourne sans fin
Pour voir une Tour Eiffel sous une neige imbécile
Elle alliait le pas beau au franchement _______________
Mais elle était fière de ces trucs qui n'servent à rien
Elle aimait les sourires devant son ________________
Qu'une enseigne au néon appelait "Chez Charlotte"
C'était son prénom mais je l'appelais Camelote
Quand j'n'avais rien à faire, j'lui donnais un coup d'main
Je lui tenais l'échelle pour prendre un nain d'jardin
A force de pouponner ses ____­­­­­___________ en terre cuite
On a voulu s'marier ici et tout de suite
Une pancarte sur la porte "Fermé pour cause mariage"
On a choisi le nain qui _____________ le plus sage
Pour jouer le rôle du maire et en guise de témoin
Deux fleurs qui dansent le jerk quand on tape des mains
Un diplôme certifié de la meilleure maman
Servira de registre quand viendra le moment
Nous serons signataires avec un stylo _______________
Qui fait de la lumière sur "Au clair de la lune"
J'lui ai dit "Mad'moiselle, veux-tu prendre ma main ?"
Elle m'a dit "Pour quoi faire ?" j'ai répondu "Pour rien !"
En _____________ la molette d'une boîte à cadeaux
On a eu deux squelettes sertis à un anneau
Puis nous avons compté les enfants qu'nous aurons
Elle en voulait sept, vous savez les prénoms
Puis nous ferons construire sept lits superposés
Moi je tiendrai l’échelle quand ______________ les coucher
Le _____________ a eu lieu en décembre
On a pris le métro station Quatre-Septembre
Pour voir la Tour Eiffel sous la neige matinale
Et Paris qui s'éveille dans sa boule de cristal

https://youtu.be/KDBpYQGJZGc

Questions :

1. Qui est le personnage principal, quel est son métier ?
2. Quel est son vrai prénom ? Pourquoi est-elle surnommée Camelote ?
3. Quel événement important va se passer dans sa vie ?
4. Quel est le conte célèbre des frères Grimm auquel la chanson fait référence ?
5. Combien veulent-ils avoir d’enfants et pourquoi ?

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Bénabar : "Paris by night"

J'étais super naze
__________________________
Je me sentais d'occase _____________________
Faut être raisonnable pour faire de vieux os
Intraitable savoir se coucher tôt
j'ai dit _________________, je rentre j’ai de la route
"Non n'insistez pas, bon d'accord 5 minutes"
______________________ que c'était qu'un début
les meilleures soirées ne sont jamais prévues

Refrain :

Paris by night
Au hasard de la nuit qui nous prend par la main et nous laisse au matin
Paris by night
Ce qui me réjouit c'est qu'on regrettera demain que ce dont on se souvient

____________________, j'ai dit cette fois j'y vais
On est sorti du resto 4 heures après
quelqu’un a dit _____________________________
Je sais plus qui, je crois que c'était moi
On a pris un taxi parce _____________________________
Il faut dire aussi _________________________________
On a été dans un bar et dans un autre un peu mieux
_______________ pour boire un coup entre les deux

(Refrain)

Il était tellement tard _________________________
On avait bien voir les gens partir au boulot
On a été dans un club, une discothèque dans une boîte à la mode
Là ce fut un échec
Un videur _________________ je lui ai demandé doucement
S'il savait qui j'étais, il m'a dit "ouais justement"
Pour laver l'affront ______________________________
Remis d'aplomb on est reparti de plus belle

(Refrain)

On a fini en after, le jour allait se lever
Un peu comme les vampires on voulait l’éviter
____________________, qu'on nous y reprendrait plus
Cette promesse heureusement  _____________________

(Refrain)

Et moi je préfère.
Paris by night (x 2)

https://youtu.be/mYApOnwUnLI

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Gilbert Bécaud : "C'est en septembre"

Les oliviers baissent les bras
Les raisins rougissent du nez
Et le sable est devenu froid
Au blanc soleil
Maîtres baigneurs et saisonniers
Retournent à leurs vrais métiers
Et les santons seront sculptés
Avant Noël

C´est en septembre
Quand les voiliers sont dévoilés
Et que la plage tremble sous l´ombre
D´un automne dé-bronzé
C´est en septembre
Que l´on peut vivre pour de vrai

En été mon pays à moi
En été c´est n´importe quoi
Les caravanes le camping-gaz
Au grand soleil
La grande foire aux illusions
Les slips trop courts, les shorts trop longs
Les Hollandaises et leurs melons
De Cavaillon

C´est en septembre
Quand l´été remet ses souliers
Et que la plage est comme un ventre
Que personne n´a touché
C´est en septembre
Que mon pays peut respirer

Pays de mes jeunes années
Là où mon père est enterré
Mon école était chauffée
Au grand soleil
Au mois de mai, moi je m´en vais
Et je te laisse aux étrangers
Pour aller faire l´étranger moi-même
Sous d´autres ciels

Mais en septembre
Quand je reviens où je suis né
Et que ma plage me reconnaît
M'ouvre des bras de fiancée
C´est en septembre
Que je me fais la bonne année

C´est en septembre
Que je m´endors sous l´olivier

https://youtu.be/RSnHoynH-4o

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Yannick Noah : "Le même sang"

"Un ___________ est tombé, un autre passe
Une page est tournée, même si rien ne s'efface
Quelle est ta blessure, où est ___________ ?
Il y-a-t il des douleurs qu'on ___________ qui s'apprennent?
Alors laissons aller

Je vis, je ___________,
Je pleure, j'oublie,
Je marche, je danse,
Je ___________ et j'avance
Et j'ai le même sang que toi

Je perds je ___________
Je parle, j'écoute
Je crois, je ___________
Je plais ou je dérange
Et j'ai le même sang que toi
Les mêmes ___________ les mêmes doutes
Un seul horizon tout au bout de nos routes
Alors laissons aller

Je vis, je ___________,
Je pleure, j'oublie,
Je marche, je danse,
Je ___________ et j'avance
Et j'ai le même sang que toi

Je perds je ___________
Je parle, j'écoute
Je crois, je ___________
Je plais ou je dérange
Et j'ai le même sang que toi

Je prie, j'ai peur
___________, je meurs
Je joue, je gagne
J'ai mal et je me soigne
Et j'ai le même sang que toi

Je vis, je ___________,
Je pleure, j'oublie,
Je marche, je danse,
Je ___________ et j'avance
Et j'ai le même sang que toi

Je crois, je change
Je plais ou je dérange
Et j'ai le même sang que toi

Je crois, je change
Je plais ou je dérange
Et j'ai le même sang que toi
Le même sang que toi."

https://youtu.be/wR0dlt8JRjk

Retour
haut de page

Alain Souchon : "Presque"

À Lille sur la grand place
Par un jeu subtil de glaces
J'avais son profil de face
Elle a glissé l'argent sous la tasse
S'est levée, je l'ai perdue
J'aurais dû
C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour
C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour
C'est presque toi, presque moi
On a presque poussé la porte
Presque passé sous le porche
Et puis dans la cour fleurie
Le mot qu'elle a dit

Sur sa joue j'ai posé mon index
Elle a glissé sa main sous ma veste
Un peu plus et là tous les deux, tous les deux

C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour
C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour
C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour
C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour

Je t'ai presque écrit ce matin
Presque pris mon courage à deux mains
Te dire qu'à Lille sur la grand place
J'avais ton profil de face
C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour
C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour
C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour
C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour.

https://youtu.be/dA8AwP0vN8g

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Thomas Dutronc : "Qui je suis"

Je suis un voisin du dessus
Pour le voisin du dessous
Je suis qu'un reflet _______________
Un CV ________________
Un casseur pour les noix
Oh dis-moi que je suis tout pour toi

Un siffleur pour mon verre
________________ pour ma grand-mère.
Un grain de poussière pour l'univers
Je suis qu'un compte ________________
X pour la file d'attente
Oh dis-moi que j'suis tout pour toi

Toutes ces étiquettes
Qu'on me colle sur le dos ______________

Oh j'aimerais tant savoir si un jour, ouais,
Je pourrai savoir qui je suis

J’aimerais tant savoir si un jour,
Je pourrai savoir qui je serons, qui je fus,
Qui je suis quand je ne suis pas dans ton lit


Je suis qu'un beauf' pour ta sœur
_________________ pour tes pleurs
Je suis qu'une pommade pour ton cœur
Un anneau _________________
Un écho pour ta voix
Oh dis-moi que je suis tout pour toi

Je suis le meilleur pour le pire
___________________ pour l'avenir
Je suis qu'un danger pour mon foie
 ____________ pour l’après

Une tombe pour tes secrets
Oh dis-moi que je suis tout pour toi

https://youtu.be/0xSmfOWZPrw

Questions :

1. Quels sont les mots que vous ne comprenez pas ?
1. Quel est le thème de la chanson ?
3. Il y a une faute de conjugaison dans les paroles, c’est laquelle ?
4. Selon la chanson, pensez-vous qu’il est marié ? Pourquoi ?
5. Quelles paroles suggèrent que c’est une chanson romantique ?

Qu’est-ce que ça veut dire ?

1. Je suis un grand de poussière pour l’univers
2. Toutes ces étiquettes qu’on me colle sur le dos
3. Je suis un danger pour mon foie
4. Une tombe pour tes secrets

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Kids United : "On écrit sur les murs"

On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire

Partout autour de nous
Y'a des signes d'espoir dans les regards
Donnons leurs écrits car dans la nuit tout s'efface
Même leur trace

On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi

Des mots seulement gravés pour ne pas oublier, pour tout changer
Mélangeons demain dans un refrain nos visages
Métissages

On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi

On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
Un beau jour sur le monde endormi.

https://youtu.be/VV5oVYVGfNc

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Grand Corps Malade : "Effets secondaires"

En ces temps confinés on s'est posés un peu
Loin des courses effrénées on a ouvert les yeux
Sur cette époque troublée, ça fait du bien parfois
Se remettre à penser même si c'est pas par choix
Alors entre les cris d'enfants et le travail scolaire
Entre les masques et les gants, entre peur et colère
Voyant les dirigeants flipper dans leur confuse gestion
En ces temps confinés, on se pose des questions.

Et maintenant… (x 2)

Et si ce virus avait beaucoup d'autres vertus
Que celle de s'attaquer à nos poumons vulnérables
S'il essayait aussi de nous rendre la vue
Sur nos modes de vie devenus préjudiciables
Si on doit sauver nos vies en restant bien chez soi
On laisse enfin la terre récupérer ce qu'on lui a pris
La nature fait sa loi en reprenant ses droits
Se vengeant de notre arrogance et de notre mépris
Et est-ce un hasard si ce virus immonde
N'attaque pas les plus jeunes, n'atteint pas les enfants
Il s'en prend aux adultes responsables de ce monde
Il condamne nos dérives et épargne les innocents
Ce monde des adultes est devenu si fébrile
L'ordre établi a explosé en éclats
Les terriens se rappellent qu'ils sont humains et fragiles
Et se sentent peut-être l'heure de remettre tout à plat
Et si ce virus avait beaucoup d'autres pouvoirs
Que celui de s'attaquer à notre respiration
S'il essayait aussi de nous rendre la mémoire
Sur les valeurs oubliées derrière nos ambitions
On se découvre soudain semblables, solidaires
Tous dans le même bateau pour affronter le virus
C'était un peu moins le cas pour combattre la misère
On était moins unis pour accueillir l'Aquarius
Et si ce virus avait le don énorme de rappeler ce qui nous est vraiment essentiel
Les voyages, les sorties, l'argent ne sont plus la norme
Et de nos fenêtres on réapprend à regarder le ciel
On a du temps pour la famille, on ralentit le travail
Et même avec l'extérieur on renforce les liens
On réinvente nos rituels, pleins d'idées, de trouvailles
Et chaque jour on prend des nouvelles de nos anciens
Et si ce virus nous montrait qui sont les vrais héros
Ceux qui trimaient déjà dans nos pensées lointaines
Ce n'est que maintenant qu'ils font la une des journaux
Pendant que le CAC 40 est en quarantaine
Bien avant le Corona l'hôpital suffoquait
Il toussait la misère et la saturation
Nos dirigeants découvrent qu'il y a lieu d'être inquiets
Maintenant qu'il y a la queue en réanimation
On reconnaît tout à coup ceux qui nous aident à vivre
Quand l'état asphyxie tous nos services publics
Ceux qui nettoient les rues, qui transportent et qui livrent
On redécouvre les transparents de la république.

Et maintenant… (x 2)

Alors quand ce virus partira comme il est venu
Que restera-t-il de tous ses effets secondaires
Qu'est-ce qu'on aura gagné avec tout ce qu'on a perdu
Est-ce que nos morts auront eu un destin salutaire.

Et maintenant… (x 4)

https://youtu.be/4UX6Wsr8GMU

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

350 célébrités: "Et demain ?"

Il a fallu en arriver là pour nous rassembler
Prendre conscience de l’importance de l’humanité
Ce combat c’est le monde entier qui doit le mener
Car y a pas de couleur ni de religion pour être confinés
Il a fallu en arriver là pour les remercier
Ces héros du quotidien du quotidien qui sans compter
Sacrifient leur vie au nom de notre santé
Ces mêmes qui criaient dans la rue « venez nous aider! »

Et demain on fera quoi? On recommencera l’homme est comme ça
Et demain ça sera nous les maîtres du jeu un point c’est tout

S’aimer encore danser encore sourire encore s’embrasser plus fort
Pleurer encore souffrir encore et tenir encore mais chanter plus fort

Lalalalalalal lalalalala ça fait du bien lalalalalalala lalalalalla

Il a fallu en arriver là pour qu’on se parle
Qu’on recommence à s’amuser avec que dalle
Pour qu’on s’appelle qu’on se dise « je t’aime » « est ce que t’as mal? »
Avec le temps on retrouve un temps et la morale

Et demain on fera quoi? On recommencera l’homme est comme ça
Et demain ça sera nous les maîtres du jeu un point c’est tout

S’aimer encore danser encore sourire encore s’embrasser plus fort
Pleurer encore souffrir encore et tenir encore mais chanter plus fort

Lalalalalalal lalalalala ça fait du bien lalalalalalala lalalalalla

https://youtu.be/eY803uik2BY

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Calogero: "On fait comme si"

C'est un drôle de silence qui vient de la rue
Comme un dimanche imprévu
Un homme chante là-bas sur un balcon
Sa voisine l'accompagne au violon

On a dit aux enfants des mots qui rassurent
C'était comme une aventure
On a collé leurs dessins sur le frigo
On a éteint les chaines d'infos

On fait comme si ce n'était qu'un jeu
On fait comme si, on fait comme on peut
Quand vient la nuit, en fermant les yeux
On fait comme si, ce monde était encore heureux

On fait comme si, on n'était pas là
Parents, amis, on se reverra
Et même si, ce printemps s'en va
Juré, promis, le monde recommencera.

Malgré les peurs, il y a des rires qui s'accrochent
Être si loin nous rapproche
Même pour parler de rien, de bleu du ciel
Surtout donne-moi des nouvelles.

On fait comme si ce n'était qu'un jeu
On fait comme si, on fait comme on peut
Quand vient la nuit, en fermant les yeux
On fait comme si, ce monde était encore heureux

On fait comme si, on n'était pas là
Parents, amis, on se reverra
Et même si, ce printemps s'en va
Juré, promis, le monde recommencera.

C'est un drôle de silence qui vient de la rue
Juste un dimanche de plus
Sûr que nous vies d'après seront plus belles
Surtout donne-moi des nouvelles.

https://youtu.be/nByN1HdPsqk

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Pascal Obispo, Florent Pagny et Marc Lavoine: "Pour les gens du secours"

Pour les gens du secours,
Ceux qui sauvent les vies
N'importe quel jour à n'importe quelle heure
Pour que battent les cœurs

Pour les gens du secours
Ceux qui lancent les ambulances
Refusant de croire à la fatalité
Stoppant le compte à rebours

Une chanson d'amour
Pour les gens du secours
Pour les gens du secours
Une chanson d'amour

Pour les gens du secours
Infirmiers de la terre
Tous les maillons de la chaine humanitaire
Gardiens de la lumière

Pour les gens du secours
Quelques mots dans les airs
Pour un nouveau printemps un autre avenir
Quelques mots pour vous dire

Une chanson d'amour
Pour les gens du secours
Pour les gens du secours
Une chanson d'amour

Un jour se prendre dans les bras
Demain la main dans la main
Des larmes et des baisers sur les joues
Demain nous serons là

A se souvenir de vous
Les gens du secours
A se souvenir de vous
Les gens du secours
A se souvenir de vous

Une chanson d'amour
Pour les gens du secours
Pour les gens du secours
Une chanson d'amour

https://youtu.be/dgFVXAuUCBY

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Gauvain Sers : "En quarantaine"

Partout les chaises sont empilées
Partout les rideaux sont tirés
Les salles de classe ressemblent toutes
À ce qu'elles seront au mois d'août

Les paquets de pâtes italiennes
Ont déserté tous les rayons
Comme s'il fallait qu'on se souvienne
Que la peur réveille les couillons

Exceptée la bêtise humaine
Nous voilà tous en quarantaine
En quarantaine

Certains allument la chaîne hi-fi
Savourent un album en entier
Certaines ressortent le manuscrit
Qu'elles n'ont jamais pu achever

Les confinés relisent Prévert
Les cons finis se serrent la main
On a toujours besoin d'une guerre
Pour démasquer les êtres humains

Comme le cargo du capitaine
Nous voilà tous en quarantaine
En quarantaine
En quarantaine

Les impatients trinquent à distance
Par vidéos interposées
Les solitaires matent à outrance
N'importe quelle daube télévisée

S'il y a des concerts aux fenêtres
Et des coups d'fil pour nos grand-mères
C'est qu'au bord du gouffre peuvent naître
Les plus beaux élans solidaires

Moi qui viens d'passer la trentaine
Je fais un saut en quarantaine

Les marchés s'effondrent un peu plus
Et les costards retroussent les manches
Il fallait au moins ce virus
Pour qu'ils se soucient des blouses blanches

Comme la bataille est immédiate
Et malgré le manque de moyens
C'est le stéthoscope en cravate
Que les docteurs sauvent nos anciens

Il serait temps qu'on s'en souvienne
Quand prendra fin la quarantaine
La quarantaine
La quarantaine

https://youtu.be/xl3oWZ0Q_gw

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

45 chanteurs français : "La tendresse"

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non non non non
On ne le pourrait pas

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non non non non
Il n'en est pas question

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Hé bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Non non non non
Le temps nous paraît long

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non non non non
L'amour ne serait rien

Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non non non non
On n'irait pas plus loin

Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tout nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon dieu, mon dieu, mon dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours

https://youtu.be/rEjvRktXeis

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Jean-Jacques Goldman : "Tout était dit"

Elle écrit seule à sa table et son café refroidit
Quatre mètres infranchissables, un bar un après-midi
J'avais rendez-vous je crois, j'avais pas le temps
Avec un pape ou peut-être un président
Mais la fille est jolie
Et les papes sont sûrement patients

Elle était là dans son monde, son monde au beau milieu du monde
Loin, ses yeux posés ailleurs, quelque part à l'intérieur
Plongée dans son livre, belle abandonnée
En elle je lis tout ce qu'elle veut cacher

Dans chacun de ses gestes un aveu, un secret dans chaque attitude
Ses moindres facettes trahies bien mieux que par de longues études
Un pied se balance, une impatience, et c'est plus long qu'un long discours
Là, dans l'innocence et l'oubli
Tout était dit

On ne ment qu'avec des mots, des phrases qu'on nous fait apprendre
On se promène en bateau, pleins de pseudo de contrebande
On s'arrange on roule on glose on bienséance
Mieux vaut de beaucoup se fier aux apparences
Aux codes des corps
Au langage de nos inconsciences

Muette étrangère, silencieuse bavarde
Presque familière, intime plus je te regarde

Dans chacun de tes gestes un aveu, un secret dans chaque attitude
Même la plus discrète ne peut mentir à tant de solitude
Quand ta main cherche une cigarette c'est comme une confession
Que tu me ferais à ton insu

À ta façon de tourner les pages, moi j'en apprends bien davantage
La moue de ta bouche est un langage, ton regard un témoignage
Tes doigts dans tes cheveux s'attardent, quel explicite message
Dans ton innocence absolue

Et ce léger sourire au coin des lèvres, c'est d'une telle indécence
Il est temps de partir, elle se lève, évidente, transparente
Sa façon de marcher dans mon rêve, son parfum qui s'évanouit
Quand elle disparaît de ma vie
Tout était dit

https://youtu.be/Z5EMjKSG0Mk

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Grand Corps Malade et Louane : "Derrière le brouillard"

[Louane]
Et dans le noir, derrière le brouillard, j’entends ce piano chanter
Chanter l’espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage

[Grand Corps Malade]
Il n'y a pas de recette, pour supporter les épreuves
Remonter les cours des fleuves, quand les tragédies pleuvent
Il n'y a pas de recette, pour encaisser les drames
Franchir les mers à la rame, quand le rêve te fait du charme
Il n'y a pas de recette, quand t'en avais pas non plus
Personne ne t'avait prévenu, tu t'es battu comme t'as pu
Il n'y a pas de recette, quand l'enfer te serre la main
Abandonner c’est humain, l'avenir c’est loin
Mais tu t'es mise à chanter, même pas par choix
Comme à chaque chute, à chaque fois, ça s'est imposé à toi
Chanter, comme un enfant surpris, comme un instinct de survie, comme un instant de furie
Chanter pour accepter, exprimer, résister, avancer, progresser, exister
Chanter comme une résilience, une délivrance
Chanter comme une évidence

[Louane]
Et dans le noir, derrière le brouillard, j’entends ce piano chanter
Chanter l’espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage

[Grand Corps Malade]
À quel moment, tu comprends que c'est ton truc ?
Que la musique revient pour te relever de chaque chute
À quel moment, tu sais qu'elle est ta boussole ?
Quand la vie te punit, la musique te console
À quel moment, ce piano a chanté ?
Ses accords t'ont hanté, ont choyé ta santé
À quel moment, il est ta respiration ?
Et à quel moment, on en fait une chanson ?

[Louane & Grands Corps Malade]
Si je me sens comme une enfant, j’ai déjà eu plusieurs vies
Je peux regarder devant, en chantant ce qu'on m'a pris
Moi aussi, j'ai connu une sorte de brouillard et j'ai entendu ce piano au loin
Et moi aussi, sans vraiment le prévoir, naturellement ma voix l'a rejoint
On n'a pas du tout les mêmes histoires, mais finalement quelques points communs
Comme un air de force oratoire, j’écris, tu chantes, le brouillard est bien loin

[Louane]
Et dans le noir, derrière le brouillard, j’entends ce piano chanter
Chanter l’espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage.

https://youtu.be/Z3XrpIxHHLE

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

Hoshi : "Amour censure"

Au placard, mes sentiments
Surtout ne rien dire et faire semblant
Être à part, un peu penchant
Au bout du navire, je coule doucement

Maman désolée j'vais pas te mentir
C'est dur d'effacer tout ce qui m'attire
Un peu dépassée par tous mes désirs

Papa c'est vrai j'ai poussé de travers
J'suis une fleur qui se bat entre deux pierres
J'ai un cœur niqué par les bonnes manières

Est-ce qu'on va un jour en finir
Avec la haine et les injures
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire
Qu'on s'aime et que c'est pas impur
Pour pas que j'pense à en finir
Vos coups m'ont donnés de l'allure
Pour le meilleur et pour le pire
J'prendrai sa main un jour c'est sûr

Il n'y a pas d'amour censure
Il n'y a que de l'amour sincère
Il n'y a pas d'amour censure
Il n'y a que de l'amour sincère

Travestir qui je suis vraiment
Faire taire la rumeur
Les mots sont tranchants
Se mentir à s'arracher les dents
Ils cherchent un docteur
On souffre sans être souffrant

Maman désolée j'ai pris tes calmants
C'est pas que j'voulais partir mais c'est violent
J'voulais juste dormir un peu plus longtemps
Papa t'inquiète j'ai appris à courir
Moi aussi j'veux une famille à nourrir
On s'en fout près de qui j'vais m'endormir

Est-ce qu'on va un jour en finir
Avec la haine et les injures
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire
Qu'on s'aime et que c'est pas impur
Pour pas que j'pense à en finir
Vos coups m'ont donnés de l'allure
Pour le meilleur et pour le pire
J'prendrai sa main un jour c'est sûr

Est-ce qu'on va un jour en finir
Avec la haine et les injures
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire
Qu'on s'aime et que c'est pas impur
Pour pas que j'pense à en finir
Vos coups m'ont donnés de l'allure
Pour le meilleur et pour le pire
J'prendrai sa main un jour c'est sûr

Il n'y a pas d'amour censure
Il n'y a que de l'amour sincère (les enfants, c'est pour un homme et une femme)
Il n'y a pas d'amour censure (ce n'est absolument pas pour des homosexuels)
Il n'y a que de l'amour sincère.

https://youtu.be/nCKtYXIh1Ac

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Barbara : "Dis, quand reviendras-tu ?"

Voilà combien de jours, voilà combien de nuits
Voilà combien de temps que tu es reparti
Tu m'as dit :
Cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage.
Au printemps, tu verras, je serai de retour.
Le printemps, c'est joli, pour se parler d'amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris

Dis, quand reviendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus

Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois
À voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine
Je vais, je viens, je vire, je tourne, je me traîne
Ton image me hante, je te parle tout bas
Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de toi

Dis, quand reviendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus

J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs...
Je reprendrai ma route, le monde m'émerveille.
J'irai me réchauffer à un autre soleil
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.

Dis, mais quand reviendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape, ne se rattrape, ne se rattrape plus.

https://youtu.be/nUE80DTNxK4

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Jean Ferrat : "Aimer à en perdre la raison"

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
À n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison

Ah c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
À n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison

La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C'est par mon amour que j'y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
À n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison.

https://youtu.be/HR6LJ3ZBZvg

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Grand Corps Malade : "Mesdames"

Veuillez accepter, Mesdames, ces quelques mots comme un hommage
À votre gente que j'admire, qui crée en chaque homme un orage
Au cinéma ou dans la vie, vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage

Veuillez accepter, Mesdames, cette déclaration
Comme une tentative honnête de réparation
Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures
Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classe
Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place
Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc

Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire
Derrière chaque grand être humain précède une mère qui respire
"La femme est l'avenir de l'homme", écrivait le poète
Eh bien, l'avenir s'est installé et depuis belle lurette

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme
Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sourciller
Celui qu'elles ont dans la journée et le plus grand, mère au foyer

Veuillez accepter, Mesdames, cette  réelle admiration
De votre force, votre courage et votre détermination
Veuillez accepter, Mesdames, mon   aimable faiblesse
Face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse

Veuillez accepter, Mesdames, cette petite intro
Car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie
Veuillez accepter, Mesdames, cette délicate démagogie

You are the only one, you are the only
You are the only one, the only
You are the only one, you are the only one
You are, yes you are

Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs
Vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes
Nous, on vacille pour votre flamme.

https://youtu.be/TC7aA1WIkyQ

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Gauvain Sers : "Y'a plus de saisons"

C'est vrai qu'il fait un temps superbe
Pour un dimanche de février
Y'a ceux qui bronzent déjà sur l'herbe
Et ceux qui s'inquiètent des degrés

Les éléments sont en colère
Et les décideurs font la loi
Quand un expert montre la terre
L'industriel regarde le doigt

Et quand il rentre à la maison
Il dit : "Franchement, y'a plus de saisons"
Pendant que des mecs en costards
Nous garantissent que tout va bien
On se demande s'il est trop tard
Et ce qu'on peut faire au quotidien

Tous ensemble sur le même bateau
Les femmes et les enfants d'abord
Y'a qu'à regarder les infos
Les drames, les ouragans dehors

Les incendies sont en option
Non mais franchement, y'a plus de saisons

Y'a plus de saisons
Y'a plus de saisons
C'est ma grand-mère qui avait raison
Y'a plus de saisons
Y'a plus de saisons
Le ciel est noir à l'horizon

On se dit que l'homme est capable
Autant du meilleur que du pire
Et toutes ces images nous accablent
Quand un autre continent transpire

On a construit des grands musées
Des cathédrales et des jocondes
On va quand même pas préserver
La beauté naturelle du monde

Y'a pas urgence de toute façon
Les océans vous le diront

Y'a plus de saisons
Y'a plus de saisons
C'est ma grand-mère qui avait raison
Y'a plus de saisons
Y'a plus de saisons
Le ciel est noir à l'horizon

On regarde nos mômes jouer aux billes
Dans les caniveaux de la planète
On s'inquiète du soleil qui brille
Comme une épée au-dessus de leur tête

Qu'est-ce qu'il en sera dans cent ans ?
Est-ce que la Terre pourra tourner
Quand leurs automnes seront nos printemps
Quand leurs hivers seront nos étés ?
Et aux futures générations
Est-ce qu'on va demander pardon ?

Y'a plus de saisons
Y'a plus de saisons
C'est ma grand-mère qui avait raison
Y'a plus de saisons
Y'a plus de saisons
Le ciel est noir à l'horizon

Y'a plus de saisons
Y'a plus de saisons
C'est ma grand-mère qui avait raison
Y'a plus de saisons
Y'a plus de saisons
Le ciel est noir à l'horizon

https://youtu.be/H_t1wf1ig9o

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Johnny Hallyday : "L'envie"

Qu’on me donne l’obscurité, puis la lumière
Qu’on me donne la faim, la soif, puis un festin
Qu’on m’enlève ce qui est vain et secondaire
Que je retrouve le prix de la vie, enfin
Qu’on me donne la peine, pour que j’aime dormir
Qu’on me donne le froid, pour que j’aime la flamme
Oh, pour que j’aime ma terre, qu’on me donne l’exil
Et qu’on m’enferme un an, pour rêver à des femmes

On m’a trop donné, bien avant l’envie
J’ai oublié les rêves et les mercis
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie
Qu’on rallume ma vie

Qu’on me donne la haine, pour que j’aime l’amour
La solitude aussi pour que j’aime les gens
Pour que j’aime le silence qu’on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l’argent
Pour que j’aime être sain, vaincre la maladie
Qu’on me donne la nuit pour que j’aime le jour
Qu’on me donne le jour pour que j’aime la nuit
Pour que j’aime aujourd’hui, oublier les toujours

On m’a trop donné, bien avant l’envie
J’ai oublié les rêves et les mercis
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie
Qu’on rallume ma vie

On m’a trop donné, bien avant l’envie
J’ai oublié les rêves et les mercis
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie
Qu’on rallume ma vie
Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie
Qu’on rallume ma vie.

https://youtu.be/ZW21JCDC9io

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Johnny Hallyday : "L'idole des jeunes"

Les gens m'appellent l'idole des jeunes
Il en est même qui m'envient
Mais ils ne savent pas dans la vie
Que parfois je m'ennuie

Je cherche celle qui serait mienne
Mais comment faire pour la trouver
Le temps s'en va, le temps m'entraîne
Je ne fais que passer

Dans la nuit je file tout seul de ville en ville
Je ne suis qu'une pierre qui roule toujours
J'ai bien la fortune et plus et mon nom partout dans la rue
Pourtant je cherche tout simplement l'amour

Plus d'une fille souvent me guette
Quand s'éteignent les projecteurs
Soudain sur moi elles se jettent
Mais pas une dans mon cœur

Dans la nuit je file tout seul de ville en ville
Je ne suis qu' une pierre qui roule toujours
Il me faut rire et danser puis le spectacle terminé
S'en aller ailleurs au lever du jour

Les gens m'appellent l'idole des jeunes
Il en est même qui m'envient
Mais s'ils pouvaient savoir dans la vie
Combien tout seul je suis
Combien tout seul je suis.

https://youtu.be/cU72XoytgOU

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Jean-Baptiste Guégan : "Merci"

Que serais-je devenu
Sans lui?
Et qu'en serait-il de moi
Aujourd'hui?
Je ne serais qu'un inconnu
Perdu
Toujours du mauvais côté
De la rue
Je n'étais encore
Qu'un enfant
Lui était au firmament
Le plus grand

Je voudrais lui dire merci
Pour ce qu'il m'a appris
D'avoir donné aussi
Un sens à ma vie
Il était ma seule chance
De fuir la délinquance
Grâce à lui j'ai construit
L'homme que je suis

On avait les mêmes blessures
Cachées
Avec cette démesure
À aimer
Son absence est un désert
Infini
Et sa voix chante encore en moi
Comme un cri

Je voudrais lui dire merci
De m'avoir tout appris
D'avoir donné aussi
Un sens à ma vie
Il était ma seule chance
De fuir cette violence
Et enfin d'exister
Pour pouvoir chanter

Je voulais lui dire merci
d'avoir fait de ma vie
Ce qu'elle est aujourd'hui
Merci

https://youtu.be/DRuiGdOUQQ4

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Benjamin Biolay: "Confettis"

Ça me va droit au cœur d'avoir toute votre estime
C'est conforme au bonheur, confine au sublime
Mille chevaux vapeurs, des filles au racing
Un verre bicolore, de sang des vignes
Ça me va droit au cœur, au cœur de la rétine
Voilà je pleure sous mon magazine
Malgré mon peu d'ardeur, votre beauté sublime
N'a rien vu des heures, des heures qui déclinent

Sous les confettis
J'ai rêvé ma vie
Comme un sombre héros
En terre Adélie
En Scandinavie
Dans un port cher à mon cœur
Sous la pluie des papiers jaunis
De confettis
De confettis

Ça me va droit au cœur d'avoir toute votre estime
C'est un peu de chaleur, un peu moins de clim
Oublions les rancoeurs et rebranchons la ligne
Avons l'air de seigneurs, soyons clean
Loin des merles moqueurs, de ce vieillard indigne
On se fendit le cœur comme un vase Ming
Ça me va droit au cœur qu'on arrête la frime
De derviche tourneur à plein régime

Sous les confettis
J'ai rêvé ma vie
Comme un sombre héros
En terre Adélie
En Scandinavie
Dans un port cher à mon cœur
Sous la pluie des papiers jaunis
De confettis
De confettis

Un confetti
Deux confettis
Trois confettis
Des confettis

Ça me va droit au cœur d'avoir toute votre estime

https://youtu.be/1ghI30AYzDs

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Clara Luciani : "Ma soeur"

Ma sœur, nous avons des cœurs siamois
Et chaque coup que tu reçois
Ricoche et me frappe deux fois
Je tiens dans ma main ton poing serré
Et rien ne peut nous résister
Puisque nous l'avons décidé

Personne n'a jamais dit que ce serait facile
Mais je serai là

Refrain :
Personne ne croit en toi comme j'y crois
Personne, personne
Je serai là même s'il ne devait rester
Personne, personne
Personne ne croit en toi comme j'y crois
Personne, personne
Je serai là même s'il ne devait rester
Personne, personne

C'est comme si une chaîne avait relié
Invisiblement nos poignets
Le jour où nous sommes nées
Alors si tu coules, je coule aussi
Et je tiens bien trop à la vie
Pour que ce puisse t'être permis
Personne n'a jamais dit que ce serait facile
Mais je serai là

(refrain)

Tu n'es pas seule, qu'est-ce que tu crois ?
Tu peux te reposer sur moi
Tu n'es pas seule écoute-moi
Tu peux te reposer sur moi (ça ira)
Tu n'es pas seule, qu'est-ce que tu crois ? (je serai là)
Tu peux te reposer sur moi (ça ira)
Tu n'es pas seule écoute-moi (qu'est-ce que tu crois ?)
Tu peux te reposer sur moi (ça ira)

Personne ne croit en toi comme j'y crois
Personne, personne (je serai là)
Je serai là même s'il ne devait rester
Personne, personne (ça ira)
Personne ne croit en toi comme j'y crois
Personne, personne (je serai là)
Je serai là même s'il ne devait rester
Personne, personne.

https://youtu.be/mU63HJ3NYTM


 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Julien Doré : "Nous"

Nous, on ira voir la mer
Voir si les gens sont fiers
Imaginer monter l’eau
Bien qu’on n’ait rien su faire
On n’a plus rien à perdre
Un peu de ventre et d’ego
Et quelques langues à défaire
Pour les revoir se plaire

Refrain :
Nous, nous, nous
Nous on s’en fout de vous
Vous pouvez prendre tout
Tant qu’on est tendre, nous
Nous, nous, nous
Nous on s’en fout de vous
Vous pouvez prendre tout
Tant qu’on est tendre, nous

Nous, on ira voir la mer
Voir si la lune éclaire
De quelques têtes hors de l’eau
Un monde où tout se perd
Demain c’est juste hier
Un peu laissé sur le dos
Un peu blessé par les pierres
Qu’on n’a pas voulu perdre

(Refrain)

https://youtu.be/PpRgiaONETI

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Trois Cafés Gourmands: "On t'emmène"

On a tous des hauts, on a tous des bas
On a tous le cœur le chaud quand on se prend dans les bras
On s'est tous senti seul au moins une fois
Quand on n'aime pas sa gueule,
quand il n'y a rien qui va.

Dis-toi que c'est la même rengaine
Que t'es pas tout seul avec ta peine
Et qu'on t'emmène là-bas oublier tout ça
Les coups durs, les chagrins, ça nous fait un point commun
On t'emmène chez nous pour oublier tout
S'ils sont durs les réveils, c'est qu'on est un peu pareils.

Refrain :
Allez, chante un peu, ça va déjà mieux
On t'emmène à l'abri retrouver de l'énergie
Allez, viens chez nous pour oublier tout
Allez, viens chez nous, on t'emmène, on t'emmène, on t'emmène
On t'emmène
On t'emmène

On est tous en colère quand l'avenir nous ment
On a tous des galères qu'on vit injustement
Des passages à vide, des marques du temps
On a tous l'air de rien mais on aime passionnément
Dis-toi que c'est la même histoire
Que t'es pas seul à broyer du noir
Et qu'on t'emmène là-bas oublier tout ça
Les coups durs, les chagrins, ça nous fait un point commun
On t'emmène chez nous pour oublier tout
S'ils sont durs les réveils, c'est qu'on est un peu pareils

(Refrain)

Si tu te sens un peu amer
Dis-toi qu'y a pas de joie sans peine, les ennuis ça va, ça vient

T'es pas seul avec ta colère
Tends-moi la main, prends la mienne, la vie ça tient à rien

Et qu'on t'emmène là-bas oublier tout ça
Les coups durs, les chagrins, ça nous fait un point commun
On t'emmène chez nous pour oublier tout
S'ils sont durs les réveils, c'est qu'on est un peu pareils

(Refrain)

https://www.youtube.com/watch?v=A1bsoSQ5Dxg

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Stromae : "Santé"

(Note aux professeurs : cette chanson est un peu difficile avec tous ses jeux de mots ; ça peut vous être utile de consulter le glossaire publié en marge de la chanson, dans notre numéro 95, février-mars 2022, de French Accent)

À ceux qui n'en ont pas
À ceux qui n'en ont pas

Rosa, Rosa
Quand on fout le bordel, tu nettoies
Et toi, Albert
Quand on trinque, tu ramasses les verres
Céline, bataire
Toi, tu te prends des vestes au vestiaire
Arlette, arrête
Toi la fête tu la passes aux toilettes

Et si on célébrait ceux qui ne célèbrent pas
Pour une fois, j'aimerais lever mon verre à ceux qui n'en ont pas
À ceux qui n'en ont pas

Quoi les bonnes manières ?
Pourquoi je ferais semblant ?
Toute façon elle est payée pour le faire
Tu te prends pour ma mère ?
Dans une heure je reviens, que ce soit propre
Qu'on puisse y manger par terre
Trois heures que j'attends, franchement
Il les fabrique ou quoi ?
Heureusement que c'est que 2 verres
Appelle-moi ton responsable
Et fais vite, elle pourrait se finir comme ça ta carrière

Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas
Encore une fois, j'aimerais lever mon verre à ceux qui n'en ont pas
À ceux qui n'en ont pas
À ceux qui n'en ont pas

Frotter, frotter
Mieux vaut ne pas s'y
Frotter, frotter
Si tu ne me connais pas
Brosser, brosser
Tu pourras toujours te
Brosser, brosser
Si tu ne me respectes pas

Oui, célébrons ceux qui ne célèbrent pas
Encore une fois, j'aimerais lever mon verre à ceux qui n'en ont pas
À ceux qui n'en ont pas

Pilotes d'avion ou infirmières
Chauffeurs de camion, hôtesses de l'air
Boulangers ou marins-pêcheurs
Un verre aux champions des pires horaires
Aux jeunes parents bercés par les pleurs
Aux insomniaques de profession
Et tous ceux qui souffrent de peines de cœur
Qui n'ont pas le cœur aux célébrations
Qui n'ont pas le cœur aux célébrations.

https://youtu.be/P3QS83ubhHE

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Michel Delpech : "Chez Laurette"

À sa façon de nous appeler ses gosses
On voyait bien qu’elle nous aimait beaucoup
C’était chez elle que notre argent de poche
Disparaissait dans les machines à sous

Après les cours on allait boire un verre
Quand on entrait Laurette souriait
Et d’un seul coup nos leçons nos problèmes
Disparaissaient quand elle nous embrassait

C’était bien, chez Laurette
Quand on faisait la fête
Elle venait vers nous... Laurette

C’était bien, c’était chouette
Quand on était fauchés
Elle payait pour nous... Laurette

Et plus encore afin qu’on soit tranquilles
Dans son café y avait un coin pour nous
On s’y mettait pour voir passer les filles
Et j’en connais qui nous plaisaient beaucoup

Si par hasard on avait l’âme en peine
Laurette seule savait nous consoler
Elle nous parlait et on riait quand même
En un clin d’œil elle pouvait tout changer

C’était bien chez Laurette
On y retournera
Pour ne pas l’oublier Laurette

Ce sera bien ce sera chouette
Et l’on reparlera
Des histoires du passé
Chez Laurette

Ce sera bien ce sera chouette
Et l’on reparlera
Des histoires du passé
Chez Laurette.

https://youtu.be/Hq3aYLm2Yrs

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Boulevard des Airs et Vianney : "Allez reste"

J'ai les souvenirs qui toussent
Et la mémoire qui bégaie
Le temps a filé en douce sans m'en parler
Et j'ai beau faire au mieux, j'ai beau sans cesse essayer
Ce que j'ai vu de mes yeux s'est délavé
Toi le rire de mon enfance
Toi l'odeur de mon école
Toi mon amour, perdu d'avance
J'ai peur que tu t'envoles

Allez reste, allez reste encore un peu
Toi et moi devenir vieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi faire au mieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi devenir vieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi faire au mieux
Da-da-da-dam, da-da-da-da-da
Da-da-da-dam

Je me rêvais éléphant, me voilà devenu moineau
On ne dompte pas le temps, ce drôle d'oiseau
On égare les valises qui gardent nos moments
Et se vident nos remises à pas de géant
Toi le rire de mon enfance
Toi l'odeur de mon école
Toi mon amour, perdu d'avance
J'ai peur que tu t'envoles

Allez reste, allez reste encore un peu
Toi et moi devenir vieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi faire au mieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi devenir vieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi faire au mieux
Da-da-da-dam, da-da-da-da-da
Da-da-da-dam...
Allez reste, allez reste
Allez reste, allez reste encore un peu
Toi et moi devenir vieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi faire au mieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi devenir vieux, allez reste
Allez reste encore un peu
Toi et moi faire au mieux
...
Da-da-da-dam, da-da-da-da-da
Da-da-da-dam, da-da-da-da-da
Da-da-da-dam, da-da-da-da-da
Da-da-da-dam

https://youtu.be/lM3R1vkb21s

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Benjamin Biolay: "Comment est ta peine ?"

J'ai lâché le téléphone comme ça
En ce beau matin d’automne pas froid
Ça ressemblait à l’été sauf que tu n’y étais pas
Puis j’ai regardé le ciel d’en bas
Indécis, voulais-je y monter ou pas
Mais savais que j’étais fait, que j’étais fait comme un rat

Comment est ta peine ?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine ?
La mienne s’en vient, s’en va
S'en vient, s'en va

J’ai posé le téléphone comme ça
Je peux jurer avoir entendu le glas
J’aurais dû te libérer avant que tu ne me libères, moi
J’ai fait le bilan carbone trois fois
Puis parlé de ta daronne sur un ton que tu n’aimerais pas
Tu ne le sauras jamais car tu ne m’écoutes pas

Comment est ta peine ?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine ?
La mienne s’en vient, s’en va
La mienne s’en vient, s’en va

Dis comment sont tes nuits
Et combien as-tu gardé de nos amis ?
Comment est ta peine
Est-ce qu’elle te susurre de voler de nuit ?
Comment va ta vie ?
Comment va ta vie ?
La mienne comme ça, comme ci

Comment est ta peine ?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ma peine ?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va, s'en vient, s'en va.

https://youtu.be/Ba7TB4QXzmU

Retour
haut de page

Louise Attaque : "Sortir de l'ordinaire"

Je suis venu au monde sur une énorme sphère
Oui, je suis né ici sur la planète Terre
Les hommes sont pressés, les hommes sont sincères
Certains ont de l'espace, y en a d'autres qui se serrent
Certains sont amoureux, d'autres si solitaires

Certains s'envolent au vent, d'autres creusent la terre
Il y a les partisans, il y a les réfractaires
Y a ceux qui font la paix, y a ceux qui font la guerre
Qui veulent entrer dans l'histoire, entrer dans la lumière
Mais la plupart voudraient juste sortir de l'ordinaire
Je suis venu au monde sur une énorme sphère

Oui, je suis né ici sur la planète Terre
Certains sont délicieux, d'autres de vrais bulldozers
Certains sont silencieux, d'autres de vraies commères
Certains sont avec eux-mêmes, heureux et se tolèrent
Mais la plupart voudraient juste sortir de l'ordinaire

Je suis venu au monde sur une énorme sphère
Oui, je suis né ici sur la planète Terre
Des élégants quand d'autres font des commentaires
Y a ceux qui sont entiers, les autres sur les nerfs
Qui veulent entrer dans l'histoire, entrer dans la lumière
Mais la plupart voudraient juste sortir de l'ordinaire

Certains voudraient eux-mêmes, d'eux-mêmes se défaire
Et d'autres entrer dans l'histoire, entrer dans la lumière
Mais la plupart voudraient juste sortir de l'ordinaire.

https://youtu.be/SICfMR-wGWI

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Michel Polnareff : "Lettre à France"

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à neuf heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça, être là-bas

La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi

Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos
Et moi loin de toi
Je vis dans une boîte à musique
Électrique et fantastique
Je vis en chimérique

La différence
C'est ce silence
Parfois
Au fond de moi
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir de nos souvenirs ?

Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour, c'est fait de ça

Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais
N'oublie jamais ça
Toi et moi

Oui, il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais
N'oublie jamais
N'oublie jamais ça
Toi et moi

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas.

https://youtu.be/BzA6mnM3dfg

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Jane Birkin : "Fuir le bonheur"

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Que le ciel azuré ne vire au mauve
Penser ou passer à autre chose
Vaudrait mieux
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow
Toujours plus haut le soleil above
Radieux
Croire aux cieux, croire aux dieux
Même quand tout nous semble odieux
Que notre cœur est mis à sang et à feu

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Comme une petite souris dans un coin d'alcôve
Apercevoir le bout de sa queue rose,
ses yeux fiévreux
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow
Toujours plus haut le soleil above
Radieux
Croire aux cieux, croire aux dieux
Même quand tout nous semble odieux
Que notre cœur est mis à sang et à feu

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Avoir parfois envie de crier sauve
Qui peut savoir jusqu'au fond des choses
Est malheureux
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow
Toujours plus haut le soleil above
Radieux
Croire aux cieux, croire aux dieux
Même quand tout nous semble odieux
Que notre cœur est mis à sang et à feu
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Dis-moi que tu m'aimes encore si tu l'oses
J'aimerais que tu te trouves autre chose
De mieux
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow

https://youtu.be/I-__j49XLmA?si=8hQpZvO3MGsO1SrS

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Les Cowboy Fringants: "Les Etoiles filantes"

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue Saint-Denis

Je te raconterai les souvenirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire

Quand j'agaçais les petites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor

Et ces hivers enneigés
À construire des igloos
Et rentrer les pieds gelés
Juste à temps pour Passe-Partout

Mais au bout du chemin dis-moi ce qui va rester
De la petite école et de la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que le bon temps passe finalement...

... Comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs

Travailler, faire de son mieux
En arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir

Mais au bout du chemin dis-moi ce qui va rester
De notre petit passage dans ce monde effréné ?
Après avoir existé pour gagner du temps
On se dira que l’on n'était finalement

... Que des étoiles filantes.
Si je m’arrête un instant pour te parler de la vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du carré Saint-Louis
C’est qu’avec toi je suis bien
Et que j’ai plus le goût de m’en faire
Et parce que tu sais voir trop loin
C’est pas mieux que de regarder en arrière

Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans la brume
Et les idéaux qui se cassent

La vie s’accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d’air frais
Qui apaise les cœurs en peine
Et ça fait que si un soir tu as envie de rester
Avec moi la nuit est douce, on peut marcher
Et même si on sait ben que tout ne dure rien qu’un temps
J’aimerais que tu sois pour un moment

... Mon étoile filante

Et au bout du chemin dis-moi ce qui va rester.
Et au bout du chemin dis-moi ce qui va rester.

... Que des étoiles filantes.

https://www.youtube.com/watch?v=InCeVCGtHak

Retour
haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour
haut de page

Zaho de Sagasan : "La symphonie des éclairs"

Il fait toujours beau au-dessus des nuages
Mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage
Je traverserais les nuages comme le fait la lumière
J'écouterais sous la pluie, la symphonie des éclairs

Dès sa plus tendre enfance
Elle ne savait pas parler autrement
Qu'en criant tout bas, pas faute d'essayer
De les retenir, ces cris et ces larmes
Qui les faisaient tant...

Il fait toujours beau au-dessus des nuages
Mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage
Je traverserais les nuages comme le fait la lumière
J'écouterais sous la pluie, la symphonie des éclairs
En grandissant, rien ne s'est calmé
Petite tempête s'est trouvée
Des raisons de pleuvoir autant
Qui pourrait l'aimer franchement ?

Personne n'aimerait se retrouver
Au cœur d'une tempête, avouez
Il y a des raisons de pleurer
Elle a ses raisons, mais

Il fait toujours beau au-dessus des nuages
Mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage
Je traverserais les nuages comme le fait la lumière
J'écouterais sous la pluie, la symphonie des éclairs

Quand la tempête a su
Que des mélodies pouvaient s'échapper du vent
Et se retrouver dans le cœur des gens
Celle-ci s'est dit

Nulle raison d'envier le soleil
Je ferai danser les gens au rythme de mes pleurs
La tourmente de mes chants viendra réchauffer les cœurs
Réchauffer mon cœur

Il fait toujours beau au-dessus des nuages
Mais moi je suis de ces oiseaux qui nous font danser sous l'orage
Je traverserai tous les nuages pour trouver la lumière
En chantant sous la pluie, la symphonie des éclairs.

https://youtu.be/pqo59FkF_5g?si=DXTRWfQRMNRMidHF